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Le paratexte est l’ensemble des éléments qui entoure, présente, et commente le texte

Par   •  26 Février 2018  •  1 519 Mots (7 Pages)  •  591 Vues

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que vivent les enfants.

3) Depuis XIXème siècle, l’histoire de la jeune délinquance n’a cessé d’évoluer, le rapport éducation-répression des enfants aussi.

En 1860, la jeune délinquance est enfermé, châtié, puni, exclus et soumis pendant de longues années dans des colonies pénitentiaires qui ne cessent de se créer.

En 1890, les lois évoluent et permettent la création du tribunal pour enfants et le travail sur la psychologie des enfants. Cependant les colonies pénitentiaires existent toujours, et la violence envers les enfants est toujours présente, ce qui est d’ailleurs dénoncé. En 1938, il y a eu la révolte de la jeunesse dans la colonie pénitentiaire de Belle-Île. Les journalistes dénoncent alors la violence dans ces établissements, ainsi ils font prendre conscience à l’état et à la population du problème. Cela entrainera la proclamation de lois, comme la dépénalisation du vagabondage et de leur éducation plutôt que de l’enfermement, et la création de réforme. Les adolescents sont alors remis dans le cycle de l’enseignement professionnel. Mais ce n’est que 20 ans plus tard, qu’on voit ces institutions se détacher de la prison.

Pour finir, notre époque actuelle ne cesse d’évoluer également en ce qui concerne la jeune délinquance. Deux ministres français en 2002, Nicolas Sarkozy et Luc Ferry, ont souhaité créer de nouveaux centres fermés, ce qui implique plus la répression que l’éducation de ces jeunes.

4) Les thèmes communs aux trois documents sont les enfants et les maisons de redressement. Pour illustrer leurs dires, les auteurs ont utilisé l’exemple de la célèbre institution de Belle-Ile-en-Mer, maison de redressement et lieu de révolte des adolescents en aout 1934. En effet, les enfants considérés comme des mineurs délinquants, sont enfermés dans ces maisons de redressement.

Tout d’abord, selon Jacques Bourquin « l’image de l’enfant pauvre et vagabond (…) est remplacée par celle de l’enfant criminel ». Les enfants subissent de violents traitements. En effet, ils sont traités et enfermés comme des animaux. Par exemple l’auteur évoque le fait que les dortoirs soient semblables à « des cages à poules grillagées » et que dans les maisons de redressement, il est question de « dressage » et de « soumissions » de l’enfant. Le titre du poème de Jacques Prévert « Chasse à l’enfant » montre également que les enfants sont comparés à des bêtes. Enfin, le nom du film « Les Vauriens » est également évocateur, puisqu’il montre l’image de ces jeunes enfants des maisons de redressement.

Ensuite, les auteurs marquent un sentiment d’injustice envers ces maisons de redressement. D’après le film « les Vauriens », le père d’un personnage du film « abandonné par ses parents, fut interné manu militari dans l’une de ces colonies pénitentiaires » ce qui montre que, les enfants soient coupables ou non ils peuvent se retrouver dans ces centres où ils subissent des violences qui sont injustes. Emmanuelle bouchez écrit dans son article « des gamins de toutes trempes, du simple chapardeur au violeur pervers était enfermé ensemble à Belle-Île » Il met en avant le fait que des innocents se retrouvent dans le bagne de Belle-Ile-en-Mer avec de véritables criminels. La violence et la peur sont donc omniprésentes. Les enfants subissent beaucoup de violences physiques, ils sont maltraités comme l’évoque Jacques Prévert « les gardiens à coups de clés lui avaient brisé les dents ». De plus, Emmanuelle Bouchez signale que certains enfants décèdent « entrainait souvent la mort des enfants… » à cause de toutes ces souffrances qu’ils subissent.

Enfin, dans ces trois documents l’indifférence totale de la population est assez frappante. En effet dans l’article sur le film « les Vauriens », Emanuelle Bouchez expriment l’indifférence du peuple face aux violences et maltraitance des enfants dans ces maisons de redressement.

Seul un journaliste qui se nomme Louis Roubaud et qui est cité par Emanuelle Bourquin dénonce les atrocités que vivent les enfants. Pour Jacques Prévert la population participe à la « chasse à l’enfant » comme « des honnêtes gens » « les gendarmes, les touristes, les rentiers et les artistes » pourchassent eux aussi les enfants sans se soucier des raisons qui les ont poussés à s’enfuir.

Les peuples ne se préoccupaient donc pas des conditions de vie de ces enfants enfermés dans « des prisons qui ne disent pas leurs noms ». Cependant d’après Jacques Bourquin dans son article de presse « JEUNES DÉLINQUANTS ENTRE ÉDUCATION ET PUNITION » l’opinion publique va changer après la révolte des enfants enfermés à Belle-Ile-en-Mer.

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