L'Etatisme Congolais
Par sesse • 28 Août 2018 • Analyse sectorielle • 6 454 Mots (26 Pages) • 400 Vues
Manifeste
de la
révolution citoyenne
Préambule historique
Il était une fois au cœur de l’Afrique, une terre que l’on décida d’appeler Congo à Berlin en 1885 par les puissances occidentales, un territoire créé de toute pièce par une poignée d’étranger lors d’une conférence qui avait objet le partage de l’Afrique. Une terre entourée de 9 Etat voisin, en plein centre du continent africain avec ouverture à la mère, elle fut donné à Léopold II. C’est en 1960 que cette terre est devenue un Etat souverain, depuis ce moment il est dans un abime extrêmement profond qui l’empêche d’émerger à ce jour.
Le congolais a été étouffé à dessein par ceux qui veulent exploiter sa terre indéfiniment. Les prédateurs de notre pays ont empêché toute initiative de conscience nationale, toute nationalisation des tribus, ethnies, clans et familles qui peuplent les 2.345.000 Km² qui constituent notre espace territorial.
Dans le but de tuer tout espoir d’émergence économique à fin d’être les seuls à jouir des potentialités minières, énergétiques, hydrographiques, forestiers et agricoles de notre terre les prédateurs ont non seulement créé, mais aussi favorisé l’émergence des maux qui se sont enracinés dans l’âme du quotidien de la population au point où ils sont érigés en système et que le temps a rendu presque invulnérable. Le processus de destruction de notre pays, voulu et enclenché depuis longtemps, évolue à un rythme inquiétant et risque de devenir irréversible si rien n’est fait pour l’arrêter.
La volonté n’est pas ce qui manque, la majorité d’entre nous veulent le changement, certains en ont payé ou en paient le prix.
Face à cette situation des grandes questions se posent :
Pourquoi a-t-on l’impression que tous les efforts sont vains ?
Pourquoi a-t-on l’impression que ce combat est une perte de temps est que les dés sont déjà jetés comme si nous étions des damnés, des condamnés qui le sont sans l’avoir voulu et ne peuvent rien faire si non assumer le sort qu’on a choisi pour eux ?
Es vraie qu’il ya rien à faire ? Ou peut être que ceux qui ont échoué avant nous s’y sont mal pris ?
Qu’es qui a manqué ? Es les moyens ? Es de la volonté ? Ou du courage ?
La Révolution
Apres cette analyse il faut se décider, il faut défier tous ceux qui croient que nous sommes des damnés, ceux qui n’ont rien à décider sur leur sort. Il faut mettre en place un mouvement, il faut initier une vraie révolution.
La révolution commence par le renoncement, il faut renoncer à sa famille, à sa province, à sa tribu, à son ethnie et à son clan, et devenir citoyen de la république et non membre de l’une de ses tribus, ethnies ou provinces, ne devoir notre attachement qu’à l’Etat seul, il faut en faire une raison de vie.
Ce qui a détruit ce pays depuis 1960 provient de là. Le clientélisme, le favoritisme, le tribalisme. Ces mots sont la conséquence de ce qui arrive quand on aime sa famille plus que l’Etat, quand on préfère sa province à la république, quand on choisi sa tribu, son ethnie à la place de la nation. Aujourd’hui le congolais du Kivu se sent étranger à Gbadolitte mais chez lui à Gisenyi ce qui est anormal quand on sait que Gisenyi est un territoire étranger. Le congolais du Bandundu considère étranger celui du Kassaï quand il vit à Kikwit alors que ce dernier est dans son pays. Voila à quoi nous conduits les maux évoqués ci-haut.
Les enseignements de la révolution créeront au sein de la population un effet domino et la matérialisation ne sera qu’une question de temps. Faire la révolution s’est enraciner la pensée citoyenne au cœur de l’habitant du Congo pour que celui-ci devienne congolais, qu’il cesse d’être muluba, mukongo, muswahili ou mungala, qu’il soit congolais. Une fois devenu congolais il construira un Etat selon son cœur, sa pensée, ses aspirations, sa volonté et son authenticité.
Il faut déclencher la révolution citoyenne dans tous les secteurs de la vie. La révolution est un mode de vie, que celui qui en est convaincu adopte les attitudes révolutionnaires il aura donc commencé à faire la révolution. Ne craignez pas pour la masse, le début de la révolution commence par l’action d’une seule personne. Changer et ensuite pousser les autres à changer en les enseignants car la masse ne fait que suivre le mouvement de l’élite. Faire la révolution c’est prouvé au monde le désir de vivre la gloire et la fierté en gardant sa nationalité. Il y’a aucune gloire, aucune fierté à vivre dans un pays potentiellement riche et réellement pauvre, il n’y a aucun prestige à être la risée du monde et la honte de l’Afrique, il n’ya aucun bonheur à vivre dans un Etat incapable de nourrir et de sécuriser son propre peuple ; tout ceci justifie la nécessité de faire la révolution. L’objectif est celui de bâtir un nouvel Etat et instaurer un nouvel ordre social, politique, culturel et économique a fin de changer pour de bon le destin de ce pays et de tout celui qui se reconnais en cette Etat comme citoyen, peut importe sa religion, ou son origine.
Depuis toujours il ne manque pas des congolais révolté et réellement patriotes qui du mieux qu’ils ont pu ont tenté d’agir pour le bien de ce pays, mais tous ont échoué et échouent toujours. Ce n’est pas parce qu’ils s’y prennent mal, mais parce qu’ils agissent seuls. Les efforts des patriotes ont été stériles et le pays ne fait que s’enfoncer au point où certains pensent que nous sommes les damnés de la terre. L’échec cuisant résulte de la dispersion des initiatives, ils agissent en ordre dispersé pourtant ils ont tous un même but. Pour certains intérêt égoïste, chacun voulant être chef, ou pour certains divergences sans importances ils sacrifient
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