Exposé : la révolte de Spartacus
Par Ramy • 18 Octobre 2018 • 2 959 Mots (12 Pages) • 421 Vues
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Les entraînements de gladiateurs consistaient souvent à se battre contre d'autres apprentis gladiateurs. Pour l'entraînement, ils se battaient avec des armes d'exercices, en bois, mais les plus puissants utilisaient de temps en temps des armes réelles. C'est de cette façon que les nouveaux gladiateurs mourraient parfois sous les coups de leurs aînés mieux entraînés.
→ ( diapo gladiateur qui s'entraîne )
Les gladiateurs étaient partagés en plusieurs catégories, selon leur armement et leur façon de combattre et hiérarchisés en trois grades :
- Les primi pali outiro (les premiers grades).
- Les secundi pali (grades supérieurs).
- Les pali (derniers grades).
→ diapo
Quelques différentes catégories de gladiateurs :
- les « Samnites » → la plus ancien forme de la gladiature. Ils étaient équipés d'un casque, un bouclier long, une jambière gauche et une épée.
- Mirmillon (grand et lourd bouclier, poignard, casque décoré d'un poisson)
- Gaulois (casque, jambière, grand bouclier, longue épée)
- Thrace (épée recourbée, petit bouclier carré )
- Rétiaire (filet plombé, trident, poignard, épaulière, chevillère, brassard )
Une fois formés, le laniste louait ces combattants très cher à ceux qui offraient les spectacles.
- Une liberté à « gagner » :
Pourquoi je dis une liberté à gagner ? Il ne faut pas oublier que chez les Romains les combats de gladiateurs sont des jeux, et comme dans tous jeux on peut gagner mais on peut perdre. Un gladiateur reconnu, s' il gagnait et que son combat était bien coté pouvait remporter jusqu'à l'équivalent de la solde annuelle d'un Légionnaire.
Contrairement aux idées reçues le combat ne commençait jamais par un salut rituel à l'empereur ou les gladiateurs devaient prononcer cette phrase : « Ave Caesar, morituri te salutant » qui signifie « Salut à toi César, ceux qui vont mourir te saluent ». En effet cette phrase n'a été prononcée qu'une seule fois en 52 avant Jésus Christ par des soldats condamné à mort.
→ Diapo
Le vaincu, s'il n'était pas tué, s'en remettait au public : étendu sur le dos, il levait la main gauche pour demander grâce. Le vainqueur se retournait alors vers la foule, qui rendait son verdict : la main en l'air avec le pouce replié signifiait la grâce, le pouce étendu, la mort. Ce qui montre l'importance de passionner les foules.
Si un gladiateur réussissait à comptabiliser plusieurs victoires il pouvait être affublé de surnom comme par exemple Ursius qui signifie ( qui à la force de l'ours) ou encore Fulgur (« la Foudre »).
La récompense suprême pour ces hommes était l'affranchissement. Les combattants méritants, qui réussissaient à survivre dans l'arène pouvaient être libérés, ils étaient alors dégagés de leur obligation de combattre. Les gladiateurs affranchis recevait une « Rudis ».
→ Diapo de la rudis
La rudis était l'épée en bois utilisée par les lanistes pour exercer les gladiateurs. Cette remise était symbolique et permettait aux gladiateurs de prouver leur affranchissement.
Mais cela restait relativement rare qu'un gladiateur arrive à gagner sa liberté. D'après les épitaphes retrouvés, l'âge moyen du décés d'un gladiateur se situe entre 20 et 30 ans.
Après les combats, des esclaves, maillet en main, vérifiaient que les vaincus étaient bien morts, puis ils débarrassaient l'arène de leurs corps avec des crochets. Les gladiateurs qui survivaient se cotisaient généralement pour offrir des obsèques à leur compagnon défunt; ils aidaient souvent sa veuve et ses enfants.
Certains gladiateurs ne voulaient pas être affranchis, s' ils atteignaient un niveau de renom, ils étaient portés par le public qui acclamait leurs noms, il suscitait l’admiration des citoyens, les enfants rêvaient d'être aussi fort qu'eux. Les poètes chantaient leurs histoires, les rendant célèbres dans tout l'empire. Certains gladiateurs cherchaient à travers leurs combats, une renommée. Les riches citoyens se les arrachaient pour des combats privés ou les combattants pouvaient gagner une somme d'argent importante.
II/ La révolte de Spartacus :
a) La fuite de Capoue :
Comme précédemment dit, il y a une importante masse servile en Italie au IIe siècle avant J-C. Malgré toutes les précautions qui étaient prises par les Lanistes il arrivait que certains gladiateurs arrivent à échapper à leur vigilances et réussissent à s'évader de leur Ludus.
→ cf texte
C'est ce qui c'est passé pour Spartacus, qui avait été conduit à Capoue à l'école de Titus Lentulus Batiatus du fait de sa carrure athlétique.
En 73 avant J-C, Spartacus organise son évasion ainsi que celle de 73 autres esclaves que possédait Titus Lentulus Batiatus avec l'aide de Crixus et d'Oenomaüs, des gaulois aussi propriété de Titus.
→ Diapo carte
Une fois leur évasion réussie les esclaves ont du faire face à la police de Capoue, mais celle-ci n'a pu résister à une horde de gladiateurs portée par la volonté de liberté. Une fois la police de Capoue semée ou tuée les esclaves se rendirent sur les pentes du Vésuve.
Cet événement n'attira pas l'attention de Rome trop occupée en Espagne et en Orient pour se soucier d'une petite évasion. Seulement Spartacus, en se rendant au Vésuve avait attaqué plusieurs villages, dans le but de trouver des armes, des vivres et dans lesquels il avait libéré les esclaves qui s'étaient ralliés à sa cause. En arrivant sur les pentes du Vésuve, les troupes de Spartacus composaient d'anciens esclaves,de hors la loi, de bandits et de fugitifs comptaient plusieurs milliers d'hommes et de femmes .
b)
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