El Ingenio - Diego Rivera
Par Plum05 • 14 Mai 2018 • 902 Mots (4 Pages) • 6 156 Vues
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La lumière de ce tableau illumine le cheval pour souligner sa couleur blanche qui symbolise la richesse ainsi que la supériorité.
Au second plan : Les esclaves tirent une charrette avec un poids assez important. Ils exécutent le travail des animaux, Diego Rivera peut ainsi montrer l’animalisation.
Ils sont dénudés, pieds nus et courbés ce qui met l’accent sur le sentiment de soumission.
Le négrier représente la force, la violence et le pouvoir. Il a une lance, un fouet et il surveille les esclaves.
Au troisième plan : Les esclaves sont au service du maître. Il y a deux gardiens pour ne pas que les esclaves attaquent le maître.
Le maître se trouve sur un hamac en train de dormir et se situe au centre du tableau.
Au haut, il y a la vierge et un enfant, Jésus qui représente la forte présence de la religion, en l’occurrence le catholicisme
On peut observer sur cette fresque une pyramide. Au sommet de cette pyramide, il y a la vierge et à la base, les esclaves. Cette pyramide représente la hiérarchie.
A gauche, les esclaves coupent de la canne à sucre et à droite, les autres sont en train de travailler.
III/ Conclusion
Cette fresque de Diego Rivera dénonce l’esclavagisme et critique les colons. Les « hommes blancs » de ce tableau représentent les Espagnols qui ont exterminé tout d’abord les indiens puis les noirs venus d’Afrique.
Diego Rivera critique également le pouvoir de la religion et la conversion forcée au catholicisme.
Grâce à cette œuvre, les gens n’oublient pas le passé et l’atrocité qui a été faite. J’ai choisi de présenter une autre œuvre qui est en relation avec ce thème, c’est une gravure de Carlos Julia nommée « Esclaves au travail, au Brésil » datant de 1775. Cette œuvre est aujourd’hui conservée à la bibliothèque nationale de Rio de Janeiro au Brésil. Ces deux œuvres traitent le même thème. Les esclaves sur l’œuvre de Carlos Julia exécutent également un travail pénible (ils lavent des diamants) dans une région minière, région du « Minas Gerais » et sont surveillés par des gardiens appelés « feitor » qui sont des contremaîtres blanc.
On retient dans cette œuvre la violence qui a existé et la maltraitance envers les hommes de couleurs noire et donc la puissance des hommes blancs et de la religion.
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