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La société féodale

Par   •  26 Mars 2018  •  4 940 Mots (20 Pages)  •  349 Vues

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- le cas dans lequel le seigneur a été fait prisonnier par un autre seigneur.

- le seigneur marrie sa fille

- le fils du seigneur est armé chevalier

- le seigneur part en croisade, ils se doivent de l’aider à s’équiper.

Le vassal doit aussi conseiller son seigneur en se rendant à la court du seigneur pour résoudre un litige (vont trancher), et le seigneur se contente d’exécuter la décision prise par ses vassaux. Si le vassal n’a pas apporté ses conseils, il s’expose à des sanctions : son fief peut être saisi (confiscation provisoire), en revanche, si le fief est sanctionné définitivement on parle de la commise du fief. Le vassal peut désavouer son seigneur, c’est à dire renoncer à ce lien et aller chercher un autre seigneur.

B. La hiérarchie.

Le duc de Bourgogne comme le duc des Flandres est un seigneur féodale. Le comte de Mâcon qui se trouve au-dessus de lui est devenu seigneur de ban et dirige la région du Mâconais. Le comte de mâcon se reconnaît comme vassal du duc de Bourgogne mais il est tout de même seigneur du duc de Beaujeu, ce qui signifie qu’à côté de la hiérarchie des Hommes existe la hiérarchie des terres, principe de mouvance, c’est à dire la dépendance d’une terre à l’autre. Le fief est donné jusqu’à la fin de la vie et est héréditaire. Si le seigneur meurt, la cérémonie se refait. Dès le XIème siècle cette hérédité des fiefs est mise en œuvre. On admettra aussi le fait que la terre est aliénable. Le fief est désormais un élément du patrimoine : le vassal peut le transmettre. On peut avoir plusieurs seigneurs, mais un seigneur est plus important que les autres : le seigneur lige, auquel le vassal prête serment.

III Les groupes sociaux :

A l’époque il y a trois groupes : les dominants, les dominés et les clercs qui sont généralement très proches des seigneurs. La règle du célibat pour les prêtres est appliquée depuis XIème siècle mais est apparue bien plus tôt : vers le IVème siècle. Les évêques sont généralement à la tête de seigneurie ecclésiastique, ce sont des religieux, ils sont donc un idéal de vie chrétienne, de plus ce sont les seuls à avoir des moyens culturels (lire, écrire).

Les ecclésiastiques vont essayer de mettre un peu d’ordre dans la société, et vont essayer de convaincre les gens de vivre autrement. Ils vont essayer de concevoir un ordre social le seul à avoir plutôt réussi est l’évêque de Laon : Adalbéron qui veut que chaque être humain soit respecté, et pour cela il faut montrer que chacun a sa place dans la société. Il va former trois groupes dans la société : les ecclésiastiques, le groupe de ceux qui combattent (les seigneurs), et enfin ceux qui travaillent. Ce qui est vraiment nouveau c’est de donner une finalité et un sens à chacun. Il ne s’agit pas d’une réalité, mais plutôt d’un rêve, cette organisation sera mise en place par la suite

A. Les clercs.

1) Le clergé séculier et le clergé régulier.

Ce sont des Hommes très hiérarchisés. La hiérarchie séculière tout d’abord, avec le pape (l’évêque de Rome) puis les archevêques et les prêtres. Cette hiérarchie est la plus ancienne. Les évêques ont perdu de leur autorité, car le pape a perdu de son prestige.

Le clergé régulier : les moines, ils se développent au premier moyen âge et suivent une règle : la règle de Cluny qui eut un grand succès. Puis l’ordre des siterces : l’ordre de citeaux, qui est à la fois l’ordre hospitalier. Ces ordres ont un rôle économiques.

2) Leur rôle.

Les clercs prient, donnent l’exemple par leur vie, ils doivent donner l’exemple. Ils exercent le service de la parole, qui est charitable, caritative (distribuent les vivres devant les couvents), et enfin ils sont responsables de l’ordre social : ils doivent proposer un idéal, la paix.

« La guerre est contraire à la volonté de Dieu », phrase que les seigneurs ne comprennent pas bien. Plutôt que d’interdire la guerre, ils vont essayer de lui fixer des règles : le concile de Charroux en 989, qui va faire un premier pas avec deux règles :la paix de Dieu : certaine catégories de personnes doivent être en dehors de la guerre : les femmes, les enfants, les ecclésiastiques (tous les représentant de Dieu). La trêve de Dieu : Le dimanche est considéré comme un jour saint, puis le samedi, puis le vendredi, puis le jeudi. A l’époque on a peur de l’excommunication, qui était de se faire exclure de la vie religieuse.

Les paysans vont solder de l’argent aux évêques pour avoir une sorte de petite armée qui permettra de défendre les terres des paysans. Dès le début du 10ème siècle, dans la région du Puy, un charpentier dit qu’il a vu la vierge, et qu’elle lui a demandé de prêcher la paix. Les gens vont l’écouter et ainsi former une secte (portent des capuchons = capuchonnés), ils ne vont plus jouer aux jeux de hasard, etc. L’évêque accepte de les bénir même s’il trouve cela bizarre. Tous les membres de cette secte sont capuchonnés et donc inconnus, ils prétendent aussi être égaux, mais ils se battent pour défendre la paix.

B. Les guerriers.

Ce sont des professionnels de la guerre (simulée), les tournois qui sont organisés sont beaucoup plus meurtriers que les guerres, l’Église condamne bien entendu ce type de pratiques. Ces guerriers condamnent la mort, et la peur, ils sont donc plein de courage, etc. Pour convaincre ces gens d’arrêter, l’Église va proposer un idéal de la chevalerie : mettre son épée au service de Dieu et de défendre les autres. Pour cela, il faut combattre à cheval, accepté l’idéal de la chevalerie au service de Dieu, on participe à la cérémonie de l’adoubement : un ancien chevalier va frapper le nouveau chevalier (la paumée : gifle contre la nuque). Le monde des chevaliers est ouvert, c’est même un moyen d’accès à l’aristocratie (Xème-XIème l’accès est plutôt facile, mais par la suite cela sera plus compliqué). Le code de bonne conduite entre chevalier contribue à diminuer les tensions.

C. Les travailleurs.

Ce groupe nourrit les autres, ils sont considérés comme inférieurs et sont méprisés.

Les serfs : ne sont pas vraiment des esclaves, mais leurs ancêtres

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