Croissance économique et mondialisation depuis le XIX° siècle
Par Christopher • 20 Juin 2018 • 1 464 Mots (6 Pages) • 632 Vues
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*spéculations=pari sur le fait que les prix vont augmenter
*titrisation=les banques vendent des titres pourris
Les solutions pour sortir d’une crise :
- Politique keynésienne (intervention de l’État, régularisation…)
- Dérégulation de l’économie (baisse des impôts, chacun paye pour sa santé…)
La finance est mondialisée, donc quand des crises interviennent, elles sont mondiales.
Les crises sont souvent boursières, et deviennent ensuite sociales. La crise de 1870 n'est pas boursière, elle est politique.
II. Mondialisation : les économies-mondes successives :
L'économie-monde est un terme inventé par Fernand Braudel. C'est un espace économiquement autonome, au sein duquel les différents territoires sont interdépendants. Une économie-monde est organisée par un centre qui domine sur des périphéries et des marges. Au XIX° siècle, le contre de l'économie-monde était le Royaume-Uni.
La mondialisation veut que le monde entier ne forme qu'une seule économie-monde.
A. L'économie-monde britannique :
L'économie-monde britannique a une influence sur l'Europe. Elle exerce une domination sur les colonies en Asie du Sud, en Afrique du Sud et de l'Est et sur le Commonwealth (Australie et Canada).
Son centre se situe au Royaume-Uni, à Londres.
Elle a connu ses débuts dans les années 1850, après la Première Guerre mondiale.
Elle exploite les ressources et développe le commerce. On peut la caractériser d'"atelier du monde", car elle concentre 40% de la production industrielle mondiale.
B. L'économie-monde États-Unienne :
Les États-Unis exercent deux dominations différentes sur le monde libre :
- Une domination culturelle, le soft power avec le cinéma, les comics, les séries et la musique. Cette domination existe depuis le plan Marshall. Cette culture représente un idéal : l’American Way of Life.
- Une domination militaire (ils sont les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale), économique (depuis la conférence de Brettonwood en 1944 et que le siège de la banque mondiale est aux États-Unis) et diplomatique (En 1945, l’ONU est créé. Son siège est à New-York). Cette domination représente le hardpower.
A partir de 1945, la deuxième économie-monde est l’URSS et ce jusqu’en 1991 lors de sa chute.
La coexistence entre ces deux puissances (américaine et URSS) donne lieu à la guerre froide :
- Une guerre technologique, comme la “guerre des étoiles”.
- Une guerre des modèles économiques. Les États-Unis veulent le capitalisme et le libéralisme, avec plus de règles. Ce modèle s’impose au monde libre avec les Accords du GATT en 1947 et l’OMC l’impose ensuite au monde entier en 1995. L’URSS en revanche favorise le communisme.
La puissance Américaine décline à partir de 1971 (c’est la fin de la convertibilité du dollar en or). Son déclin continue pendant les années 1973 et les suivantes à cause de la crise du pétrole.
C. L'économie-monde multipolaire :
Les centre de cette économie-monde sont :
- La triade (les États-Unis, l’Europe et le Japon)
- Les BRICS (surtout la Chine)
Cette économie-monde se développe dans les années 1990 grâce à :
- La création de l’OMC en 1995
- La création du G20 en 1999 (groupement de pays qui se réunissent pour parler de leurs crises...)
- L’adhésion de la Chine à l’OMC en 2001
Aujourd’hui, certains géographes pensent que les véritables centres de l’économie-monde sont les mégapoles (Côte Est Américaine, la Mégapole Européenne, Japonaise et celle d’Asie Orientale) et non des pays.
Une mégapole est un réseau urbain dense et continu qui accueille les sièges sociaux des FTN (firmes transnationales), des banques, les lieux du pouvoir politique et les grands médias.
Olivier Dollfus parle ainsi d’"archipel mégapolitain mondial". Il entend par cette expression qu’un groupement de grandes villes forme une économie-monde et nous dit que les mégalopoles sont les véritables centre de l’économie mondiale parce que ce sont dans ces espaces que se concentrent les décisions politiques, économiques et culturelles d’après lui.
Conclusion : La mondialisation est-elle à l’origine de la crise actuelle ?
La mondialisation qui se développe depuis le XIX° siècle repose sur les inégalités entre les différents pays. Les centres sont ceux qui exploitent ces inégalités. Cette mondialisation a des critiques : elle pollue, elle garde les salaires bas… Mais elle a aussi connu de nombreux bienfaits d’après Stiglitz : elle a permis le développement (celui de l’IDH par exemple).
Comment peut-on mener de front croissance, développement et protection sociale?
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