Composition sur les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale
Par Junecooper • 9 Octobre 2018 • 1 260 Mots (6 Pages) • 564 Vues
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L'analyse historique de Vichy est renouvelée et la collaboration française pendant l'occupation certifié . C’est en partie dû à des historiens étrangers et en particulier à l'américain Robert Paxton auteur en 1973 de "la France de Vichy", dans cette ouvrage annonce la thèse "du glaive et du bouclier" et rappelle le soutien massif des français à Pétain jusqu'aux derniers jours du conflit ,son travail s'appuie notamment sur l'étude des archives allemandes puisque celle de la France sont impossible a trouver
Avec la remise en cause du mythe résistancialiste on assiste dans les années 1970 à une résurgence forte de la "mémoire de la Shoah". Déjà entamée au moment du procès d'A. Eichmann, celle-ci s'appuie sur les témoignages des rescapés qui se font de plus en plus entendre. Ce réveil de la mémoire est notamment mis en évidence avec le documentaire "Shoah" de1985 réalisé par Claude Lanzmann, qui met en évidence le crime nazi et la douleur des survivants. Cette résurgence est également liée à l’action de l’association des Fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF) créée en 1979 et présidée depuis par Serge et Beate Klarsfeld. Cette association fait valoir les droits des enfants des déportés juifs et d’amener en justice les responsables français de la déportation.. Enfin, Klaus Barbie, surnommé le "boucher de Lyon", est condamné à la prison à perpétuité pour crime contre l'humanité lors d'un procès très médiatisé
Les historiens vont appuyer sur le nombres de déporté et le peux de survivant. D’autres vont prétendre qu’il ne c’est rien. C’est le cas de extrême droite qui nient la réalité des chambre a gaz et du génocide. Certaine personne comme Louis Darquion affirme “ a Auschwitz on à gazé les poux” ou bien Jean Marie Le Pen “ce n’est qu’un détail de l’histoire de la seconde guerre mondial” . En 1990 sous le mandat de François Mitterand est votée la loi qui pénalise la négation du génocide des Juifs .La justice participe également de cette évolution comme en 1991 avec l'inculpation pour "crime contre l'Humanité" de René Bousquet, chef de la police de Vichy et organisateur de la rafle du Vel d'Hiv', qui a été acquité par la Haute Cour de justice en 1949 est assassiné en 1993 avant son procès. Paul Touvier, chef de la milice française , est condamné pour "crime contre l'Humanité" en 1994,il meurt en prison deux ans plus tard. L’état reconnait son implication puisqu’en 1992. François Mitterrand est le premier président à commémorer la rafle du Vel’ d’Hiv. Son successeur Jacques Chirac va reconnaitre officiellement en 1995 l’implication de l’état français dans la déportation.
La mémoire de la Résistance a été valorisée par le président Sarkozy qui
a décidé de faire lire la lettre du résistant communiste Guy Môquet dans tous les lycées de France. Des groupes ont obtenus la reconnaissance, les justes, des personnes qui ont tout fait pour sauver des Juifs.
Nous pouvons donc dire qu’en 60 ans les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale ont extrêmement évolué. Le mythe resistancialiste à longuement dominé. L’etat français qui a toujours nié sa collaboration a enfin reconnu sa participation au génocide des Juifs. Des présidents Français vont jusqu’aux commémorations. Cela est grâce au recherche historique qui ont pu faire apaiser les mémoires.
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