Cours d'histoire des Idées Politique
Par Andrea • 24 Octobre 2018 • 31 010 Mots (125 Pages) • 586 Vues
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Aristote à propos de la politique écrit « La Politique » qui rassemble l’essentiel de sa pensée sur la Q. il ya aussi « L’étique à Nicomaque ». Grosse influence de la pensée d’Aristore. Pour lui l’état politique n’est pas un état artificiel mais naturel.
Para 1 : L’état social est l’état naturel
(Société = état naturel donc lien entre nature de l’Homme et la cité). Supprimer ?
La société est pour Aristote un fait de Nature. Cela ne veut pas dire que les Hommes n’ont pas le pouvoir de modifier les Institutions. « L’homme est naturellement un animal politique » selon Aristote. Livre 1 chap 2 de « La Politique »
- La société est achevée car atteint un certain niveau d’autarcie. La famille n’est pas une communauté achevée car elle ne peut parvenir à l’autarcie. Priorité de la famille : procréation et éducation. Pour l’éducation il y a plus que l’enseignement. Les parents ne peuvent assumer seul l’ensemble des compétences nécessaires à l’éducation > la famille n’est pas capable d’autarcie. La cité est achevée car à priori elle est capable de réaliser sa fin : « vivre » puis « mener une vie heureuse ». Donc la société est naturelle et « l’Homme est par nature un animal politique » et celui qui est hors la cité est soit dégradé soit surhumain et il est sans lignage, foyer …
- L’Homme hors cité existe-t-il ? Ont pense à l’ermite à Crusoé. Mais ces cas ne correspondent pas à ce qui dit Aristote > « celui qui est hors cité naturellement » ces gens ne sont pas hors cité dès la naissance. Donc la seule hypothèse possible c’est l’enfant sauvage. Un cas début 19ème s. Mais que vivre et pas « bien vivre ». Et Crusoé s’en sort grâce à ce qu’il avait appris de la société et ce qu’il y a dans le bateau. Un être vierge de toute influence sociale ne peut survivre.
- Les abeilles sont elles des animaux politiques ? Non, leur comportement est inscrit dans leur code génétique. L’Homme animal politique est capable de modifier l’organisation sociale.
- L’Homme à de plus un langage. Les Hommes sont des êtres vivants, ce qui caractérise la vie c’est la naissance, la croissance, la décroissance et la mort. Facultés sensorielles > selon Aristote « sensation du douloureux et de l’agréable » le fait de manifester ces sensations est nommé par Aristote « la voix ». Les animaux n’ont pas un langage si poussé que celui de l’Homme. Il peut signifier autre chose que ce qu’il ressent car il est doué de raison. De cette manière il distingue le juste et l’injuste et d’autres notions de ce genre. C’est le bien vivre.
- Une cité est par nature antérieure à une famille et à chacun de nous. Antérieure et supérieure. De la sorte culture ne s’oppose pas à Nature > nécessité de l’apport des autres > transmission d’un patrimoine (cf langage). C’est la Nature humaine qui fait que l’Homme à besoin de l’apport de ses semblables.
- Pas d’opposition entre l’individu et le groupe. Parler de l’individu seul sans envisager sa dimension communautaire n’a pas de sens. Relation entre individu et groupe social n’est pas envisagé de façon conflictuelle, l’autre n’est pas un adversaire. La société n’est pas un conglomérat d’individus isolés mais composée de personne ayant par nature une dimension collective.
Cicéron, « Officiis ». La cité est le lien le plus fort entre les familles. C’est aussi ce qui implique les devoirs les plus forts.
Para 2 : Le bien commun
Tous les grands sentiments (Justice, Amour…) nécessitent une communauté > sinon ils n’existent pas. Le pouvoir doit donner une direction c’est pourquoi il est gardien du bien commun selon Aristote. Pas de contradiction entre bien commun et bien propre de chacun selon Aristote. Car l’Homme est un animal social, le bien commun que vise le pouvoir principe sert en vérité le bien véritable de chacun. Aristote insiste sur la notion de vertu. L’Homme est épanoui en satisfaisant ses désirs sensibles mais écoutant la raison > nommé la vertu pas les philosophes, c’est le sens de l’équilibre. Ex : la générosité est à l’équilibre entre avarice et prodigalité > cf « Ethique à Nicomaque ».
La société doit assurer le bien vivre cad favoriser l’exercice par tous de la vertu. Le bien propre n’est pas la satisfaction d’un bien personnel. Ex : une famille > avec donc un bien commun. Un WE il ne fait pas beau, les enfants veulent regarder un film. La maman veut regarder un film autre. Le papa veut regarder le rugby. Chacun poursuit un obj perso pas mauvais. Ici pas 3 écrans. C’est à l’autorité de décider que faire. Elle ne doit pas penser à la volonté de chacun mais au bien de la famille. L’effort demandé aux autres est utile pour celui qui fait l’effort. Bien propre car facilite la vie collective.
Le bien commun politique exige 4 conditions : l’unité, l’amitié, la Justice, le règne de la loi comme dit Aristote.
- L’unité. Pas de bien commun si absence de commun, de sens de la communauté. So absence de partage. Ex : montée dans une rame de tram bondée > tous les gens ne constituent pas une société. Si accident les gens se parlent. Une cité se caractérise par le sentiment d’avoir une même destinée.
Ainsi les familles ont le sens du renouvellement des générations. L’unité est souvent vécue de manière spontanée. Ex : des gens de même nationalité se retrouvent à l’étranger. Partage d’un héritage commun. Quand pas d’unité la société est en danger.
- L’amitié. Dans la pensée d’Aristote c’est important. C’est un besoin humain fort. Car du point de vu politique l’amitié assure la concorde, la paix, facilité la générosité. Elle est pour Aristote un complément de la Justice.
- La Justice. Définition : fait de donner à chacun ce qui lui revient. Quand pas de Justice, risque de G civile dans le pire des cas. Pour Aristote Justice commutative (=géométrique) ou distributive (=égalité arithmétique). Vérifier.
Pour Aristote plus il ya d’amitié moins il ya besoin de Justice. Car « tout est commun entre amis ».
- Le règne de la loi. Fait d’avoir de bonnes lois. Cela suppose pour Aristote que le droit naturel soit respecté afin que les lois soient conformes à la Nature humaine.
Cette conception Grecque va être reprise par BCP d’auteurs romains > Cicéron.
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