La photo au 19ème

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Naît alors une mode, qui influencera énormément la société. Les hautes classes voyant le portrait devenu accessible à tous sont mécontent car avant, un portrait était hors de prix et donc inaccessible. C’était leur privilège de distinction. Ils qualifient la photographie d’art populaire et ne se désistent pas d’intérêt pour la peinture mais c’est avec le temps que la photographie de portrait gagne l’estime des hautes classes comme la noblesse et l’aristocratie. Cette mode devient internationale puisqu’elle se repend un peu partout dans le monde au fil des années.

Des noms de grands photographes émergent grâce à l’apparition de ce nouvel art qu’est la photographie notamment Nadar ou Disdéri qui fixent les portraits des plus grandes personnalités de l’époque. Que ce soit des écrivains comme Charles Baudelaire ou Victor Hugo ou de célèbres compositeurs comme Hector Berlioz. L’émergence de l’art de portrait est absolue et domine les autres arts. La photographie impressionne et charme tout le monde de par ces techniques innovantes. Laisser une image précise de son existence est désormais possible pour toutes les classes sociales. Certains qualifient la photo de divine car il est désormais possible de garder et envoyer son portrait facilement dépassant ainsi les droits des hommes.

En conclusion, dès 1839, en France la démocratisation du portrait est importante, celle-ci est due à l’émergence des classes moyennes et également due à l’ère industrielle. L’esthétique importe peu, le plus important reste la distinction sociale qu’accordent les portraits. La photographie va donc permettre l’accessibilité progressive des portraits qui avant étaient peints et hors de prix.