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Commentaire de texte: incipit de l'oeuvre Thérèse Raquin de Zola

Par   •  30 Septembre 2018  •  1 355 Mots (6 Pages)  •  970 Vues

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Proposition de l’axe 2 du commentaire

D’autre part, Émile Zola nous présente le personnage principal Thérèse, en la réifiant. La première apparition du personnage principal Thérèse se présente à travers son profil, c’est une métonymie, Zola montre que la personne de Thérèse n’est pas présente, c’est son profil, il la dévalorise. Il la décrit morceau par morceau, il s’agit d’une méthode dans les principes des impressionnistes. Cette première apparence de Thérèse est surprenante pour lecteur qui s’attend à une description rassurante. Par ailleurs, Zola dévalorise Thérèse indirectement en ne citant jamais son nom dans la description, il ne la désigne que par des substantifs « grave de jeune femme » à la ligne et « ce profil » aux lignes 115-116. En outre, Zola décrit Thérèse du haut vers le bas. Arrivant aux les lèvres qui sont le point d’attraction chez une femme et qui connotent la sensualité, il désigne les lèvres de Thérèse de pales, ligne 119. L’écrivain introduit le caractère nerveux de son personnage « menton court et nerveux » à la ligne 119, il s’agit d’une hérédité de sa mère. Il établit une analogie entre les bonnets et entre Thérèse: toutes les caractéristiques accordées aux bonnets conviennent aussi à Thérèse, il la chosifie. Ils sont pendus à la ligne 93, d’où elle aussi est pendue donc morte. Elle est silencieuse et inactive « immobile et paisible entre deux bonnets » à la ligne 125 et les bonnets « dormaient » à la ligne 109. Les lèvres de Thérèse sont pales « d’un rose pâle » à la ligne 119 comme la couleur des objets de la boutique « blafard » à la ligne 100. En outre, il existe une fusion entre la boutique et Thérèse. La boutique est sale, elle est « nue et glaciale » à la ligne 134, par suite elle reflète les personnages qui sont alors passifs, n’ayant pas de vie, dont l’âme est sale et basse. Ainsi, Zola annonce le genre du texte, le lecteur s’attend à une fin malheureuse et tragique. Le romancier donne l’impression que Thérèse est un cadavre, il désigne ses yeux de trous dans le visage « troué d’un œil noir », elle est écrasée par ses propres yeux. De plus, ses cheveux « écrasé sous une épaisse chevelure de couleur sombre » à la ligne 124, participent à son écrasement. Il réduit Thérèse à des objets « derrière les bonnets » à la ligne 114, d’où Thérèse est écrasée par les objets de la boutique sale et humide. Zola compare Thérèse à un fantôme « se perdait dans l’ombre » à la ligne 121. Il emploie le champ lexical de la mort « sortait vaguement des ténèbres » à la ligne 116. Zola fait l’allusion que Thérèse est morte-vivante, mentalement et physiquement.

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