Histoire des Arts-L'Atomium
Par Ramy • 7 Avril 2018 • 2 141 Mots (9 Pages) • 733 Vues
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La construction est constituée de neuf grandes sphères reliées entre elles par des tubes et disposées selon la configuration du système cubique centré. En ce qui concerne les tubes, ils symbolisent les forces de liaison entre les différents atomes,
La structure cubique centrée (cc) est un type de structure cristalline. Elle se rencontre dans tous les métaux alcalins et dans les métaux type baryum, radium, tungstène et le fer à l’état alpha.
Dans cette structure, les atomes sont situés aux 8 sommets d'un cube et un au centre du cube. L’étude du montage de l’Atomium a nécessité l’exécution de 59 plans et l’occupation d’une équipe de dessinateurs pendant un an et demi. Le concept original voulait que la structure repose seulement sur les sphères de la molécule.
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Il était indispensable que l'Atomium soit très solide au départ, la contrainte principale étant le vent. Dans des essais de vent, il fut prouvé que la structure n'aurait résisté qu'à des vents d'une vitesse de 80 km/h, mais des vents de 140 km/h ne sont pas rares en Belgique. Des colonnes furent ajoutées pour assurer la résistance de la structure contre le vent. Il fallait aussi tenir compte du poids des visiteurs.
Le montage de l’Atomium fut une entreprise longue et complexe car il n’y avait pas de grue. Il nécessita l’emploi d’un matériel important : treuils électriques, treuils à mains, mâts, poulies et câbles d’acier.
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Construction
La construction de l’Atomium débute au début l’année 1957 et prend fin en mars 1958. La charpente est en acier revêtu d’aluminium ; elle porte les 9 sphères revêtues à l’origine d’aluminium car leurs concepteurs pensaient qu'elles seraient ainsi mieux protégées contre les éléments. C'était également moins coûteux, ce qui n'a rien d'étonnant pour un bâtiment temporaire.
L’Atomium pèse 2 400 tonnes, mesure 102 mètres de hauteur et repose sur trois gigantesques bipodes. Ses neuf sphères d’un diamètre de 18 mètres furent aménagées par les architectes André et Jean Polak. Ces architectes ont notamment réalisé le World Trade Center de Bruxelles.
Le diamètre n’a bien entendu pas été déterminé par l’agrandissement (soit 165 milliards de fois), mais par la surface demandée pour les salles d’exposition d’une part et par les dimensions réalisables en pratique d’autre part. L’Atomium repose sur une fondation circulaire en béton armé de 12 mètres de diamètre fondée sur des pieux moulés dans le sol.
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III. Rénovation
Cependant, malgré une construction exemplaire, l’Atomium des années 60 ne répondait plus aux exigences du 21ème siècle. Une opération majeure de rénovation et de restauration, entre mars 2004 et fin février 2006, pouvait lui rendre ses caractéristiques esthétiques et structurelles initiales. Ce projet fait la part belle à l’acier.
Tout d’abord, dans le nouveau pavillon d’entrée. Mais aussi, dans les opérations de rénovation des sphères : la peau d'aluminium des 9 sphères étant corrodée, elle a été remplacée par une double peau en acier (acier galvanisé à l'intérieur et acier inoxydable à l'extérieur séparés par 10 cm d'isolant).Ce choix d’un revêtement extérieur inox tenait compte d’une résistance à la corrosion, respect des tolérances lors de l’emboutissage des tôles ; mais aussi, facilité d’entretien et brillance, obtenue par électro-polissage, un procédé qui lui assure un aspect “miroir“ et une surface lisse moins sensible à la pollution. Grâce à l’inox, l’Atomium a retrouvé son brillant d’antan.
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A l’origine, chaque sphère contenait jusqu’à 720 triangles de dimension variable. Pour des raisons d’efficacité, le nombre de ces triangles a été fortement réduit : aujourd’hui, les sphères se composent de 48 grands triangles, eux-mêmes constitués de 15 triangles plus petits, représentation des triangles originels, cela afin de conserver à l'Atomium l'aspect que l'on avait appris à connaître depuis 1958. Cela permet de réduire les risques d’infiltration par une meilleure rigidité et l’étanchéité des structures sphériques.
Le système d’éclairage de 1958 a été conservé, mais a été adapté aux technologies modernes en matière d’éclairage. L’accent a été mis sur la qualité de l’éclairage et des effets de lumière. En 1958, des ampoules ordinaires assuraient l’éclairage. Aujourd’hui, pour la partie extérieure, il s’agit de la technologie LED, caractérisée par 24 LED par point lumineux et plus de 300 points lumineux par boule. Les effets d’éclairage de 1958 sont parfaitement reproduits et les boules peuvent être éclairées en pas moins de six couleurs différentes. Comme en 1958, trois schémas lumineux sont possibles: l’éclairage total des 9 sphères le clignotement des luminaires de toutes les sphères et le clignotement alternatif de tous les luminaires d’un méridien qui symbolise le trajet d’un électron autour de son noyau.
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L’autre gros chantier s’est attardé sur le confort et la sécurité des visiteurs, qui relèvent de l’aménagement intérieur en conformité avec les normes actuelles.
Sur les 9 boules de l’Atomium, 6 boules sont aujourd'hui ouvertes au public.
La sphère de base est consacrée aux expositions permanentes de la naissance de l’Atomium et de l’Expo 58. Les autres boules accueillent des expositions temporaires. Une sphère entière est réservée aux enfants. Sur un autre niveau, tout est là pour accueillir concerts, projections de films, conférences, … Et enfin, une boule est aujourd'hui un restaurant avec vue imprenable sur Bruxelles.
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