La pathologie de l'anorexie, témoignage
Par Raze • 20 Mai 2018 • 1 114 Mots (5 Pages) • 456 Vues
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Et puis à la rentrée, toutes mes amies ont eu peur. Mais il faut bien comprendre que dans le miroir, l’image que j’avais de moi n’avait pas bougée du tout. Pourtant je ne supportait plus rien, ni les cours, ni la vie le simple fait de marcher était dur. Je pleurait sans cesse, à fleur de peau, car épuisée. Au final je me suis faite hospitalisée, car je ne pouvait vraiment plus. Je pesait 37 kilos. Je pourrait vous énumérer toutes les choses anormales que faisait mon corps mais je ne ferrait pas ici un exposé morbide. Sachez juste que c’est assez douloureux. Tant que l’on est dans la perte on ne sent plus rien. Mais une fois qu’on se réveille toute la douleur déferlé d’un coup, comme une vengeance de notre corps.
Je pense que le plus dur et de se reconnaitre malade. On est persuadé de ne pas l’être, on devient littéralement fou, et on soupçonne tout le monde de vouloir nous « engraisser ». On n’a plus de confiance en rien, plus de but. Quand je suis arrivée à l’hôpital je refusait de manger. Manger c’était impossible pour moi. C’était animale. C’était mauvais, sans que je puisse expliquer pourquoi. Et puis je me suis battue, avec la menace de la sonde, des compléments alimentaires (honnêtement ce truc est très mauvais) et une aide psychologique. Cela fait un an ce mois ci depuis que je me suis faite aidée. 1 ans et demi que je n’ai plus mes règles, et 4 mois d’hospitalisation. Je peut dire que je suis guérie mentalement, physiquement mon corps n’est toujours pas totalement reconstruit, mais je ne suis plus dans la catégorie « famine », donc c’est quand même plus sympa.
Il y a tellement de choses à die à propos de l’anorexie, et encore un million de chose en plus sur la guérison. Mais je vais m’arrêter là, je ne pourrait pas tout évoquer, il y'a à cette maladie beaucoup trop de facettes. Mais ce que je peut dire, c’est que l’anorexie n’est qu’un symptôme d’une destruction plus profonde de soi-même. Mais c’est un symptôme aux conséquence meurtrière, qui peut se déclencher à la suite d’un simple régime. Comme une drogue de l’absence. Alors gardez-vous bien de toucher à cette drogue là!
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