Les Meninas - Diego Velasquez
Par Junecooper • 7 Juin 2018 • 1 460 Mots (6 Pages) • 702 Vues
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point de vue est frontal et le cadrage est un plan rapproché «taille».
QUESTION VI
-Dans « Les Ménines » de Diego Velasquez:
La scène se passe au Palais Royal de Madrid en 1656. Nous pouvons voir neuf personnages. Là où la lumière tombe, Marguerite-Thérèse se tient avec à ses côtés, deux demoiselles d’honneur, Lune agenouillée, l’autre faisant une révérence. À droite une petite dame avec à ses cotés une enfant posant son pied sur le chien.
Diego Velasquez qui regarde droit devant lui avec ses pinceaux et sa palette dans les mains. Au fond, un homme apparaît dans l’entrebâillement d’une porte. On voit aussi le roi et la reine qui ne sont visibles que dans le reflet du miroir suspendu au mur.
Tous sont habillés avec des costumes de leur époque. Divers tableaux sont accrochés aux murs. L’œuvre nous montre Velasquez en train de peindre un tableau, ont peut penser qu’il peint le roi Philippe VI d’Espagne et la reine Marie-Anne. Ces personnages se trouvent en dehors de la scène, mais sont intégrés dans le tableau grâce au jeu de miroirs.
-Dans la photographie de Thomas Truth:
On voit des jeunes probablement des lycéens filles et garçons vêtus à la mode de l’époque avec des t-shirts, chemises de toutes les couleurs. Ils sont au musée devant le tableau «Les Ménines » avec leur professeur; une dame habillée de bleu sur la gauche. On comprend, de par leurs gestes et attitudes que certains sont plus intéressés que d’autres. Au fond contre le mur, on voit le tableau « Les Ménines » ainsi qu’une femme. On peut supposer qu’il s’agit de la dame qui s’occupe du musée.
-Dans le photographie anonyme:
On voit un homme aux cheveux gris, portant des lunettes et une écharpe bordeaux. Son regard est dirigé vers la photo de Thomas Struth.
QUESTION VII
-Pour la première œuvre « Les Ménines »: évocation directe d’un espace au-delà du champ de vision mais continuité avec le lieu où se passe la scène représentée et/ou figurée.
La porte ouverte nous laisse imaginer une autre pièce. Evocation indirecte d’un espace hors du cadre de l’œuvre mais en continuité avec le lieu où se passe la scène représentée et/ou figurée.
Mise en abîme dans une œuvre d’un ou plusieurs espace représentés et/ou figurés. Ici les tableaux sur le mur. Renvoi à l’espace du spectateur lié directement à la scène représentée et/où figurée où au tableau. Le reflet du couple dans le miroir.
-Pour la deuxième œuvre de Thomas Struth: l’espace représenté et/ou figuré dans un tableau. Le tableau de Velasquez se trouve dans la photo.
-Pour la troisième œuvre: mise en abîme dans une œuvre de l’espace réel du spectateur. Une œuvre est représentée dans une œuvre.
QUESTION VIII
-Dans l’œuvre « Les époux Arnolfini » de YanVan EYCK on a un renvoi à l’espace du spectateur lié directement à la scène représentée et/ou figurée ou au tableau lui même. Dans l’œuvre de Velasquez l’image du couple royal est reflétée dans le miroir.
-Dans l’œuvre Willy Ronis « Dimanche au Louvre » on voit une mise en abîme dans une œuvre de l’espace réel du spectateur comme dans la photographie de Thomas Struth.
-Dans l’œuvre de Van Hoogstraeten « Vue d’un couloir » on a une évocation directe d’un espace au-delà du champs de vision mais en continuité avec le lieu où se passe la scène représentée et/ou figurée. Comme dans le tableau « Les Ménines ».
QUESTION IX
-Dans le collage de Richard Hamilton il y a une évocation directe ou indirecte d’un espace lointain sans lien évident avec la scène représentée et/ou figurée. La télé, le journal, la lettre.
-Dans l’œuvre « Vue d’un couloir » de Van Hoogtraeteen on a une imbrication/articulation successive de différents espaces représentés et/ou figuré on voit sur l’œuvre un long couloir, différents espaces qui vont aussi sur les cotés.
-Dans « La lettre d’amour » de Vermeer on a une évocation indirect d’un espace lointain mais en lien avec la scène représenté et/ou figurée la lettre reçue vient d’ailleurs mais elle est adressée à la femme qui est en train de la lire.
QUESTION X
A-On peut voir que ces oeuvres ne sont pas de simples formes où le peintre décide d’y mettre une couleur aléatoirement, il y a des espaces distincts, des champs bien défini où l’on observe une multitude de détails. Thomas Struth en prenant la photo du tableau « Les Ménines »lui a donné encore plus d’importance. Et on peu dire pareil pour la photo anonyme.
B-Je pense que le spectateur a un rôle primordial, car sans lui l’Art ne prendrait pas toute sa dimension et ne servirait à rien.
La photo de Struth nous le montre avec ce public face à l’œuvre.
Je trouve amusant le concept de la photo anonyme car cela nous renvoie à nous même, à la possibilité que nous puissions y figurer. Nous regardons un homme, qui regarde des personnes, qui regardent à leurs tours un tableau ou les personnes nous regarde. Et le tableau de Velasquez nous renvoie à un
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