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Platon Dissertation

Par   •  25 Mars 2018  •  2 838 Mots (12 Pages)  •  608 Vues

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en matière de politique et de justice. Platon quant à lui va chercher a trouvé une définition très précise de cette notion; est elle un art? Quel est son objet? Il va ainsi interroger un professeur sur son art, mais cet « art » qui n’en est pas un aux yeux de Socrate, va soulever une diversification et pluralité d’enjeux qui finissent par prendre une place plus ample que la question initiale. Nous pouvons ainsi citer quel est le pire des maux: subir l’injustice ou la commettre? Un désir satisfait suffit il a rendre heureux malgré que le fait que ce désir découle du mal ? Faut-il satisfaire tous ces désirs? . La rhétorique semble toucher à tous les domaines, le Gorgias est un texte intéressant du fait qu’il reprenne les critiques Platoniciennes sur la rhétorique. Le fait de procéder par dialogue est une méthode très moderne en effet contrairement aux sophistes qui passaient de ville en ville, se faisant payer pour partager un « savoir » superficiel, Socrate, lui, affirme ne rien savoir et ne se fait jamais rémunérer. Il dénonce la fausseté des théories d’autrui, sans proposer lui-même de philosophie positive : c’est à chacun, à partir des questions posées, en faisant appel à sa raison, de découvrir sa propre vérité. 
Le but du dialogue étant d’amener l’auditoire à se poser des questions, en détruisant leurs certitudes, les amener à construire de l’intérieur un savoir solide et qui leur serait propre, de découvrir sa propre vérité d’une façon méthodique, logique et raisonnable. C’est donc par la voix dialectique, c’est-à-dire en prenant soin de répondre aux questions posées, et cela le plus brièvement possible pour que l’esprit ne devienne pas confus que Socrate tente de s’approcher au plus près de la vérité et de faire s’en approcher ses interlocuteurs, son but n’est alors pas personnel puisqu’il tente de faire germer de véritables idées dans l’esprit d’autrui. Le but n’est pas d’imposer sa vérité, de tourner en dérision l’argumentation des autres personnages, et d’ainsi se voir triompher sur un autre mais d’exposer pourquoi cette façon est plus juste et plus légitime qu’une autre, pour cela on interroge son interlocuteur jusqu’à qu’il se rende compte du contresens qu’il fait, de l’incohérence de ce qu’il avance et des contradictions qu’ils émettent . Pour parvenir à une vérité la connaissance est requise dépendant de la forme d’esprit de ceux qui la formule, pour ce faire Socrate va successivement pousser son interlocuteur à formuler différentes définitions pour lui faire rendre compte de son erreur pour qu’ainsi il puisse s’atteler à construire sa propre vérité fondée sur des faits raisonnées. 

Les thèmes abordés dans l’oeuvre: 

L’art : Un art est une compétence qui doit apporter un bénéfice à celui qui l’a pratique mais aussi ceux qui sont en proie à subir cet art. En ce sens et pour reprendre l’idée de Socrate, la médecine est un art puisqu’elle améliore la santé physique des individus qui vont consulter et suivent un traitement qui devrait rétablir un bien-être, une harmonie du corps. Dans l’oeuvre Socrate fait la distinction entre les vrais arts définit ci-dessus et les faux qui sont en réalité des sortes de flatteries et de routines qui rendent agréables quelques choses qui est en réalité creuse. Néanmoins les faux arts font naitre la confusion au sein des individus qui ne parviennent plus à distinguer les vrais arts ils prennent les fausses routines pour des vrais arts. L’ensemble du texte examine comment cette confusion entre l’art et la flatterie s’installe au sein d’un peuple et comment elle est entretenue.

Le pouvoir: Pour beaucoup d’individus le pouvoir résiderait dans la domination des uns par les autres et de cette capacité à assouvir tous ces désirs. Or l’assouvissement de tous les désirs est un travail de longues haleine, une personne qui se lance un tel défi est en constant besoins de plus de satisfaction et ainsi elle est asservie à ces désirs, prisonnière de ces derniers. Pour Socrate le pouvoir doit être exercé sur soi-même en disciplinant notre corps mais surtout nos désirs 
c’est-à- dire notre âme, il faut donc vivre vertueusement, et trouver un certain équilibre. 

La vertu: Elle n’est pas explicitement définie mais elle semble être liée pour Socrate à certaines notions qui sont-elles mises en lumière dans l’oeuvre : la justice et la tempérance. La vertu est une disposition qu’il faut acquérir pour mener une vie saine et harmonieuse, pour ainsi parvenir au bonheur.

Le mal: Le mal est un thème qui occupe à de nombreuses reprises le centre de la conversation, en effet le mal résiderait dans les actions qu’un individu choisirait de faire ou de ne pas faire. Ainsi on cherchera à savoir ce qui cause le plus de mal subir ou commetre une injustice, car en effet ce qui importe le plus à l’homme c’est son bien-être.

La structure de l’oeuvre: 

Dans un premier temps Socrate et Chéréphon venant de l’Agora arrivent chez Calliclès où se trouve Gorgias qui a donné une conférence. Socrate ne s’en voit que ravit en effet celui-ci préfère une discussion à une conférence qui serait beaucoup trop fermée et qui bafouerait ainsi l’expression d’autrui. Chéréphon va alors prendre la parole mais celui-ci ne semble pas savoir comment s’y prendre pour tenter de réfuter Socrate. Socrate va alors proposer d’interroger Gorgias sur ce qu’il est, Pôlos un être vif, va brusquement s’interposer et s’engage à répondre à la place de Gorgias qu’il imagine fatigué par la conférence qu’il vient de donner et donc qui ne disposerait pas de la pleinitude de ces capacités pour apporter de fines réponses à Socrate. Polos va décrire l’art de Gorgias en le désignant comme étant « le plus beau » Socrate va dès lors signaler un détournement de la question initiale, Gorgias va lui-même définir la rhétorique comme étant l’art de persuader d’un jugement personnel qui ne relève pas de la connaissance rationnelle, c’est-à- dire des opinions, et non de rapporter et ainsi enseigner une vérité, cette définition reste insuffisante pour Socrate car la rhétorique n’est pas le seul domaine faisant appel à la persuasion, elle n’a pas le monopole de la conviction, dès lors il faudra définir la nature de cette persuasion, ce qu’elle est vraiment. Après avoir distingué croyance et science et apporté une certaine définition de ces notions, les deux hommes arrivent à la même conclusion c’est-à-dire que la rhétorique a pour objet ce qui est juste et injuste parmi les assemblées et dans les grandes places elle est productrice de croyance il se contente de dire au public ce qui lui fera plaisir à entendre. La connaissance

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