Le québécois.

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Ensuite, les nouvelles technologies ont fait en sorte que notre vocabulaire à l’écrit se dégrade de génération en génération. Effectivement, ces innovations auraient un grand impact sur les enfants de 4, 5 ou 6 ans par rapport à leur vocabulaire mis à l’écrit. Selon Cédrik Fairon, auteur d’une vaste enquête sur les SMS et professeur de l’université catholique de Louvain, en Belgique, « l’impact pourrait être beaucoup plus important pour eux parce qu’ils sont mis en contact avec ce langage avant même d’avoir appris les règles d’usage du français »[3] Jusqu’à aujourd’hui les innovations technologiques, telles les tablettes électroniques et les cellulaires intelligents, n’avaient pas touché la grammaire des jeunes. Cependant, des scientifiques, comme Monsieur Fairon, soutiennent que ce n’est qu’une question de temps.

Par ailleurs, le franco-québécois est certainement une langue dynamique où il est facile d’y inventer des mots simples en traduisant le vocabulaire technologique anglais. Ces nouveaux termes français sont encore peu répandus. Plus nombreux nous serons à les employer, plus facilement ils entreront dans l’usage, plus vite ils deviendront familiers et sembleront avoir toujours existé. Tant qu’à se laisser influencer par l’anglicisme, nous décidons de formuler notre propre vocabulaire afin de conserver notre langue maternelle. Pour demeurer vivante, une langue doit être en mesure d’exprimer le monde moderne dans toute sa complexité. Le franco-québécois représente qui nous sommes et nous devons en être fier.

Sur un autre point de vue, il est vrai que la plupart des gens ont tendances à croire que la technologie joue une influence sur l’écrit de la langue française. Depuis les années 2000, l’humanité a fait des pas énormes à ce qui attrait à l’innovation et aux progrès technologiques. Certes, on doit admettre que les termes évoqués sur les réseaux sociaux font parfois référence à un mode de communication passe-partout, plus précisément, une majorité de la population utilise des abréviations. La langue évolue et au cours des dernières années, les générations antérieurs chialent sur l’utilisation de certains mots. Nous devons avouer que le résultat n’est pas si intense qu’on l’aurait imaginé, la langue française se conserve très bien sur les réseaux sociaux. Selon nous, malgré tous les critiques, nous devrions être fiers de la langue parlée et écrite au Québec.

Pour conclure, pour bien répondre à la question de départ, nous pensons que la langue parlée et écrite au Québec devrait être une fierté pour chaque Québécois. Elle est à la base de notre culture, c’est le moyen, pour nous les québécois, de se comprendre au travers des tas de personnes dans le monde. Malgré les conséquences dû à l’anglicisme, nous continuons de croire que nous ne devrions pas se désoler d’être un peuple du franco-québécois. La question à se poser au travers ces idées est, est-ce que la langue française perdra sa valeur au fil du temps dû à cet anglicisme ?

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