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La féodalité.

Par   •  29 Mai 2018  •  5 104 Mots (21 Pages)  •  436 Vues

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- 2ème Cas: Les Flandres

Réussite. Foyer de reprise économique. Le comte s'appuie sur deux nouvelles classes: la classe urbaine, et la classe marchande. Ce sera un exemple pour les capétiens quand il sera temps de reconstruire leur pouvoir.

A coté de ces réussites il y a des échecs. Dans toutes ces principautés on va s'apercevoir qu'il y a une tendance au morcellement, que ces grands commandements débouchent sur des unités de plus en plus petites. Ils se morcellent en comtés. Ce sont généralement les comtés périphériques des principautés qui vont réussir à s'émanciper les premiers. Ce phénomène à lieu sans rupture avec les carolingiens. Les structures publiques restent... c'est simplement à une échelle plus locale. Fin 10ème siècle c'est le comté lui même qui explose en entité plus petites : les seigneuries banales

- Les seigneuries banales

Structure essentielle de l'époque féodale. Transforme les derniers hommes libres en serfs.

- Leurs origines

Vient de l'affaiblissement des autorités traditionnelles: Roi, princes, comtes. Les comtes sont menacés par des voisins ambitieux, n'arrivent plus à se maintenir parce qu'ils ne peuvent plus imposer leur autorité à l'intérieur d'un territoire. Ces zones périphériques qui se détachent du comté sont les seigneuries banales. Elles se multiplient en IDF, en Provence en Aquitaine, en Bourgogne... A la tête de des seigneuries on trouve un seigneur nommé Sire, qui tire sa puissance du fait de son contrôle de forteresse et châteaux forts. Ces châteaux vont passer aux mains d'anciens administrateurs carolingiens, de simples aventuriers ou grands propriétaires locaux. Ils entretiennent leur propre zone d'armes: les Chevaliers qui sont généralement les vassaux des sires. Ces Sires exercent de véritables pouvoirs régaliens et ce par un phénomène juridique d'origine carolingienne : l'immunité(le fait que le roi ait donné à l'origine le pouvoir de lever des impôts...). Au début elle était destiné à l'exerce de pouvoirs locaux, mais désormais, ces seigneurs exercent ces pouvoirs pour leur propre compte.

- Les caractères de ces seigneuries.

Le seigneur 1ère génération, celui qui s'émancipe du comté du prince, est un vrai "terroriste".

- Le terrorisme seigneurial

Les détenteurs de châteaux forts sont devenus les détenteurs du Ban. A ce titre ils ont pvr de contrôle intégral sur les hommes de la seigneurie. Le sire édicte des règlements, administre la justice, perçoit des amendes, protège les hommes de sa seigneuries en leur faisant payer la redevance; il peut exiger de ses hommes le service militaire, l’entretien de son château, les corvées; perçoit les redevances su toute la circulation marchande dans sa seigneuries; il peut frapper monnaie à son effigie. Il essaie de soutirer au maximum ce qu'il peut dans sa seigneurie. Les hommes sont en son pouvoir, In potestate. Ce sont d'anciens hommes libres, des cultivateurs désormais agrégés de force au domaine du seigneur. Toute la production agricole est soumise à la perception du Sire (les brigandages). On va les obliger à ce que les productions aillent vers les greniers du seigneur. Contre l'utilisation de ce grenier et de ses outils ils devront des banalités. Ces cultivateurs sont la main d'ordre forcée du seigneur: on ne leur laisse que le minimum vital. Ils n'ont pas le droit de se marier en dehors de la seigneurie, de transmettre leur bien en dehors de la seigneurie. Dans le courant du 11ème siècle, ces hommes sont devenus dépendants de ces nouveaux maitres: on les appelle les serfs et leur statut est comparable à celui d'esclaves. Beaucoup sont contraints de se soumettre à ce système.

Nous sommes dans une période d'insécurité, or le Seigneur est là pour nous protéger en échange de ce que les serfs lui donne. Ces seigneuries banales vont profiter de ces croissances, de ces nouveaux profits pour se les attribuer.

- Les résistances paysannes.

Il y a des rebellions paysannes. Un Ecclésiastique parle de ces rebellions en disant "le peuple est laids et il est fou". En général se conclu par un massacre puisque les hommes sont désarmés et seuls les chevaliers possèdent des armes.

Il y avait très souvent des corvées (impôt par lequel on impose un travail) sabotées, très peu de rentrée de corvées. Autre moyen efficace: la fuite. Ils fuient pour échapper au brigandage en prenant alors le nom de brigands: ils rançonnent les voyageurs et ont parfois la chance de tomber dans des seigneuries où les conditions de vie sont meilleures.

Finalement tout le monde y met du sien. Les seigneurs vont finir par composer avec leurs paysans. Le terrorisme seigneurial ne durait que le temps la domination. Petit à petit naissait une espèce d'État de droit qui constituait la limite extrême de l'arrogance, la violence, la cupidité, l'arbitraire du seigneur. Cette limite c'est la coutume. C'est en fonction de le limite que les coutumes vont naitre te régir les rapports Paysans/Seigneur. On va rapidement assister à un équilibre qui tient en une chose: le seigneur n'a pas le droit de faire quelque chose contraire à la coutume. Comme elle est modifiable, rapidement les "mauvaises coutumes " vont disparaitre.

Plus un territoire est morcelé plus les coutumes sont différentes. Inversement en Normandie, on en trouve qu'une seule Coutume: LA coutume de Normandie ≠ LES coutumes de IDF.

Section II: le lien féodo Vassalique

Il y a d'abord le lien personnel avec la vassalité et le lien réel avec la féodalité. Multiplication des vassaux+ Fiefs: problème de l'ordre féodo vassalique

- Le contrat de vassalité

Origine austrasienne. A partir du 8ème siècle, institution qui se diffuse sous l'impulsion des Carolingiens. LE phénomène va aller très loin, même dans le Midi. La vassalité procède d'un contrat par lequel un homme libre dit vassal s'engage à entrer sous la domination d'un autre homme libre dit Seigneur. Ce contrat est réalisé par une double formalité.

- L'hommage

Forme

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