LA François Villon, L'Epitaphe aide
Par Ninoka • 2 Novembre 2017 • 1 590 Mots (7 Pages) • 581 Vues
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que plus horrible. Les corps sont les jouets des caprices du vent 2. Le souci du détail : v.6-8. Le poète fait parler les morts. Etat de putréfaction des corps ; cf les 2 participes passés "dévorée" et "pourrie" pour qualifier la chair. + 2 noms pour qualifier les "os" "cendre et poudre". A cela s’ajoute un adverbe "piéça" (depuis longtemps). Les corps se décomposent depuis lgtps ; vers suivant le confirme "os" ce ne sont plus que des squelettes. Répétition des sons "p" et "d", écho sonore avec les 2 termes "dévorée et pourrie" 3. La description macabre : comment les corps sont-ils devenus squelettes ? §3 v21 à 24. Répétition du son "é" dans les participes passés "débués, lavés, desséchés, cavés, arraché" + préfixé "dé" dans 3 mots et 5X "et". Effet rythmique, mouvement de balancier des pendus au gré du vent "et/et/et….". Description organisée en groupes binaires cf v26 Dernier détail au vers 28 ; reprise du vers 23 où le rôle des oiseaux était déjà évoqué. Image saisissante et concrète. Le dé à coudre est un objet quotidien + efficace que "la foudre" et "la poudre" mots avec lesquels il rime On imagine combien de coups de bec ont reçus les cadavres en pensant au nbre de trous d’aiguille dans un dé
description réaliste, saisissante pour faire passer un message
II. La leçon des pendus Poésie didactique : Villon donne une leçon en utilisant un épisode de sa vie. 1. Sort des pendus pourrait être celui de tous "Frères" : pas de bons ou mauvais mais pendus sont avt tt des hommes. Tous les ho sont pécheurs ; les
vivants doivent avoir pitié des pendus v1 à 4. Un jour chacun aura besoin de la miséricorde de Dieu pour lui-même. Refrain de la ballade sous-entend même id. v10 + "confrérie" au v29, mot de la même famille. "nous" = les pendus mais aussi tous les ho "tous nous" v10. Les vivants doivent prier pour les pendus et pour eux-mêmes. A la fin v34-35 pte nuance dans les termes. "Frères humains" est devenu "Hommes" : valeur + générale qui n’est plus située ds le temps "qui après nous vivez" . V s’adresse ici à l’humanité. 2. Idée choquante : sort des pendus guette tout un chacun. V11-14. Villon rappelle toutefois les 2 catégories : les pendus sont des criminels et le reconnaissent aux v12-13 mais ils demeurent "frères" des vivants à qui ils s’adressent. Fraternité : celle de la nature humaine ; nature imparfaite v13-14. Ceux que la justice condamne sont frères de ceux dont les fautes sont moindres ou moins connues. Pendus veulent faire peur aux vivants pour qu’ils ne deviennent pas comme eux. Cf 3è strophe v29. 3. Peur de l’enfer, de la damnation plus encore que de la pendaison ; cette peur scande tte la ballade. Si les vivants n’ont pas pitié des pendus, si Dieu ne leur fait pas grâce, ils iront en enfer. V10, 20, 30 et 35. Enfer à nouveau évoqué dans la 2è strophe. V15-18 : ce qui a déjà été dit au v10 où le verbe "absoudre" exprime la grâce de Dieu souhaitée (tonalité sourde de la rime en "oudre" qui convient avec l’esprit du poème). Habitude au Moyen Age de multiplier les intercessions auprès de Dieu en priant le Christ, la Vierge v16, les saints…ce que le protestantisme condamnera. Enfer à nouveau évoqué dans l’envoi v.32.33. Pour que le diable ne devienne pas le maître des pendus v32. Il faut que Dieu les absolve.
CONCLUSION Qui rappelle la question qui vous a été posée. Fait le bilan de l’analyse et offre un rapprochement avec un autre doc (LA, doc compl, HDA…) Poésie didactique plus que lyrique : Villon ne veut pas parler de lui, de ses sentiments perso (poésie qui n’est pas intime, pas autobiographique). Son but n’est pas de se plaindre de son destin particulier mais d’enseigner aux hommes. Il aborde la q° de l’ho en général ; il met en accusation une société injuste qui se moque des condamnés à mort, de ces pauvres hommes qui n’ont pas trouvé leur place dans son organisation. C’est cela la leçon de cette épitaphe et du cri des pendus. Son œuvre n’est pas d’une lecture facile pour le lecteur d’auj : notes nécessaires. Sa langue (certains mots n’existent plus dans notre langue) demande presque une traduction. Pourtant a inspiré de nombreux artistes : musiciens (Debussy), chanteurs, cinéastes…
Prolongements o Commentaire : Rédiger commentaire complet ou partiel du texte o Dissert : A quoi sert la poésie ? Missions du poète ? o Invention : Ecrire un poème qui défend une cause, qui dénonce un pb de sté en utilisant des images frappantes. OU dialogue entre 2 pers qui n’attendent pas les mêmes fonctions
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