Dominations étrangères, régimes autoritaires : le Moyen-Orient entre revendications et émancipations (1924-1939)
Par Raze • 26 Novembre 2018 • 8 153 Mots (33 Pages) • 512 Vues
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français.
En 1920, le général Gouraud proclame le premier acte politique qui proclame le Grand Liban. Grand Liban
séparé de la Syrie, réclamé par les Maronites. Pour les nationalistes syriens de Damas, cela suscite leur
colère et ils n’auront de cesse de réclamer une Grande Syrie qui inclurait le Liban.
Cet équilibre confessionnel va amener des difficultés plus tard, et puissance mandataire française qui n’a pas
l’air pressé d’amener le Liban vers l’indépendance alors que c’est son mandat. (sa mission)
b. La Syrie en révoltes
Les résistances syriennes sont immédiates, non seulement car il faut mettre à mal l’armée de Fayçal, qui a
proclamé en mars 1920 son royaume à Damas. Le projet n’aboutit pas puisqu’en juillet 1920, l’armée
française le défait.
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L’armée française va mettre 2 ans à véritablement pacifier le territoire syrien : installation mandataire longue
et compliquée pour les Français. Gouraud fait le choix d’organiser le territoire en 1922 et les difficultés à
maitriser véritablement ce territoire oblige les autorités françaises successives à modifier la structure
territoriale, en imaginant que cela simplifiera leur mode de régulation.
Les nationalistes syriens, dès l’origine, entendent mettre dehors cette puissance tutélaire et vont s’organiser
très tôt pour tenter d’y parvenir. D’abord, ils s’organisent depuis l’étranger puisqu’en août 1921 est créé un
Comité Syro-palestinien, fondé à Genève qui recrute parmi des nationalistes arabes syriens et palestiniens. Il
va recruter des figures assez importantes et influentes du nationalisme arabe notamment Rachid Rida.
Rachid Rida : dirige une revue importante (Al-Manar, Le Phare) et diffuse les idées du nationalisme arabe.
Autre figure : Shakib Arslan.
C’est un Comité qui va rapidement perdre sa composante palestinienne : rupture rapide et les nationalistes
arabes palestiniens vont partir, considérant que le Comité n’est pas assez ferme sur la question de la
colonisation juive en Palestine. Le Comité (syrien à partir de là) va continuer à exister et essayer d’exercer
une forme de pression auprès de la SDN.
Il y a aussi des organisations nationalistes à l’intérieur du pays, qui sont clandestines, car interdites par
l’occupant mandataire. Fondation en 1922 à Damas d’un organisme qui s’appelle la Société de la main de
fer, dirigée par Michel Lutfallah.
Michel Lutfallah : il était pendant la Première guerre mondiale l’ambassadeur du chérif Hussein auprès des
Anglais en Egypte. C’est quelqu’un qui a une expérience politique et diplomatique.
M. Lutfallah est vite arrêté par les Français, ce qui provoque des manifestations de rue et émeutes à Damas.
Il subit l’exil jusqu’en 1924, date à laquelle il revient en Syrie et fonde en 1925 le Parti du Peuple, qui va
organiser des manifestations de masse en faveur de l’unité de la Syrie (incluant au moins le Liban) et pour
les libertés individuelles.
Début 1925 va constituer le début d’un séquence de 2 ans de grands troubles, désordres civils et militaires
que l’on va appelé la Révolte Druze. (1925-1927, plus grand mouvement social du Moyen-Orient pour la
période)
-En janvier 1925, Weygand haut commissaire qui a dirigé les mandats avec fermeté (politique répressive, de
censure, d’interdiction de circuler, de se réunir…), se trouve remplacé par Sarrail. Il arrive et accepte le
principe d’organiser des élections mais refuse l’unité de la Syrie.
-En juillet 1925, une délégation de grandes familles de notables de la montagne Druze viennent protester
pour un certains nombre de faits (notamment à cause de la pression fiscale) auprès de Sarrail. Ce dernier
répond à cette initiative en les faisant emprisonner.
-C’est le début le 19 juillet 1925 d’un mouvement insurrectionnel dans la montagne Druze : guérilla qui va
durer plusieurs mois et va nécessiter pour les troupes françaises l’envoi de renfort. Guérilla dirigé par un
personne qui s’appelle Sultan al-Atrach. Cette révolte va commencer à s’étendre dans d’autres espaces du
territoire syrien, notamment dans une oasis à l’Ouest de Damas : la Ghuta. Depuis cette oasis, des raids sont
organisés et lancés vers Damas. La maitrise du territoire par les français est directement menacé par cette
situation et Sarrail y répond de manière radicale puisqu’il fait bombardé Damas.
Damas finit par être intégralement reprise et maitrisée par les français, en revanche Sarrail n’arrive pas à
mettre un terme au désordre dans la Ghuta, ce qui fait qu’il finit par être rappelé. (chercher date) Il est
remplacé par un autre haut commissaire, Henry de Jouvenel, avec pour mission de tenter de rétablir un
semblant d’ordre sur l’espace syrien. Il promet des élections à son arrivée et désigne un nouveau chef du
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gouvernement
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