Management, analyse de situation

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La création du département se faisant sans consultation aucune, Marie Louise embauche un candidat au poste de chef du département formation, alors que celui-ci ne s’est pas présenté pour ce poste.

De ce fait, Marie Louise n’a pas eu le temps d’étudier convenablement le CV de Jérôme et n’avait pas préparé son entretien d’embauche pour le poste de chef du département « formation »

Pendant l’entretien, le candidat a profité de l’absence d’approfondissement de ses compétences pour omettre de préciser que son expérience de professeur n’avait consisté qu’à quelques remplacements, de même qu’il ne mentionna pas que ces remplacements se faisaient sur un public de collégiens.

Il y a donc clairement manque d’informations, puisqu’en survolant le CV de Jérôme, Marie-Louise n’a vu qu’une partie de ses qualifications. Elle s’est alors contenté de ce peu d’informations pour recruter Jérôme.

Identification du problème de management et proposition de solutions

Question 5

Après lecture du cas, il faut relever que ; en 15 ans d’existence, l’entreprise Numériperf avait mis en place certains systèmes de management favorables aux employés. Comme par exemple des hausses de rémunérations régulières ainsi que la mise en place d’horaires modulables.

Cependant, au fil des années on peut constater une démotivation des salariés sur les 5 dernières années, conduisant jusqu’au premier burn-out et à la rumeur d’un conflit social. Il y a donc un premier problème de management articulé autour de l’essoufflement de l’intérêt des salariés pour leur entreprise.

Et également, durant les 5 dernières années, depuis la création du département « formation », le style de management de Marie Louise, autoritaire, a provoqué des discordances d’opinion avec les salariés mais également avec son associé de toujours Jean-Charles.

Jean-Charles a lui décidé de céder ses parts, ne prenant donc plus la place (et les responsabilités) de dirigeant. Ainsi Marie-Louise est seule à décider.

Marie-Louise prend ses décisions seule, sans prendre l’avis des autres acteurs de l’entreprise, cela évoque une rationalité limitée puisque ne prend en compte qu’un seul avis. Ce style de management ne laisse pas de place aux initiatives des autres et par conséquent, un manque d’implication crée un manque de motivation.

L’étude du processus de décision permet de démontrer que de nombreux facteurs peuvent influencés les décisions finales.

Le processus de décision se constitue de 4 phases : phase de formalisation (on prend compte des besoins dans la situation) / phase d’instruction (on collecte les informations) /phase de choix (prise de décisions) /phase d’action (mise en place des actions)

Il ne faut pas oublier que le décideur peut être influencé de nombreuses façons, par ses proches, par des conseillers ou directement par les exécutants.

Dans le cas présent, Marie-Louise voulant créée rapidement son nouveau département, n’a pas pris suffisamment de temps pour le mettre en place et a fait une série de mauvais choix guidés par sa volonté d’agir vite pour réaliser un maximum de profits. Il y a donc eu des erreurs dans la phase de choix et dans la phase d’action.

En résumé, l’entreprise Numériperf va devoir trouver un moyen de remotivé ses salariés, et trouver un mode gouvernance qui ne se fera pas par une seule personne.

Question 6

Dans un premier temps, pour résoudre le problème de démotivation des salariés, on peut mettre en place différentes actions pour impliquer le salarié. Comme par exemple reconnaître le travail de chacun, proposer des évolutions de carrières, des plans de formation, proposer d’étendre les responsabilités.

Dans une entreprise comme Numériperf, la création de groupes de projets semble tout indiqué. Des personnes avancent dans un but commun, le sentiment d’appartenance (pyramide de Maslow) y est fort et crée une implication de la part de tous les membres de ce groupe.

En parallèle il faudra mettre en place un nouveau système de gérance en réorganisant le pouvoir décisionnel de l’entreprise. Des réunions devront être mises en place par les managers afin de faire le point au fur et à mesure sur l’état d’avancement des projets mais également de prendre un peu contact avec les salariés et connaître leur état d’esprit.

Des entretiens individuels doivent également être mis en place afin de s’assurer que chaque personne est efficace à son poste et pouvoir définir le besoin d’avancement ou de formation de telle ou telle personne.

Une réorganisation comme celle-ci permettra à l’entreprise de montrer aux salariés que leur bien-être et leurs besoins sont pris en compte par leur employeur. Une fois les salariés remotivés et impliqués dans les décisions de l’entreprise, la menace d’un conflit social ne devrait plus être présent.