L'excision en Egypte
Par Stella0400 • 22 Octobre 2018 • 1 446 Mots (6 Pages) • 558 Vues
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D’après le Dr.Nashwan El Tawil de l’hôpital Alex Sydney, ce type est le plus pratiqué en Egypte. L’ablation du clitoris fait que la femme ne ressente plus aucun plaisir sexuel.
Le deuxième type d’excision ajoute à l’ablation du clitoris, l’ablation des petites lèvres, située à l’entrée du vagin qui contribuent aussi lors des rapports sexuels au plaisir de la femme ainsi que l’homme par les frottements et la lubrification, avec ou sans une partie des grandes lèvres.
L’infibulation consiste en l’ablation totale du clitoris et des petites lèvres et les grandes lèvres sont cousues ensembles ne laissant qu’un petit orifice pour le passage de l’urine et le sang des menstruations. Ce type est aussi connue comme circoncision pharaonique. Si une femme a subi une infibulation, suite à son mariage elle peut subir a une désinfibulation pour permettre les rapports sexuels. celle-ci consiste à sectionner la cicatrice formée par l’accolement des grandes lèvres. Une réinfibulation secondaire peut spontanément survenir. Dans certains cas l’époux peut forcer l’ouverture du vagin avec son pénis.
D’autres types moins pratiqués sont plutôt symbolique dans certaines traditions comme par exemple rétrécir l’entrée du vagin avec des plantes corrosives ou faire couler quelques gouttes de sang du clitoris.
Autrefois des chirurgies esthétiques existaient pour donner l’apparence d’un cliroris, mais aujourd’hui une opération de reconstruction de clitoris qui permet à la femme de retrouver la sensibilité de l’organe est possible. Mais celle-ci n’est pas pratiquée partout dans le monde. Cette opération n’est pas reconnue en Egypte. Cette intervention est apparu au début des années 1980. En effet, l’excision ne concerne que la partie du clitoris extérieur alors que le reste du corps du clitoris se trouve en dessous de la peau jusqu’à derrière de l’os du pubis. Il mesure environ 8 centimètre. Cette opération consiste donc à libérer et avancer le corps du clitoris afin de recréer le gland du clitoris. La récupération de la sensibilité se fait généralement en quelque semaines cependant la sensibilité définitive est obtenue a presque un an de l’intervention. La cicatrisation et la couleur définitive du clitoris est atteinte de un à trois mois. Parfois, un liquide est injecté dans les petites lèvres pour qu’elles reprennent leur aspect normale. Mais cette opération n’est pas réalisée en Egypte. En effet lors de notre rencontre avec le médecin, elle nous a affirmer qu’une telle intervention n’existe pas.
c) Les conséquences immédiates et tardives de l’excision
Comme toutes mutilations, l’ablation des organes génitaux féminins externes a beaucoup de conséquences physiques, et psychologiques sur la vie de la victime.
Conséquences psychologiques :
Souvent les filles excisées ont été envoyés par la personnes qu’elles lui-font confiance le plus, leurs mères. Cette expérience cause leur perte de confiance dans leur entourages et leur méfiances des gens.
Plusieurs filles sont excisées ensemble dans le même endroit. Le fait de voir le sang et écouter les hurlements et les cries de douleur des autres filles ajoute au traumatisme des victimes qui attendent leur tour à être mutiler sans pouvoir rien faire.
Le souvenir de la douleur causée par la procédure entraîne une peur voire une phobie de tout contacte au niveau de la vulve. Les femmes excisées se sentent privés de leur droit au plaisir sexuel ainsi que ne pas être une femme comme les autres ou “incomplète”. Parfois, elles peuvent imaginer que ce plaisir n’existe pas plutôt que s’en sentent privées.
Conséquences physiques :
Cette intervention est pratiquée plus sous les mains des accoucheuses traditionnelles qui n’ont pas donc accès à des outils ( rasoirs, couteaux ) stérilisés ou des méthodes saines pour stopper l’écoulement du sang. Cela entraîne plusieurs problèmes sanitaires commes les maladies transmissibles par le sang (VIH/SIDA) ou des infections de l’appareil reproducteur ou urinaire. Un choc hémorragique ou un choc neurogène due à la douleur et au traumatisme peuvent entraîner la mort de la fille excisée.
Les femmes excisées de type III (l’infibulation) peuvent développer des ouvertures entre le vagin et la vessie (des fistules obstétriques). Ceux-ci augmentent les risques de complication lors de la grossesse.
Si l’intervention est faites de manière précise ne résultant pas la mort ou l’infection ou la destruction d’autre organe du corps de la victime, elle ressentira d’autre conséquences plus tardive : Des règles plus douloureuse à sa puberté, et l’absence du plaisir sexuel qui est le problème que la majorité des femmes excisées porte plainte contre, d’après Dr. El Tawil.
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