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Analyse de situation EPSM

Par   •  22 Août 2018  •  1 889 Mots (8 Pages)  •  618 Vues

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Suicide : Il s'agit de « mettre volontairement fin à ses jours ; Cette décision peut être progressive, le résultat d'un lent processus autodestructeur ».Pour le distionnaire médiacle de l'académie de médecine, compte tenu de « l'impréssision des données épidémiologiques recueillis, il reste que 30 à 70% des suicides sont liés à un état dépressif, avec un taux de 60% le plus souvent cité » (cité du dicntionnaire des concepts en soins infirmiers de Christine PAILLARD)

Anhédonie : C'est la perte de la capacité à éprouver du plaisir. On la retrouve dans la dépression, dans la schizophrénie, et chez certain toxicomane. U.E 2.6 Psychopathologie

Humeur dépressive : Elle correspond à un sentiment de détresse et de désespoir caractérisé par une modification plus ou moins longue de l'humeur du sujet. UE 2.6 Psychopathologie

Passage à l'acte : Strictement ,il doit être différencié, en psychanalyse, de l' « acting-out » en ce sens qu'il est coupure, rupture radicale de la relation à l'autre. Là où le passage à l'acte est une séparation brutale, une sortie de scène, l'acting-out est un message avec un destinataire, une montée sur scène.

Analyse de la situation :

Cette situation auquels j'ai été confronté m'a destabilisée. En effet, ma réaction a été, je trouve, plutôt bien adapté pour la situation malgré mon premier cas de patient voulant se donner la mort.

Tout d'abord, le fait de prioriser cette patiente à cet instant et non l'apprentissage sur une injection intra-musculaire, m'a permis de valoriser mon acte. J'ai également su garder mon self-control et ne pas paniquer à ce moment précis.

Cette dame ayant un syndrome, une humeur dépressive, souffre alors d'anhédonie comme vue ci-dessus ; elle ne prend plaisir à aucune chose de la vie. Ce qui à -en partie- à favoriser son passage à l'acte. De plus, il est également favorisé par les antidépresseurs lors d'un début de traitement car cela diminue le ralentissement psychomoteur et provoque généralement une extériorisation de l'angoisse et du passage à l'acte.

Lorsque j'ai proposé de parler calmement à la patiente dans sa chambre : elle a pu extérioriser certaines de ses angoisses ; dont celle de la peur d'aller en chambre d'isolement. Je l'ai ainsi rassurer vis-à-vis de ça et je lui ai informé de ses bienfaits et qu'il n'était que appliqué sous prescription médicale. Malgré tout, la discussion n'a pas duré longtemps, du fait dans un premier temps de son état d'agitation mais également du peu de confiance qu'elle avait à mon égard. Il faut savoir que Mme D fait très peu confiance au personnel hospitalier. D'une part car elle ne s'y sent pas à sa place et d'autre part, car elle a été hospitalisé contre son gré. Elle est alors en perpétuelle persécution vis-à-vis de l'équipe soignante.

En effet, la confiance qui est « cette estime de l'autre (ou d'u groupe ou d'une institution...) favorise la parole ou l'abandon de soi de façon ponctuelle, durable, fraternelle ou regrettée. Dans un contexte soignant, la confiance induit l'assurance de la qualité des échanges sauvegardées dans un espace protégé » (cité du dicntionnaire des concepts en soins infirmiers de Christine PAILLARD). On remarque dans cette situation, que le cas de Mme D est différent. La qualité des échanges sont compliqués, ainsi que le dialogue dans la relation soignant-soigné, car une relation soignant-soigné induit normalement l'intervention du soignant « en faveur d'une personne en joignant ses efforts aux siens, dans le but de faire favoriser un soin, un dialogue mature, une prise de consience » (cité du dicntionnaire des concepts en soins infirmiers de Christine PAILLARD).

A l'EPSM, malgré un suivi médicamenteux , chaque patient peut-être à même de réagir de façon contraire à son comportement habituelle. Il s'agit alors de faire un suivi particulier de chaque patient, de façon continu. Dans cette situation, l'échange, même partiel était à prescrire. C'est ce que j'ai fait, suivie de l'infirmière. Pour finir, dans cette situation il était inpératif de veiller sur elle, jusqu'au nouveau diagnostic du psychiatre.

Conclusion :

Pour conclure, mes acquis durant ce stage et ma connaissance du dossier de la patiente, m'a permis de réagir au bon moment. Sans nier le faite que certains point étaient en ma faveur, comme le faite que la passerelle soit haute et que de grandes baies vitrés entourent la passerelle. Mais aussi que Mme D. ne réagisse pas de façon violente à mon égard pour avoir voulu lui venir en aide.

Si je devais être amené à rencontrer une situtaion simialaire, j'adopterai le même comportement, cependant je l'adapterai à chaque patient, car chaque patient est unique.

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