Etude de document sur la Première Guerre Mondiale
Par Raze • 21 Novembre 2018 • 1 804 Mots (8 Pages) • 593 Vues
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Pour finir, cette guerre n’a pas seulement eu des conséquences sur le physique des soldats, elle a également touchés leur mental. En effet, pour oublier ce calvaire les poilus se mettaient à boire énormément d’alcool. Ils sont tous le temps en panique, ils ont très peur. Du fait que tous les soldats aient quittés leurs proches à contre cœur, leur mental est fortement touché, mais pour les motiver à ne pas abandonner, ils reçoivent des colis et des lettres de leurs familles et pour certains de leurs femmes. Mais pour les soldats étant célibataire, il y avait des marraines de guerre : elles prennent des soldats sous leurs ailes. Outre les mots doux et les colis des proches, pour ne pas baisser les bras, les soldats rêvent de bonne nourriture, de café et autres. Ils fument beaucoup et utilisent un langage familier. Ce qui fait tenir les poilus sont les lettres des familles, les permissions ; lorsqu‘ils peuvent reculer au troisième rang et être plus loin des bombardements, et également Jésus. Prier leurs permettaient de penser à autres chose pendant un petit moment avant de retourner au combat. Les soldats se sentaient tellement seul qu’ils apprivoisaient des chats pour qu’ils puissent tuer les souris. Pour passer le temps et réduire le stress, ils chantaient et faisaient de la musique. Durant la guerre, la mort est omniprésente, les soldats devaient beaucoup culpabiliser d’enlever toutes ces vies à des familles. Dans le texte on peut repérer a plusieurs passages que Léon Sanite dit « mon ami », il perd ses coéquipiers, ses amis au combats. Aux lignes 22 et 23, il est dit « Mon ami, tué par une grenade en me quittant. Grenade au cœur » cela montre que chaque décès touche profondément les soldats, et qu’au fil du temps ils se sentent de plus en plus mal lorsque l’un d’eux meurt. Léon Sanite ne dit pas ce qu’il ressent par pudeur, c’est un carnet pour lui donc il n’a pas besoin de dire ce qu’il ressent. Il n’en peut plus de la guerre, il en a vraiment marre. Mentalement, toute cette guerre les rend fou, ils perdent la tête au point de faire des attaques, des crises d’épilepsie et bien pire encore. Les cas les plus graves étaient mis à part pour ne pas effrayer les autres. Ces hommes étaient sous le choc, ils étaient pétrifiés, terrorisés et bien pire. Ils se croyaient encore au combat, au moindre bruit fort, ils prenaient peur et paniquaient, ils s’imaginaient un bombardement, une attaque par mitrailleuse…etc. En 1917, les soldats étaient tellement à but qu’ils organisaient des mutineries, les soldats refusent d’obéir aux ordres, car ils ont peur et ils manquent de permissions ; cependant, les mutineries étaient très sévèrement punies en effet : c’était la peine de mort afin de dissuader tout soldat de suivre ce mouvement.
En conclusion, cette guerre a été extrêmement meurtrière, elle a connu des batailles très très sanglantes comme par exemple la Somme et Verdun. Cette guerre restera à jamais gravée dans les mémoires de tous. On peut la qualifié de « guerre totale », toutes les populations sont touchés, les femmes y participent elles aussi : elles prennent la place des hommes dans les usines, elles vont sur le terrain et sont infirmières pour soigner les soldats blessés. Toutes les populations sont touchés, dès le plus jeune âge ont les incites à détester les autres pays, c’est la propagande. On peut donc dire que la première guerre mondiale est une guerre nouvelle de par sa violence terrible mais aussi par le fait qu’elle soit totale.
Le témoignage de Léon Sanite représente bien les conditions de vie et de combat mais aussi les actions des soldats dans les tranchées, mais il n’en dit pas assez sur les conséquences mentales, leurs souffrances, leurs ressentis et leurs sentiments. Il ne dit montre pas que certains sont devenus fou, ont totalement perdu la tête.
Emilie Guérineau
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