DIFFUSION DU FRANÇAIS
Par Ramy • 4 Avril 2018 • 19 873 Mots (80 Pages) • 421 Vues
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BIBLIOGRAPHIE p.85
SITOGRAPHIE p.87
LA LISTE DES TABLEAUX p.88
ANNEXES p.89
LA LISTE DES ANNEXES p.90
INTRODUCTION
INTRODUCTION
Dans les pages qui suivent je voudrais traiter d’un problème qui concerne tous les professeurs et les apprenants. Ce qui m’a poussé à m’intéresser à ce problème c’est le fait que je suis correcteur de l’examen de français de KCSE au Kenya depuis 24 ans et chaque année j’ai eu l’occasion de voir de près la performance des apprenants dans cet examen j’ai remarqué que depuis l’année 2003 la performance à cet examen de français a commencé à se détériorer. j'emploie ici le terme de performance dans son sens trivial de « le résultat obtenu dans l’exécution d’une tâche » ; Larousse Maxipoche (2009)dans l'étude présentée ici, il s'agit de l'examen de KCSE (Kenya Certificate of Secondary Education-le certificat kenyan de l’éducation secondaire ; un examen qui est l’équivalent du Bac). Puis, il faut que je précise clairement qu’ici on parle des « résultats » des apprenants dans cet examen. On définit le terme « résultat » dans le même dictionnaire comme « réussite ou échec à un examen ou un concours ».
Tout d’abord, parlons de l’organisation de l’examen de français de KCSE. L’examen consiste en 3 épreuves ; la compréhension orale où l’on écoute et répond aux questions courtes, la dictée où l’on écoute et écrit des phrases correctes et l’expression écrite où l’on écrit deux rédactions sur des sujets donnés dans l’épreuve 1, puis, pour l’épreuve 2 on a la compréhension écrite où l’on lit des passages courts et répond aux questions et la grammaire où l’on fait des exercices de reformulation, où l’on remplit des textes à trous et d’associer des phrases, l’examen oral où l’on lit à haute voix, présente un exposé et fait une conversation pour la troisième épreuve. Dans le cadre de ce mémoire, comme je l’ai déjà signalé dans le titre, je m’intéresserai à la question de la production de rédactions narratives. Comme je l'ai déjà signalé, les résultats
des apprenants dans l’examen de français de KCSE n’étaient pas si bons pendant à partir des années 2000. Peu à peu, les apprenants et les professeurs ont commencé à se demander ce qui se passait avec ce type d’épreuve. Il y avait beaucoup de spéculations qu’on propageait pour expliquer cet état des choses, par exemple l’une des explications avancées était que les correcteurs étaient trop stricts. C’est pourquoi j’ai décidé de regarder la cause de ce problème et j’ai constaté que l’une des causes était la performance des apprenants en production écrite particulièrement lors de l’épreuve de rédactions narratives.
Alors, pourquoi, les rédactions narratives ? Avant de répondre à cette question regardons à la distribution des notes dans cet examen de français de KCSE ; l’épreuve 3 a un total de 25 points, l’épreuve 2 a un total de 30 points. Enfin, pour l’épreuve 1, il y a un total de 45 points. Cela nous montre que c’est l’épreuve majeure parmi les trois épreuves. En plus, en regardant la distribution des notes on voit que la compréhension orale a 15 points, la dictée a 5 points et la production écrite a 25 points qui incluent 10 points pour l’écrit fonctionnel et 15 points pour l’écrit narratif. Ce qui donne le total de 45 points et cela veut dire que cette épreuve est la plus importante parce qu’elle a la majorité des notes. Par conséquent, pendant mon expérience comme correcteur j’ai constaté que si les apprenants avaient de bonnes notes dans la rédaction narrative cela aurait amélioré leur note finale dans cet examen. C’est comme cela que j’ai donc commencé à analyser les problèmes liés à l’écrit des rédactions narratives. J’ai isolé dans mon mémoire le problème des interférences (en particulier en ce qui concernait la syntaxe, la morphosyntaxe et l’orthographe) des L1 comme étant l’une des causes principales de cette mauvaise performance bien qu’il y ait d’autres causes. On peut citer d’autres causes dans le Papier 1 comme dans la compréhension orale et la dictée ; le problème des interférences
phonétiques qui mènent à la confusion des sons pendant l’écoute. Puis, pour l’écrit fonctionnel, il y a le problème de la confusion des formats des rédactions par exemple la distinction du format de la lettre informelle et la lettre formelle. Enfin, pour les rédactions narratives, l'un des problèmes identifiés est lié à la mauvaise compréhension du sujet de la rédaction par l'apprenant, ce qui le conduisait à produire des écrits hors-sujet. En même temps, on trouve des problèmes de la langue comme ceux de la syntaxe, la morpho syntaxe, la sémantique et la lexicographie.
Cela m’a mené donc à poser ma question principale ;
Dans quelle mesure les interférences des L1 contribuent-elles à la mauvaise expression écrite dans les rédactions narratives en français par des étudiants de français au Kenya ?
Puis, j’ai formulé l’hypothèse principale qui est la suivante ;
Sans les interférences des L1 on pourra avoir une meilleure expression écrite dans l’écrit des rédactions narratives chez les étudiants de français au Kenya.
Comme autre hypothèse, j’ai dit aussi que ces interférences gênent la compétence linguistique des apprenants de français au Kenya ce qui est l’une des causes des mauvais résultats dans l’examen final. On verra donc dans ma présentation la question de la compétence en langue française durant les quatre années de l’enseignement secondaire au Kenya. En plus, on verra que la question des interférences de la langue maternelle, le kiswahili et l’anglais (les L1 du Kenya) dans la production écrite des rédactions narratives en français est une question importante en didactique de l’écrit. Alors, comme cela j’identifierai le problème au sein des apprenants kenyans, puis, j’exposerai des exemples dans un corpus des rédactions que j’ai recueillies et enfin, je donnerai mes propositions didactiques pour essayer de résoudre ce problème.
SECTION I
Observations sur le terrain de la recherche
LES
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