Etude de Document Géographie
Par Aimad As • 24 Octobre 2018 • Dissertation • 809 Mots (4 Pages) • 545 Vues
Les documents proposés sont une carte suivis d’un texte. La carte est une carte analytique en projection cylindrique centré sur l’Europe, réalisé en 2012 par Gilles VAN KOTE et publiée dans le journal Le Monde le 27 avril 2012.Les données concernent la période de 2000 à 2012.Cette carte nous montre les plus gros investisseurs sur le foncier agricole ainsi que la localisation et la quantité de ces terres échangées. C’est donc une lecture géoéconomique du monde selon Van KOTE qui nous est présentée. Ensuite, nous avons un extrait de l’article de journal de TALLES intitulé « Les achats de terre cultivables s’accélèrent dans le Monde », apparu dans le journal La Croix le 10 mars 2010.Ils nous présente les conséquences de ces achats sur le plan politique, sociales, économique et environnemental. Dans ce contexte, nous allons nous demander : en quoi les achats de terres à l’étranger influence l’organisation des autres domaines des Etats ? Pour répondre à cela, nous allons voir, dans un premier temps, en quoi les achats de terre à l’étranger est un domaine en plein expansion ; ensuite nous allons voir quelles sont les conséquences de ces achats sur les autres domaines.
Dans la carte, on remarque que la Chine est le premier investisseurs dans le foncier agricole avec 4,5 millions d’hectares investit, suivit des États-Unis avec 3,2 millions d’hectares ainsi que le royaume uni avec 2,5 millions d’hectares. On a alors la notion de Triade sur le plan géoéconomique, ces 3 puissances traditionnelles, à savoir l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie Pacifique. Or, on remarque que la Malaisie, un pays dit « du sud » est le 4ème du classement, c’est donc un pays en développement sur ce plan. Ainsi, le terme Triade n’est plus représentatif actuellement car le monde devient polycentrique. Egalement, on observe que l’Ukraine, pays du Nord, a 0,48 millions d’hectares de son territoire exploitées par d’autres Etats. En parallèle, le Cambodge et le Mali, pays du sud, ont 0,4 millions d’hectares de leur territoire exploités par des Etats étrangers. Ainsi, sur ce critère, la limite Nord/Sud mit en place jusqu’alors est contestable car dans le domaine du foncier agricole est très dynamique. Cependant, cette carte n’est pas très pertinente car, par exemple, il n’y a pas de légende, ainsi on ne comprend pas facilement à quoi correspond le figurés ponctuels. Egalement, ce figurés se superposent et ce concentre en Afrique, on a donc une difficulté de lecture. Mais aussi, on ne sait pas qui sont les propriétaire de ces terres.
L’extrait de journal va alors compléter la carte. Selon l’ONU, créée depuis 1945, l’Afrique subsaharienne, l’Europe de L’Est, l’Asie et l’Amérique latine sont des territoires où la main d’œuvres est peu couteuse. Cela explique l’intérêt des investisseurs dans ces zones-là. Mais cela, résulte de la hausse du prix des denrées alimentaires de 2007-2008.Ainsi les pays développés, pauvre en ressources tel que les Etats-Unis, la Chine et le Royaume-Uni ‘oriente vers le foncier agricole étranger pour assurer leur « sécurité alimentaire ».L’article nous présente alors les conséquences de cette pratique. Le foncier agricole sur l’étranger a un effet positif sur l’économique des pays exploités car cela accélère leur développement intérieur par « transfert de technologies, ouverture de routes… ».C’est donc un facteur de développement à l’échelle locale. Mais, sur le plan politique, cela cause des injustices car les agriculteurs qui possédaient ses terres ne sont pas forcément propriétaire officiellement. Et donc lorsque l’Etat décide de les exproprier au bénéfice d’investisseurs étranger, les agriculteurs ne peuvent se défendre et sont donc victimes de ces politiques. En outre, ces achats ne sont pas justes vis-à-vis des agriculteurs. De plus, l’exploitation de ces terres agricoles est la source d’une grande émission de gaz à effet de serre, de par les machines et pesticides utilisés. Egalement, il en résulte une extension de terres cultivées, c’est le cas des Front pionniers au Brésil ou en Indonésie. Et cela a pour conséquence un déséquilibre de l’environnement notamment avec des inondations. L’homme pèse donc des risques sur l’environnement à cause de ses actions. C’est ainsi que les autorités française et les organismes de développement défendent la mise en place de règles qui lie achats de terre et respect de l’environnement.
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