Les écrits professionelles
Par Andrea • 20 Juin 2018 • 2 413 Mots (10 Pages) • 452 Vues
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Nathalie Matthieu dans son ouvrage Maitriser les écrits du social, dit qu’aucun écrit d’un travailleur social n’atteindra son objectif s’il ne tient pas compte des attentes du destinataire. L’écrit professionnel s’inscrit dans un contexte particulier avec des attentes particulières.
Face à une situation donnée, des écrits doivent être produits afin d’informer les décideurs/responsables dans les meilleurs délais. Ces écrits peuvent être suivis de décisions d’intervention ou de modification de prise en charge.
L’importance de la langue et du style est fondamentale à chaque écrit, véritable objet social qui donne la faculté de communiquer et d’exprimer ses pensées.
- Problème posé par l’auteur : à quelles questions cherche-t-il à répondre
Quelle est la nature de ces résistances et de ces empêchements à écrire ? S’agit-il uniquement de difficultés propres à chacun d’entre nous, face à l’écriture ou bien, y a-t-il autre chose que la fonction de l’écrit professionnel empêcherait ?
Qu’est ce qui rend ces écrits professionnels si difficiles à rédiger ?
Qu’elle type d’écriture concernerait spécifiquement un travailleur social dans les domaines éducatifs et de la santé, contribuant à ouvrir les diverses approches des situations collectives et individuelles dont il a la responsabilité ?
Comment rendre par l’écrit une situation sans fixer un individu à une représentation qu’il n’est déjà plus lui-même ?
La relation de confiance à l’usager et les devoir de rendre compte que la loi leur impose, quelle marge de manœuvre pour les intervenants sociaux?
Nathalie Matthieu dans son ouvrage Maitriser les écrits du social, apporte des pistes de réflexion. Elle dit qu’il ne s’agit pas de bien écrire, mais de rédiger un document qui contient les informations nécessaires au destinataire pour traiter l’information et prendre une décision.
Dans les témoignages, les personnes interrogés trouvent que les écrits professionnels son teintés de préjugés, de jugements de valeurs et des imprécisions quant aux démarches en cours.
- Références contextuelles, sociales, historiques, culturelles & bibliographiques
- CHAPITRE I
Paulette Bensandon fait référence à de nombreux psychanalystes, écrivain, critique, psychiatre et philosophes comme Michel Foucault (Annexe) sur la notion d’auteur, comme Hélène Cixous (Annexe) sur la notion de perte et elle s’appuie sur le travail de Sigmund Freud (Annexe) pour aborder la notion de plaisir. Elle fait également référence à Laurent Cornaz (Annexe) pour évoquer le statut de transmission en s’appuyant sur l’une de ses études, puis elle fait référence à Roland Barthes (Annexe) et Umberto Eco (Annexe) qui décrive la jouissance et le plaisir comme une nécessité à l’écriture. Dans l’ensemble du premier chapitre, l’auteur fait également référence à plusieurs lois. Elle énonce en début de chapitre les Lois du 24 juillet 1889 (protection enfant mal traité, ou abandonnées) et du 19 avril 1898 (relative aux actes violents et cruels). Ces deux lois fondamentales permettant de situer la période ou l’intervention judiciaire se positionnent par rapport à l’autorité paternelle, dans une logique de contrôle et de sanction à la suite d’un passage à l’acte.
- CHAPITRE II
Dans le second chapitre, l’auteur fait référence une première fois à Sigmund Freud en faisant un lien sur l’écrit le bloc-notes magique pour illustrer l’inconscient et la lettre. Cette parution a permis à Jacques Lacan (Annexe) d’élaborer sa théorie de la lettre. Ensuite elle aborde les notions de style et de langage, à travers un propos de Roland Barthes, qui nous dit, que le style est enfermé dans le corps de l’écrivant, qu’il est une éruption qui définit la singularité de chacun face à un travail de rédaction. Puis lorsque l’auteur vient à écrire sur le manque et la séparation, elle s’appuie sur un ouvrage d'Hélène Cixous, la venue de l’écriture, paris, Union générale d’édition, 1977. À travers cette œuvre elle décrit la perte comme expérience douloureuse, qui amène une modification du sujet qui n’est plus le même après l’action de séparation. Paulette Bensandon ajoute une notion psychanalytique en s’appuyant sur une expérience de Sigmund Freud. La jouissance est un point qu’elle aborde, en basant son propos sur un séminaire concernant l’éthique de la psychanalyse de Jacques Lacan. Elle s’appuis sur une citation de Marguerite Duras (page 83) afin d’illustrez cette notion. Elle aborde en fin de second chapitre, la question de la transmission, à travers l’approche de Laurent Cornaz dans son ouvrage L’écriture ou le tragique de la transmission. Elle s’appuie sur la métaphore paternelle de Sigmund Freud pour illustrer la question de la transmission.
- Appréciation personnelle sur l’ensemble des lectures
- Intérêts trouvés à la lecture et éventuelles difficultés rencontrées
L’auteur définit clairement la pratique d’un travailleur social, quand il exerce une mission de protection de l’enfance ou une prise en charge soumise à un mandat. Les notions fondamentales de prise en charge et de travail en équipe sont expliquées avec un vocabulaire simple.
L’auteur a tenu à mettre l’accent sur la définition des différentes mesures, en précisant l’organisation, les missions et la finalité des prises en charge. La place de l’écrit professionnel et aborder de sa rédaction à sa validation. L’auteur met l’accent sur le but de l’écrit, qui est de rendre compte, d’informer, dans un but de traçabilité et de réajustement.
- Critiques personnelles
L’ouvrage peut rendre compliqué la projection de l’écriture professionnelle dans d'autres contextes, et tant très centré sur le champ de l’inadaptation, et plus précisément au sein d’un service ayant pour mission la protection d’enfants ou adolescents en situation de danger.
Si le lecteur n’a aucune connaissance sur le champ de l’inadaptation, cela peu rendre la lecture difficile.
- Raison de ne pas lire ces textes
Malgré les différentes
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