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Christophe Beauloye (Pathologie générale)

Par   •  18 Avril 2018  •  7 913 Mots (32 Pages)  •  515 Vues

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On doit s'intéresser à la probabilité de mourir mais on doit aussi s'intéresser à la probabilité d'avoir un événement!

Tous les événements cardiovasculaires ne sont pas mortels. Je ne meurs pas spécialement d'un infarctus.

Quelle est la probabilité de mourir lorsqu'on a fait un infarctus? 10 %

On doit non seulement évaluer le risque de mourir mais le risque d'évenements aussi: 3X le risque de mortalité.

4% (risque de mourir)x3=12% (la probabilité que j'ai un accident cardio-vasculaire)

Qqn qui est à haut risque cardio-vasculaire c'est qqn qui a plus de 5% de chances de mourir ou plus 15% de chance de faire un accident cardio-vasculaire dans les 10 ans qui viennent.

Les différents facteurs qui vont expliquer cette augmentation de ...

1) âge : plus on est vieux, plus on a le risque de mourir. A l'heure actuel, on meurt encore du coeur. C'est la première cause de mortalité.

2) taux de cholestérol: élement physiopathologique important. Plus le taux de choléstérol augmente, plus on se déplace vers la droite, plus les douleurs augmentent. Plus on augmente son profil de risque.

3) tension artérielle systolique: Plus le chiffre est important plus le risque de mon malade augmente.

4) le tabac: à gauche les non-fumeurs et à droite les fumeurs : le risque est moins important pour les non-fumeurs. Si on fume, c'est presque fois 2.

Homme de 65, haut taux de cholésterol et haute tension artèrielle : 14% de chance de mourir

S'il fume, il aura 26 % de chance de mourir.

5) le sexe: c'est une maladie qui atteint plus facilement les hommes que les femmes. il faut le nuancer, les oestrogènes protègent contre le développement de la maladie athéromateuse mais ces données épidémiologiques sont entrain de changer car les dames comme les hommes commencent à fumer. Les pronostics des maladies cardiovasculaires, une fois qu'on les a, ce seront moins bons chez les femmes que chez les hommes. La différence de sexe, il faut le nuancer.

2 façons de voir les choses, soit

-absolu, j'évalue le risque cardio-vasculaire global de mon patient de façon absolu (différents facteurs et tableaux) => gold standard

-relatif, combien de fois en plus mon risque augmente ?

important: comprendre ce que c'est un sujet à haut risque cardio-vasculaire et bien savoir ce qu'il y a dans les cases du tableau et qui détermine l'influence du risque.

Il y a des choses qui ne figurent pas dans les tables mais qui sont repris dans les recommandations.

Il y a des facteurs qui vont avoir un poids encore plus important dans la détermination du risque de notre malade et ces facteurs faut les connaitre. Il y a des facteurs qui peuvent influencer soit de façon positive soit de façon négative ce risque cardio-vasculaire.

Colonne de gauche: 2 facteurs très important qui tout de suite, sans calculer le risque de notre malade, on peut dire que notre malade est à très haut risque cardio-vasculaire.

Haut risque

- Un patient qui a une insuffisance rénale chronique avec une filtration glomérulaire de - de 60ml/min est un patient qui dès facto doit être considéré comme un patient à très haut risque cardio-vasculaire. Ces patients meurent de façon beaucoup plus importante et ont bcp plus de complications cardio-vasculaires.

- Le patient qui a un diabète de type 2: on doit être considéré à très haut risque cardio-vasculaire. Ce diabète augmente le risque x3 chez l'homme et x5 chez la femme.

Ils sont des patients en rouge vif, il faut faire qqch

Particulière intention

- hypercholéstérolémie familiale: mutation dans des gènes bien codifié, souvent dans des récepteurs de LDL qui entrainent des taux de cholésterol dramatiques.

Il y a aussi des facteurs qui peuvent relativiser ce risque dans le mauvais sens. Un facteur qui fait qu'on porte un peu plus l'attention au malade, c'est pas un facteur qui va faire qu'on est à très haut risque, c'est un facteur qui va influencer la prise de décision, c'est un facteur qui va faire que notre patient soit à risque modéré, c'est le fait que dans la famille il y a des gens qui ont fait des infarctus précoces (-55 ans chez l'homme et -65 ans chez la femme). ça n'a pas le même poids que l'insuffisance rénale chronique ou le diabéte de type 2.

Attire notre attention

Si on mesure le taux de cholestérol, il y a du bon (HDL) et du mauvais cholestérol (LDL).

Si le patient a un taux élevé de bon cholestérol, on peut relativiser son risque et le faire passer à faible risque cardio-vasculaire. Si HDL bas et triglycérides, on peut modifier son risque à l'inverse. Ces facteurs nuancent le risque, on part de l'orange au vert mais pas du rouge au vert.

Cholestérol

Métabolisme de cholestérol

Le cholestérol est lié au lipoprotéines (il ne voyage pas librement dans le sang). C'est une petite particule qui sont constitué de 3 éléments importants:

- 1 monocouche de phospholipide dans lequel on retrouve du cholestérol,

- 1protéine= apolipoprotéine

- 1corps lipidique qui est constitué de triglycérides et d'esther de cholestérol

Des lipoprotéines, il y en aura de plusieurs sortes: elles sont classifiées en fonction de leur taille, en fonction de leur densité, en fonction du taux de cholestérol, en fonction du taux de triglycérides qu'il y a dedans et en fonction de l'apoprotéine qui la caractèrise.

Pourquoi les classifier? Car les consèquences sont complètement différentes. Le fait d'avoir HDL haut ou LDL haut ça n'a pas du tout les mêmes consèquences. Il faut savoir pourquoi l'une est mauvaise

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