Les typologies de délinquant
Par Stella0400 • 24 Août 2018 • 1 107 Mots (5 Pages) • 363 Vues
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Si on le prend au sérieux la théorie de Lombroso ne prétend expliquer qu’une partie du phénomène criminel. Au XIXe les infractions étaient diverses et ne concernait pas que les meurtres vols etc. il a dit que sa théorie ne s’applique pour 30 ou 40% des infractions alors qu’au départ il disait qu’on pouvait l’appliquer à 70% des infractions.
La théorie de Lombroso illustre les dérives d’une science trop sûre d’elle-même, on parle de démarche « scientiste » foi dans la science. Du point de vue scientifique sa théorie est inexacte. il est faux de dire que les criminels présentent des traits anatomiques particuliers. Lombroso prétendait avoir une démarche scientifique mais cela a été réfuté par la suite.
Lombroso néglige les facteurs psychologiques et sociaux. Il a entendu les critiques à son encontre car dans les dernières publications il a pris en compte un peu ces facteurs. Lombroso ne réfléchit pas sur la notion de passage à l’acte, le passage à l’acte est un objet d’étude important pour les criminologues contemporains.
Que reste t-il de Lombroso ? :
Il reste la théorie positiviste. Lombroso est le père de l’école positiviste ses disciples sont Ferriet et Garofalo. Ils s’appuient sur le concept de dangerosité ou d’état dangereux. L’école positiviste italienne va proposer des mesures de défense de la société. D’ailleurs il y aura l’école de la défense sociale qui est le fruit de l’école positiviste. Lombroso a été à la naissance de la doctrine positiviste qui a eu des conséquences sur différentes législations pénales.
Les positivistes considèrent que l’homme n’est pas libre, l’homme est déterminé par des forces qui le dépassent. On parle de déterminisme. « L’homme agit comme il sent et non comme ils pensent ». Ces positivistes pensent que le libre arbitre n’existe pas. Les positivistes remettent en cause la notion de culpabilité. La question n’est pas de savoir si le mec est coupable mais s’il est dangereux. La question de la faute ne les intéresse pas, il s’agit de savoir quelle mesure appliqué au criminel pour protéger la société. On peut avoir un individu qui a commis un acte peu grave mais s’il est très dangereux on pourra l’enfermer sans limite et inversement pour un criminel qui a commis un crime grave et qui au final ne serait pas très dangereux. Il y a chez eux un refus de l’abstraction philosophique et juridique. Ils proposent des mesures individualisées on parle de sanction et pas de peine exemple : privation de liberté à durée indéterminée, pour les infractions les moins graves ils proposent une simple réparation.
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