Vincent Von Gogh
Par Andrea • 4 Octobre 2017 • 1 401 Mots (6 Pages) • 569 Vues
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alors penser qu’il est possible pour lui de se libérer de sa douleur quotidienne par le biais de l’art, tout comme l’écriture. En effet, la peinture lui permet de se confronter à la réalité de sa vie pour parvenir à mieux s’en libérer, cette citation écrite par lui-même traduit ce que je viens de dire « on dit et je le crois volontiers, qu’il est difficile de se connaitre soi-même mais il n’est pas aisé de se peindre soi-même ».
En conclusion, tout dans ce tableau puissant est le symbole de l’agitation intérieure et de l’intensité des sentiments qui habitent Von Gogh, il révèle l’image d’un homme qui veut se battre avec ses peurs intérieures
V/Avis personnel
Personnellement j’ai beaucoup apprécié cette œuvre, car c’est la première fois que j’ai été touchée par un tableau, c’est pour cette raison que j’ai décidé de vous la présenter aujourd’hui. En effet, la puissance saisissante de ce regard oblique qui nous cherche et nous fuit à la fois, m’as fait ressentir l’émotion du cri déchirant qui habite ce peintre dont la vie fut pleine d’échecs et de déceptions, et cet autoportrait m’as réellement plongé au fond de l’âme de Von Gogh, grâce à une simple peinture, il a réussir à m’émouvoir. Par ailleurs, quand je vois cette œuvre, je vois un homme déchiré par quelque chose en lui-même. J’ai également aimé le fait qu’il nous ouvre son âme ce qui lui donne un sentiment de vulnérabilité et nous fait éprouver de la compassion, cet autoportrait m’as réellement donné envie de l’aider à combattre son déséquilibre mental.
VI/Ouverture
Pour terminer, comme ouverture, j’ai décidé de vous parler d’un tableau d’Edvard Munch réalisé en 1893 et s’intitulant « le cri », lui aussi est un autoportrait dans lequel Munch traduit ses obsessions, on le voit au premier plan en train de tenir sa tête, en outre on constate que l’effet d’enroulement du tableau agit tel un tourbillon d’angoisse et de tourments, c’est une sorte de cercle vicieux auquel on ne peut pas échapper. Le lien avec l’autoportrait de Vincent est que, cette œuvre exprime également la solitude et le tourment intérieur du personnage, où celui-ci regarde le spectateur afin de mieux le faire participer à sa douleur et tout comme Van Gogh, dans sa toile Edvard Munch a utilisé la technique de l’expressionisme.
Et ma seconde ouverture est un autoportrait de Frida Khalo, nommé « la colonne brisée » et confectionné en 1944. Son autoportrait, représente une femme fendue au milieu d’elle- même qui laisse voir ce qui semble être sa colonne vertébrale, représenté par une colonne antique fissurée symbolisant une grande fragilité, on voit aussi des clous omniprésents sur l’ensemble de son corps, ce sont les endroits où elle souffre. Elle semble vouloir montrer au monde entier sa douleur : ses blessures sont insupportables, cela est accentué par les larmes coulant sur son visage et tout son corps est touché par sa maladie, car à la suite d’un accident elle a du porter un corset en fer pour soutenir sa colonne vertébrale. Le lien avec l’autoportrait de Van Gogh est que, dans son œuvre Frida essaye de se battre avec sa maladie et ses douleurs physiques, tout comme Van Gogh qui essaye de se battre avec ses douleurs morales. De plus, les 2 personnages restent avec la tête droite pour montrer qu’ils essayent tant bien que mal de vaincre leurs souffrances respectives.
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