Gabrielle Roy.
Par Junecooper • 3 Juin 2018 • 1 129 Mots (5 Pages) • 502 Vues
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s., Montréal change. Au milieu du XIXe s., c’est une ville essentiellement britannique, culturellement, politiquement et architecturalement. Mais la situation se renverse en 1865 car les premiers migrants ruraux canadiens-français venus travailler dans les usines et qu’il y a eut une annexion des banlieues à la municipalité. Cela se répercutera, une vingtaine d’années plus tard, sur le conseil municipal et, plus tard sur le modèle architectural de la ville.
2. Gabrielle Roy : Bonheur d’occasion
Gabrielle Roy a donné ses lettres de noblesses sur Montréal. Elle a fait deux types de productions littéraires :
- romans (ex. La montagne secrète)
- récit plus autobiographique, elle travaillait comme institutrice (ex. La détresse et l’enchantement)
Elle fait aussi d’autres romans urbains à Québec, elle brasse différentes personnes, d’âges différents et de sexes différents. Mais l’ambition de Roy est plus considérable. En effet, même si elle écrit en 1945, l’action se déroule en 1940 et y est fait référence, la crise des années 30. Le livre a été perçu comme ayant comme objectif : « l’auteur laisse parler ses personnages » d’où une certaine objectivité or, le lecteur est prit en main dès le début.
Mais la narratrice est omnisciente, omnipotente.
Il y a un jeu de contrastes. Certains pour lesquels elle a de la sympathie d’autres non.
La mère Rose-Anna est une femme marquée par la religion et la culpabilité. Roy en fait une mère-type canadienne.
La littérature est en prise directe avec l’actualité
La stratégie des chronotopes :
C’est une unité qui mêle temps et espace.
Chez Roy, il y a une hiérarchie des cafés, des bars. Trois chronotopes clef dans ce roman : la Montagne (Westmount), Saint-Henri et « la dompe ». Il y a un contraste fort entre le quartier de la Montagne, quartier riche, et, si on descend dans Montréal, dans le quartier Saint-Henri, la quartier pauvre. Enfin, « la dompte », véritable bidonville jouxtant le fleuve, est un vrai dépotoir. La famille Lacasse va petit à petit descendre dans les couches de la société et va se retrouvé tout contre le chemin de fer. Parallèlement à cette baisse des quartiers, on a une répartition dans les cafés :
- chez Florentine, Quinze-Cents, on y trouve des gens qui ne semblent pas trop éprouvés par la crise. C’est un café où viennent les riches
- Les Deux Records, café où vient le père et où on trouve, et des travailleurs, et des chômeurs.
- Chez la mère Philibert où vont les jeunes et les paumés.
Le chronotope du train est lui aussi significatif et ce, dès le début su roman. Quand il s’arrête, tout s’arrête. Il peut transporter des troupes ou des marchandises. Il débute et clôt le roman. D’ailleurs, à la page 35, la description du train où on trouve tous les chronotopes. A la fin du roman, le train est un outil d’achèvement. Il y a une mise en place des lieux et une destruction qui va se mettre en place. La réception qui va être faites touche toutes les couches de la population. Mais il y a une inégalité marquée. Deux types de réceptions : soit on a une vision manichéenne, soit on considère que le héros est la peinture du quartier.
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