Exposé sur l'excision rebelle
Par Christopher • 2 Septembre 2018 • 1 255 Mots (6 Pages) • 2 479 Vues
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- Les infections, (car plusieurs mères avaient perdu leur enfant à la suite d’infections page 194)).
- Les douleurs intenses ressenties pendant les rapports sexuels, (une femme avait dû fuir son mari car leurs rapports étaient beaucoup douloureux pour elle, car elle avait mal cicatrisé (pages 194-195)).
- La stérilité, (cette femme excisée qui a mal cicatrisé dut renoncer à l’idée d’être mère un jour (page 195)).
- Le décès, (en plus du décès signalé de la petite Noura, un autre cas de décès est signalé dans le roman Rebelle lié à l’excision ; c’est celui d’une dame qui a perdu l’une de ses filles qui a été excisée contre son gré par ses beaux parents (page 195)).
- Sur la société
Les conséquences de l’excision sur la société
- LES SOLUTIONS
Dans la plupart des cas, les conséquences de cette forme de mutilation sont inconnues des populations la pratiquant. En effet, la majorité des femmes excisées qui rencontrent ces problèmes ne savent pas que ceux-ci sont liés à l’excision dont elles ont été victimes petites, ces problèmes ne survenant pour la plupart qu’au moment de la puberté.
C'est pourquoi il est primordial, pour éradiquer la pratique, d'informer les populations sur les conséquences de l'excision, et sur les différents problèmes qui lui sont liés.
- Au plan traditionnel et religieux
Dans Rebelle, roman de Fatou KEITA, une solution et non de la moindre importance est préconisée ; la solution religieuse avec l’intervention d’un homme religieux pour dénoncer cette pratique à la lumière des saintes écritures. Ce religieux devait donc venir affirmer que ces pratiques n’étaient nullement recommandées par Dieu mais étaient véritablement nées de la seule volonté des hommes.
Et l’héroïne du roman, Malimouna se réjouissait d’une telle intervention qui ouvrirait le chemin vers l’abolition de ce rituel.
Nous savons dans le roman Rebelle que la religion occupe une place importante, une véritable sensibilisation venant du religieux pourrait certainement amener les uns et les autres que cette pratique au lieu de valoriser la femme, la détruit dans l’ignorance de tous.
- Au plan juridique
L’excision est illégale dans la plupart des pays du monde. Beaucoup de pays démocratiques interdisent formellement l’excision au nom du respect des Droits de l’Homme, du respect de la personne humaine et de la protection de l’enfance.
Aujourd’hui en France, grâce notamment à Linda Weil Curiel, l’excision est reconnue comme mutilation et considérée comme un crime passible de 10 à 20 ans de réclusion. Comme illustration, on peut citer la condamnation de l’ami de Fanta, l’amie de Malimouna en France dans le roman Rebelle, ainsi que son mari et l’exciseuse après la mort des suites d’hémorragies de leur fille. Cette solution pourrait amener les partisans et pratiquants de l’excision à se faire une raison.
En Afrique, on a recensé 28 pays où se pratique l’excision. Certains ont légiféré, mais les traditions demeurent et la loi n’est pas toujours appliquée. De plus, il est parfois difficile de choisir entre la législation administrative, et le respect des ancêtres…
Cependant, en Côte d’Ivoire dont est originaire l’écrivaine Fatou KEITA, la loi numéro 98-6757 du 23 décembre 1998, portant répression de certaines formes de violence à l’égard des femmes en Côte d’Ivoire se présente comme l’une des solutions les plus dissuasives en plus des campagnes sensibilisations. Cette loi punit l’excision et condamne à des peines d’emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 380.000 à deux millions FCFA. La peine est portée au double lorsque l’auteur appartient au corps médical ou paramédical, et la peine est celle d’un emprisonnement de cinq à vingt ans lorsque la victime en est décédée.
CONCLUSION
La lutte contre l’excision bat son plein actuellement. A l’instar de Malimouna et de son association dans Rebelle, le roman de Fatou KEITA, le combat contre l’excision n’est plus l’affaire de simples femmes car l’excision mais de tous car
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