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L'essence comme concept philosophique

Par   •  21 Novembre 2018  •  2 172 Mots (9 Pages)  •  522 Vues

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« Mais être montrées comme médiatisées par autre chose ou fondées » : on doit partir du principe que c'est une chose qui fait que c’est comme ça. Il y a plusieurs dimensions qui interviennent, il ne faut pas rester à la forme globale

« …L’être » : Il ne faut pas se contenter de saisir cette superficie des choses qui est constituées des qualités essentielles, mais il faut relier les qualités qui se donnent à mon regard et les relier à quelque chose qui n'est pas lié à mon regard, il faut qu’elles soient liées à quelque chose de fondé. Il y a donc à l’intérieur même de la chose. Les qualités de la chose renvoient à autre chose.

« Tout n'est pas… d’une qualité a l'autre » : il y a une certaine forme de prise de connaissance de la chose (essence + qualités) mais tout n'est pas encore dit, c'est le principal qui n’a pas été dit. Idée que l’on passe d’une qualité à l'autre qu'on peut les comparer. Mais la vraie chose est à l’intérieur de ça.

« Simple course » : le « simple » signifie que cela est insuffisant et « course » c'est ce qui est rapide, impossible d’être rapide quand détermine l’essence d’une chose. Il ne suffit donc pas de regarder les qualités en courant et sans ordres et sans méthode. Ce qui va me faire progresser c'est de me tourner vers autre chose, vers l’essence

« Mais il y a toujours dans les choses un élément qui demeure, et celui-ci et tout d’abord l’essence » : ce qui dans la chose demeure c'est tout d'abord l’essence.

Attention à ne pas expliquer ce qui est inexplicable, ne pas aller plus loin que le texte quand il n’y a aucun moyen de clarification.

C'est dans ce cas-là qu'est le « tout d'abord » qui est inexplicable

« Demeurer » ce qui ne change pas ce qui reste. Ne jamais fermer des portes à l’avance c'est peut-être là que tout se joue, attention au lien entre les qualités et l’essence.

Au lieu de de laisser la chose se montrer à nous quelle qu’elle soit, on la voit au travers de filtres liés a ce que nous sommes. Elle n'est pas laissée intacte par le regard que nous portons sur elle.

Le présupposé a un sens logique, qu’es ce qui est posé dessous, qu’es ce qui est posé dessous mais qui n'est pas dit ? Nous parlons de chose que nous considérons vraies avant même tout examen. On ne se prononce pas sur la question de la vérité dans le présupposé.

Il y a en nous des choses que nous tenons pour vraies avant tout examen, ce n'est pas dans le champ de ce que nous questionnons. Quand on fait un préjugé c'est qu'on juge à l’avance.

Il faut donc purifier ce regard non neutre sur les choses, notre vision est encombrée. Travail négatif est un travail qui consiste à éliminer les écrans devant notre vision, on doit devenir vierge. On peut se référer à Platon et Descartes dans le discours sur la méthode.

Les pensées qui vont être les nôtres vont refléter ce que nous sommes plus que ce que nous voyons : ce que nous allons dire à propos des choses reflétera beaucoup plus ce que nous sommes que ce que la chose est. Pour être philosophe il faut avoir des paroles et des pensées telles quelles sont le reflet de ce que sont les choses qui se présentent à nous.

On met les qualités de côté on le laisse pas interférer, on fait une extraction du moi pour faire des maths, mes goûts et mes habitudes ne servent arien pour faire des maths. Philosophie, art de formuler ses opinions. Effort supplémentaire à faire par rapport aux mathématiques mais cela va être plus dur de sortir de soi. En philo on touche à des objets qui ne sont pas en rapport avec ce qui me parait évident ou non et a ce à quoi je suis habitué. Le monde des maths est ailleurs. On est délaissé de toutes ces particularités, quelque chose de libérateur pendant un moment, on n’est pas ailleurs on est autrement. On effectue quelque chose comme un dépouillement (extraction de ce que l'on fait d’habitude). On est dans un moi dépouillé de tout ce qui fait que je suis moi.

« Je pense donc je suis » : c'est un « je » universel qui est dépourvu des qualités

C'est quelque chose qui nous change

- L’inutilité de la philosophie

Ce qui n'est pas utile c'est ce qui ne sert pas à satisfaire un besoin

Ce qui est utile c'est ce qui est au service de c'est ce qui est instrument de. Ce qui n'est pas digne d’attention en lui-même mais digne d’attention pour ce qu’il permet.

Ne servir a rien qu’es ce que ça peut vouloir dire

On est en dessous de tous les moyens

Être utile ou servir a =se mettre dans une position subalterne par rapport a quelque chose qui est en dehors d’elle.

Donc "ne servir à rien" est-il si grave ? Dans le langage courant, une chose qui "ne sert à rien" est en dessous du moyen car elle ne permet d'atteindre aucun but = inutilité par défaut.

Inutile par excès = fin, but

Inutile par défaut

Moyen ; Outil ; Instrument

Donc deux visions de l'inutile :

- L'inutile par défaut >> n'a aucune consistance, ne permet d'atteindre aucun but

- L'inutile par excès >> fait l'objet d'un intérêt pour soi-même, il est au-delà de l'utile, c'est à dire qui n'est intéressant que par ce qu'il permet : on s'intéresse au but car il est intéressant pour lui-même. Le but n'est au service de rien, c'est le reste qui est à son service.

Nous ne cherchons pas à atteindre des buts pour eux-mêmes, la plupart de choses que nous visons comme des buts sont en réalité en même temps des moyens. Ils sont des buts tant que nous ne les avons pas mais dès que nous les possédons, ils deviennent un moyen pour obtenir autre chose. On peut constituer une chaîne des moyens -> buts mais quel est le but final ? Qu'est ce qui est désirable et souhaitable en soi ? Ya-t-il une fin, un but tel qu'il soit lui, uniquement but, et pas moyen ? Le bonheur

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