Le gaz de schiste
Par Orhan • 25 Novembre 2018 • 2 079 Mots (9 Pages) • 592 Vues
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1960 : Les Etats-Unis se réjouissent d’avoir découvert une utilisation pacifique pour les bombes atomiques. Pendant une vingtaine d’années, 27 fracturations de schiste sont réalisées à l’aide de petites bombes atomiques ! Mais les résultats ne sont pas concluants. Le gaz extrait est très radioactif et une partie de la roche est vitrifiée. Le même type de test est aussi mené en Russie.
1980 : Au Texas, de nombreux puits de gaz de schiste ne sont pas fracturés à l’eau mais au diesel. Très abondant, le diesel présente l’avantage d’être moins onéreux que l’eau. La technique ne durera pas, déjà en raison de problèmes environnementaux.
Nous avons ici un graphique nous montrant les différentes estimations de réserves de Gaz de Schiste dans les principaux pays du monde en 2014.d’après ce graphique, le monde disposerai d'un total de 145000 milliard de mètres cube.Nous pouvons observer que les réserves les plus importantes se situent en Chine et au état unis qui dispose d'un total d'environ 80% des réserve dans le monde soit environ 115000 milliard de mètre cube.Les état unis dispose donc de 55% des réserve de gaz de schiste dans le monde contre 25% pour la chine . La France quant à elle, bien que c'est réserve soit bien inférieur a celle des EU et de la chine,dispose de réserve très importante comparer à sa surface. Malgré ces réserves assez importantes ce gaz n'est toujours pas exploite pour des raison d’écologie. Il y a aussi, dans le monde, l'afrique du sud et l'australie qui dispose aussi d'une grande quantité de gaz de schiste.
Contrairement à la france, les états unis, la chine, le canada, l'afrique du sud et l'australie exploite de la gaz de schiste comme nous pourrons le voir dans le graphique sur l'exploitation du gaz de schiste.
Gaz de Schiste et Gaz Normal
Ressemblance
-Ce sont tous les deux un mélange d'hydrocarbures constitué essentiellement de méthane.
Différences
-Le gaz conventionnel est contenu dans les pores ou les fractures d'une roche perméable, d'où il peut être extrait par des forages classiques.
-Le gaz de schiste est quant à lui enfermé dans une roche imperméable, soit par piégeage dans des micropores ne communiquant pas entre eux, soit par adsorption.
Cette imperméabilité empêche l'extraction de ce gaz par de simples forages. C'est pourquoi ce gaz fait partie des hydrocarbures dits non conventionnels. Les progrès techniques permettent désormais d'en extraire une fraction notable, malgré l'imperméabilité de la roche.
Sous certaines conditions de température et de pression, les algues et le plancton se transforment en pétrole, les végétaux en charbon. Une augmentation de température peut ensuite conduire à la formation de gaz.
Le gaz présent en solution dans le pétrole. Il est séparé lors de l'extraction de ce dernier.
Il en est de même pour le GDS.
Début du GDS:
La société américaine Halliburton a mené les premières campagnes d'hydrofracturation en 1940, sa production connaît, depuis le début des années 2000, un essor considérable surtout au EU et au canada.
La presse a commencé à parler de ce sujet vers 2009 mais c’est entre 2010 et 2015 que le sujet commence réellement à se faire connaitre.
Au Canada, le recours à cette source d’énergie est en partie liée à l’amélioration des techniques d’extraction et au prix de plus en plus élevé des hydrocarbures quant à l’Europe la prospection ne fait que commencer. Le GDS fait notamment vif de débats en France.
GDF Suez et Total soutiennent l’exploitation du gaz de schiste en France en avançant que celui-ci peut être exploité de manière moins dangereuse.
Depuis 2011 Bruno Courme, directeur de Total Gas Shale propose une exploitation moins dangereuse du GDS pour l’environnement, mais il ne la dévoile pas.
En 2014, une nouvelle technique d’exploitation a vu le jour. Celle-ci consiste à l’extraire avec du fluoropropane, non flammable propane (NFP) et rien d’autre.
Celle-ci permettrait de supprimer les risques industriels tel que la pollution mais les risques pour le climat seraient 3000 fois plus élevés qu'avec le dioxyde de carbone et seraient moins rentables (plus de 10 euros par kilo). Ainsi cette technique a du mal à se faire accepter.
Risque industriel : Il s’agit d’un évènement accidentel se produisant sur un établissement industriel.
Les conséquences de ces risques peuvent toucher le personnel des populations voisines et les biens (capital, maison...).
3 effets sont liés aux risques industriels :
- Les effets thermiques (séismes)
- Les effets mécaniques
- Les effets toxiques
LA FRACTURATION AU FLUOROPROPANE
Cette technique utilise le fluoropane, Un GES beaucoup plus cher que l'eau.
Cette methode est elle rentable ? A t'elle fait ces preuve ?
A ce jour, aucun test n'a été validé.
Avis positif :
Cette nouvelle technique a été développée en 2013 par Ecorpstim, une société basée au Texas. Elle affirme que le fluoropropane, non inflammable, ne demanderait aucune addition d'eau ni de produits chimiques, ne présenterait aucun danger pour la santé et des risques très limités pour l'environnement.
Avis Négatif :* existe encore autour de cette nouvelle technique.
Le Fluoropropane fait partit des CFC (Chlorofluorocarbure), Des gazs hautement nocifs pour la couche d'ozone.
Ces gaz ont été utilisés très longtemps dans l'industrie pour les mousses, les aérosols ou les extincteurs. Avant d'être interdit dans de nombreux pays par la convention de montréal, signé en 1985.
http://www.api-movie.fr/var-gaz-de-schiste/aups-gds-le-retour/
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