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Au voleur - Chinua Achebe

Par   •  7 Juillet 2018  •  1 115 Mots (5 Pages)  •  622 Vues

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Le chef des voleurs : - « Mon ami, pourquoi toi, pas parler depuis là ? Moi, demander si toi vouloir appeler armée, non ! »

- « Ça va ! Maintenant, nous pouvoir parler business. Nous, pas méchants voleurs !!!

Owourou: - « Que voulez-vous de moi ? Je suis un pauvre homme, j’ai tout perdu quand ma case avait brûlé. Pourquoi venez-vous chez moi ? Vous savez où habitent les gens qui ont de l’argent ! Nous…

Le chef des voleurs : - « ça va ! Nous pas vouloir argent tout plein de toi.» Mais nous pas même avoir rien. Donc, conséquent, toi ouvrir ton fenêtre, juste donner seulement à nous 500 mille et nous partir. Sinon, nous entrer dedans ton maison maintenant pour montrer à toi garçon avec guitare-là ! » (Une volée de mitraillette résonna dans le ciel. Adoua et les enfants se remirent à pleurer tout haut.)

- « Ah, madame, pas pleurer encore. Pas raison pour ça. Nous dire, nous bons voleurs. Nous prendre un petit argent et s’en aller partir. Pas méchants, nous pas méchants, vrai ?

Les autres bandits : - « Bien vrai ! » (Répondirent tous en chœur).

Owourou : - « Mon ami ! (avec une voix tremblotante). J’ai entendu ce que vous avez dit et je vous en remercie. Si j’avais 500 mille…

Le chef des voleurs : - « Ecoute, là ! Mon ami, nous pas venir s’amuser pour ta maison. Si nous entrer sans vouloir, toi pas aimer ça. Donc, conséquent…

Owourou : - « Dieu m’est témoin, si vous entrez et trouvez 500 mille, prenez-les et tuez moi ainsi que ma femme et mes enfants. Je vous jure (en touchant sa langue du doigt), au nom de Dieu que tout ce que j’ai dans cette vie c’est 10 000 frs que j’ai économisé durant une année.

Le chef des voleurs : - « Ok, le temps passe vite, toi ouvrir ton fenêtre et sortir 200 mille. Tu vois, nous compréhensible ! Nous se démerder avec ça ! »

(Toute la famille manifestait son désaccord par des bruits variés).

Les autres bandits : - «Lui mentir, cet homme là, lui mentir, lui en avoir argent beaucoup ! Nous entrer dans maison et fouiller bien bien, 200 mille, c’est rien ! »

Le chef des voleurs : - « Vos gueules ! » (La voix du chef résonna comme un coup de fusil dans le ciel et imposa immédiatement silence aux murmures.)

- « Toi là ! Toi donne argent, vite, vite !

Owourou : - « J’arrive ! (tâtonnant dans le noir avec la clé du petit coffre de bois qu’il gardait toujours à côté de lui sur la natte.)

SCENE 2

Aux premières lueurs du jour, tandis que les voisins et d’autres gens se rassemblait pour lui exprimer leur commisération, il était déjà en train de s’afficher avec sa dame-jeanne de dix (10) litres sur le porte bagage de sa bicyclette, sa femme transpirant devant le feu de bois, en train de frire des beignets, tandis que son fils aîné rinçait le restant du vieux vin de palme contenu dans une bouteille.

Owourou (A ceux qui lui exprimaient la sympathie en ne détachant pas les yeux de la corde qu’il serrait) : - « Pour moi, ceci n’est rien ! Est-ce-que j’en avais besoin la semaine dernière ? Est-ce-que c’est plus important que tout ce qui avait disparu dans les flammes ! Qu’il rejoigne tout le reste ! Rien n’arrête le bon Dieu »

RIDEAU

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