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BAC PHILOSOPHIE 2017 STI2D : Y a-t-il un mauvais usage de la gestion ?

Par   •  20 Novembre 2018  •  1 465 Mots (6 Pages)  •  528 Vues

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et éviter ce qui est néfaste. L’impératif n’est plus de rechercher le bonheur mais d’éviter le trouble. Épicure dans laLettre à Ménécée explique qu’il faut satisfaire les désirs naturels et nécessaires comme les besoins et les désirs esthétiques et éviter les désirs non naturels comme la gloire ou la richesse. B) Cette règle de vie permet de vivre sans trouble. Sommes-nous sûrs d’être heureux ? C’est un genre de vie très contraignant et qui laisse de côté de nombreux désirs. Cette philosophie présuppose que l’homme peut être heureux par lui-même. Or il arrive à l’homme des obstacles qui empêchent la réalisation de ses désirs (la maladie, le deuil..). Cette philosophie n’est pas satisfaisante non plus. Transition : Rechercher le bonheur pour le trouver paraît logique mais c’est une règle qui fait comme si le bonheur était un bien fixe et qui ne dépendait que de l’homme. Il n’en est rien. Comment être heureux alors ? Ne pas le rechercher semble un moyen étonnant pour le trouver. 3.Il ne faut pas le rechercher le bonheur A)Une recherche vaine et décevante L’homme a des désirs changeants et ne sait donc pas très bien où se trouve son bonheur. Il est aussi souvent déçu par la réalisation de ses désirs. Schopenhauer nous explique dansLe Monde comme volonté et comme représentation que le désir condamne l’homme à être malheureux. Il ne faut donc pas rechercher le bonheur et ne même pas tenter de satisfaire les désirs pour éviter le moindre trouble. Le bonheur est1. 2. donc dans cette perspective le fruit du hasard comme l’indique son étymologie. Que faut-il rechercher alors ? B)Il faut chercher à être moral L’homme étant doué de conscience et de raison et comme l’explique Kant « infiniment supérieur aux autres êtres vivants », il doit avoir un comportement réfléchi. L’homme doit être un sujet moral, c’est-à-dire évaluer ses actions. « Il est par le rang et la dignité une personne ». Sujet 3 : L’homme serait comme l’animal s’il n’appartenait pas à la société. Il a dépassé le stade animal par la coopération avec l’autre. Cette coopération profite à l’individu et à la collectivité à court et à long terme. C’est par la transmission entre les générations que l’homme accède à l’humanité. A) Il n’a pas pu se développer seul, uniquement par sa propre volonté. L’autre est indispensable pour sa survie et l’accomplissement de ses facultés (la raison et la sensibilité) B) L’homme accumule des connaissances et des pratiques. Ilse les transmet de génération en génération. Par conséquent, l’homme ne part jamais de rien mais profite des connaissances sur un objet pour s’interroger à nouveau et découvrir progressivement la vérité. De même, il profite des techniques antérieures pour les perfectionner et améliorer ses conditions de vie matérielle. C’est une forme de sagesse pour l’auteur car l’homme montre de véritables vertus dans cette façon de faire comme l’humilité, le courage, l’audace… C) Cette accumulation est indéfinie par qu’elle est incessante. Même en refusant connaissances et pratiques des générations antérieures, l’homme s’en sert encore. Cette capacité est liée à la conscience. L’homme contrairement à l’animal sait qu’il fait une chose quand il l’a fait. Il peut donc réfléchir à ses actions. Cette conscience est nécessairement une conscience du temps. Alors que l’animal est dans l’immédiateté, l’homme a conscience de lui-même malgré tous les changements qui peuvent lui advenir. Il a une mémoire et s’inscrit dans un passé, un présent, un avenir. Par conséquent, il diffère de l’animal et ne cesse lui-même de se dépasser. La vie au sein de la société est facteur de progrès mais également peut-être un facteur d’obstacles. A)Un facteur de progrès matériel et immatériel L’homme ne peut pas vivre en dehors de la société. Dans l’état de nature chez Rousseau, il est un « animal stupide et borné ». B)Un facteur d’obstacles : L’homme doit réfréner ses désirs individuels. Sa liberté est constamment limitée. Il est aussi conditionné par la société dans ses pensées et ses actes, il n’a pas vraiment de personnalité comme l’explique par exemple Nietzsche. C)Un facteur d’obstacles qui viennent moins de la société que de l’Etat. Il est l’autorité souveraine qui en fonction de certains régimes peut empêcher complètement l’épanouissement de l’homme. Spinoza nous explique que celui-ci ne doit pas vivre

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