La conscience morale n'est elle qu'une forme d'angoisse ?

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et donc le néant et l’inconnu . La conscience morale face à la responsabilité est donc une forme d’angoisse .

Cependant si cette responsabilité et cette liberté sont respectées , la conscience morale peut donner naissance à une forme de liberté . Elle est une expression de la raison pratique .

Tout d’abord si l’on se contraint à respecter la liberté dont nous avons parlé précédemment cela conditionne un accès à une nouvelle liberté . En effet lorsqu’on nous interdit ou lorsqu’on s’interdit soi même on d’auto responsabilise . Si par exemple on s’empêche de manger un aliment qui peut faire du mal , on se prive mais c’est pour notre bien . Mais encore l’invention des relations d’échange entre différents groupes culturel et linguistiques . Au départ il est difficile de se mélanger et d’interagir avec d’autres personnes qui n’ont pas les mêmes habitudes ou les mêmes langues mais finalement ces groupes servent à créer des liens et à se cultiver mutuellement . Le sujet passe donc d’une liberté naturelle et sauvage pouvant aller jusqu’à la destruction à une liberté de culture , ordonnée et plus forte et destiné à fonder d’autres réalités sociales .

En même temps que la conscience morale permet une nouvelle liberté , elle permet aussi un accès possible à la dignité . Ainsi la dignité est un concept de la morale puisqu’elle vise le noyau universel de l’être humain . Lorsqu’on fait des efforts sur soi même pour ne pas voler par exemple on franchi une étape et donc l’effort nous rend digne d’être heureux . En étant responsable, l’homme devient méritant de ses actions digne . ( Kant)

Puis Kant ( poursuit les réflexions de Rousseau ) auxquelles il porte un grand intérêt mais s’en sépare radicalement . En effet si pour Rousseau la conscience morale est un pour Kant elle est une expression de la raison pratique . Certes elle se manifeste par un sentiment qui est le respect . Mais ce sentiment est tout à fait différent de ceux qui font naître le désir , car tout au contraire , il dévoile la soumission de l’homme à la loi morale , soumission qui est aussi sa liberté car elle témoigne de l’exercice parfait de la raison pratique . De plus pour Kant l’homme est un etre fini il pourrait être détourné de la loi morale à tout moment . Celle ci a pour kant une valeur absolue c’est à dire que contrairement à Rousseau il considère la conscience morale comme universelle, indépendante des variations de la vie . Kant , par exemple , admettait l’existence des passions mais selon lui morale et la dignité du sujet devaient l’arracher à succomber à ses passions . Chez Freud , l’homme est tout entier passion , pulsion de vie , ce qui revient chez les classiques a cesser d’être homme , au sens plein du terme . Freud n’est certes pas philosophe , il ne préconise rien , il constate que la sublimation est par exemple le seul moyen d’objectiver ses pulsions .

Nous nous sommes demandés si la conscience morale n’est qu’une forme d’angoisse . Dans un premier temps nous avons vu que la conscience morale est une forme d’angoisse tout d’abord face à la liberté , puis face au néant et enfin face à la responsabilité cependant elle permet une nouvelle forme de la liberté , un accès à la dignité et pour finir elle est une expression de la raison pratique .

On a donc démontre le rôle de la conscience morale pour l’individu interprète par des philosophes. Les idées dont différentes mais prouvent qu’effectivement sans conscience morale il n’y a pas de liberté . La liberté d’agir et de penser tout en étant lie intimement à la conscience morale, elle est donc intimement lie a l’angoisse donc par le doute . On peut également essayer d’élargir le débat en se demandant si la conscience morale n’est que produit de l’éducation ou si l’état doit assurer une