Plan d'affaire, ouverture d'un restaurant diététique

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Comme précité, ce restaurant sera destiné à un public large. Outre les personnes ayant des problèmes de surpoids, nos produits seront adressés à des personnes souffrant d’autres pathologies (Hypertension artérielle, diabète, problèmes digestifs…), ou tout simplement à des personnes qui cherchent à découvrir de nouvelles saveurs et de découvrir un nouveau mode de restaurants.

Nos restaurants proposeraient ainsi des plats inventifs, allégés, et succulents privilégiant le goût authentique. Les menus seront préparés en collaboration avec des médecins nutritionnistes et diététiciens. Les menus peuvent être qualifiés médicalement actifs car ils induisent une diminution de la graisse abdominale, de la pression artérielle et du taux de sucre sanguin.

L’enjeu de notre projet est ainsi d’allier « Goût et santé ». L’objectif est de favoriser la perte (ou éventuellement la stabilité) de poids, d’améliorer l’estime de soi et le comportement alimentaire, de renforcer les connaissances sur les bonnes pratiques en nutrition en proposant des ateliers de cuisine santé idéale.

- Genèse de l’idée et motivations personnelles :

L’idée de la restauration diététique nous est venue de notre intérêt pour le domaine de la nutrition. Passionnés par la santé, la diététique mais aussi la nature et les plantes, nous avons décidé de réunir en un seul lieu toute une gamme de plats et de compositions gastronomiques en cherchant bien sûr à allier santé et goût.

Par ailleurs, en tant que futurs gestionnaires d’entreprises, nous souhaiterions créer notre propre entreprise. Il est vrai que la lenteur du processus, des études de faisabilité, de marché … peuvent mener à une démotivation ; mais notre volonté d’implanter un projet propre à nous- même et notre enthousiasme nous permettra de franchir ces étapes avec succès.

Deuxième partie : Etude de marché

- Etude de l’environnement du restaurant :

Aujourd’hui, la lutte contre l’obésité et la multiplication des troubles alimentaires a conduit les scientifiques à diaboliser l’alimentation, et avec elle, le plaisir alimentaire.

Se lancer sur un marché sans en connaitre les caractéristiques et tendances mènera le projet à l’échec. Une étude de celui-ci est, unanimement, une composante essentielle du plan d’affaires d’un projet. Dans le cas de notre restaurant diététique, il s’agit de connaitre les clients potentiels du restaurant, leurs habitudes alimentaires, leurs besoins et leurs attentes… Par la suite il s’agit de connaitre les principaux concurrents auxquels le restaurant devra se confronter, aussi bien les restaurants diététiques déjà existants que les restaurants classiques, ou encore les restaurants avec d’autres concepts (Restaurants bios par exemple…). Il s’agit en effet de cerner leur périmètre d’activité, leurs prix, leur positionnement et définir parallèlement ; la part de marché que l’entreprise se voit capable d’acquérir, son positionnement… Et finoalement il faudra définir les moyens par lesquels le restaurant pourra atteindre le marché désiré.

- Etude de l’environnement socio-culturel et économique au Maroc :

La place de la restauration dans la tradition des ménages marocains peine encore à se développer. En effet, selon le Haut-Commissariat au Plan(HCP), 70% des ménages au Maroc ont un revenu mensuel inférieur à 6000 dhs. Avec une moyenne de 5500 dhs par mois en 2011, la part consacrée aux produits de luxe (sports, loisirs…) reste relativement faible. Il est donc important de proposer un concept qui pourra être destiné à un large public.

Par ailleurs, les prix affichés par beaucoup de restaurants classiques en disent long aussi. Proposant souvent des menus à plus de 800 dhs, folklore, cartes postales et tendances des mille et une nuits… ces restaurants sont en réalité destinés aux touristes. En effet, ceux-ci ont un pouvoir d’achat largement supérieur que celui des clients nationaux.

Une grande part de marocains préfère aussi partager leur repas en famille chez eux. L’habitude de tous se servir dans un même plat demeure prépondérante pour beaucoup d’entre eux (et notamment chez les moins jeunes), jugeant ainsi l’atmosphère plus chaleureuse et conviviale. Néanmoins, un repas pris hors foyer demeure toujours un plaisir à s’offrir de temps à autres.

- La technologie dans les métiers de la restauration :

Partout dans le monde, les métiers de la restauration intègrent de plus en plus de technologies. En effet, pour cuisiner dans de bonnes conditions, il faut un certain nombre d’équipements (frigorifiques ou autres). La technologie, quoique déjà bien présente, gagne en efficacité et devient un facteur clé de succès pour tout restaurateur. C’est pour cette raison qu’il est indispensable de s’équiper en matériel utile, sans pour autant se suréquiper et créer des dépenses inutiles.

- La logistique :

Dans les métiers de la restauration, plusieurs systèmes d’approvisionnement peuvent être relevés. D’une part, il est possible de s’adresser à des producteurs locaux (très importants par le nombre), ou à des producteurs étrangers d’une autre part. L’important est de s’approvisionner en produit de provenance directe de leur lieu de production.

Par ailleurs, il n’existe à Marrakech d’une grande surface spécialisée dans la vente en gros lots « Atacadao », suivie de plusieurs grossistes de tailles plus petites.

Unanimement, la transparence et l’obligation de faire connaitre au client la provenance des aliments servis sur son assiette est un facteur incontestable pour leur fidélisation. Une bonne traçabilité permet de gagner en crédibilité et de perfectionner l’image du restaurant.

- La demande :

- Le marché de la restauration :

Les consommateurs marocains sont de plus en plus portés sur le divertissement et les sorties conviviales et qui ne lésinent pas sur le budget à y consacrer. En rajoutant à cela une inclination pour les plats biens mijotés. Et en saupoudrant le tout de gains en pouvoir d’achat qui progressent à vue d’œil pour certaines catégories socioprofessionnelles. De quoi conclure que la restauration au Maroc est un business bien juteux.

A voir les bénéfices qu’alignent les grands