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Désertification.

Par   •  11 Juin 2018  •  2 118 Mots (9 Pages)  •  490 Vues

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surpâturage :

Le surpâturage résulte d’une densité trop importante de bétail qui broute sur un même lieu, menant à la dégradation de la végétation, à la compaction et à l’érosion du sol.

Le surpâturage est la cause la plus importante de dégradation dans les secteurs arides de l’Australie, de l’Afrique, de l’Europe et de l’Asie où il affecte respectivement 90 %, 58 %, 42 % et 32 % des terres dégradées de ces régions.

L’agriculture :

Les activités agricoles qui mènent à la dégradation englobent tous les aspects de gestion inappropriée des terres agricoles. Exemples : l’absence de mesures pour contrer l’érosion, l’utilisation excessive des engrais, système d’irrigation inapproprié…..

Les activités agricoles représentent la cause la plus importante de dégradation des terres arides en Amérique du Nord, ces zones dégradées sont localisées dans le nord du Mexique et les grandes plaines des États-Unis.

La surexploitation de la végétation pour des usages domestiques :

La surexploitation de la végétation à des fins domestiques comprend l’utilisation de la végétation comme bois de chauffage ou matériaux de construction. La surexploitation de la végétation pour l’usage domestique est responsable de plus d’un dixième des terres sèches dégradées en Afrique (17 %), en Amérique du Sud (12 %) et en Asie (11 %). Le problème est prédominant en Afrique dans le Sahel et en Amérique du Sud dans le nord de l’Argentine et le sud de la Bolivie.

Les activités industrielles :

Les activités industrielles incluent toutes formes de pollution qui mènent à une détérioration chimique des sols, l’accumulation des déchets urbains et industriels, l’utilisation excessive de pesticides, les fuites de pétrole et l’exploitation des sables bitumineux. Ces dernières sont responsables de la dégradation de plus petits secteurs arides en Nord de l’Iran.

Les causes indirectes :

Des facteurs socio-économiques sont considérés comme étant des causes indirectes de la désertification, par exemple la croissance démographique, la pauvreté, la mondialisation, manque d’infrastructures adéquates et certaines politiques imposées, ces facteurs exercent des pressions sur les exploitants des terres arides.

La croissance démographique se traduit nécessairement par une hausse de la demande d’aliments, qui nécessite un accroissement de la productivité, donc les sociétés choisissent d’accroître les superficies cultivées.

Certaines politiques nationales adoptées peuvent conduire à l’utilisation non durable des ressources menant à la dégradation des terres (grands producteurs et l’expansion des monocultures)

Ces politiques sont souvent adoptées par les gouvernements à cause de l’influence de la mondialisation. Le marché international est considéré comme un facteur indirect ayant un effet sur les pratiques agricoles et son expansion dans zones arides. Exemple l’importance accrue de la production de soja dans l’économie mondiale a amené l’Argentine à augmenter sa production (d’un million d’hectares en 1970 à plus de 13 millions en 2003).

Les causes directes et indirectes sont étroitement liées.

Figure 3 : Description schématique des modèles de développement dans les zones sèches

Source : Les défis de la mise en œuvre de la CNULD, Emily Sinave, 2010

B. Les conséquences de la désertification :

Les conséquences de la désertification sont importantes et variables selon les régions, les pays et les années. Elles dépendent de :

- la gravité de la dégradation des terres et son extension;

- la sévérité des conditions climatiques;

- l’importance numérique et la richesse des populations impliquées;

- le niveau de développement du pays concerné.

Plus les populations et les pays concernés sont pauvres et sous-développés, plus les effets de la désertification sont lourds. La diminution de la productivité des terres se manifeste par des revenus réduits, une malnutrition et une pauvre santé, aboutissant à la famine et à l’augmentation du taux de mortalité.

Des coûts annuels pour lutter contre la désertification et la réhabilitation des zones sont très le considérables, ils s’élèveraient à 11 milliards de dollars.

Les régions touchées par la désertification peuvent affecter d’autres régions situées en dehors des secteurs arides, soit de façon indirecte au plan sociopolitique par exemple les Exodes de populations à la recherche de conditions de vie plus acceptable soit de façon plus directe par l’apport de particules de poussières emportées par le vent à partir des régions arides. Par exemple, des nuages de poussière venant du désert de Gobi, entre le nord de la Chine et le sud de la Mongolie et la poussière du Sahara peut se rendre jusqu’aux îles des Caraïbe et le bassin de l’Amazone.

La perte de la biodiversité et les changements climatiques font partie des conséquences de la désertification, mais sont également considérés comme des causes.

IV. La lutte contre la désertification :

L’homme est au cœur du problème de la désertification, qu’il en soit l’acteur ou la victime. La lutte contre la désertification est une lutte pour la vie et elle apparaît peu à peu sur la scène internationale comme un phénomène d’environnement mondial. Les techniques de lutte contre la désertification ont fait l’objet de nombreuses recherches. Il n’existe malheureusement aucune solution scientifique toute faite pour contrôler la désertification. Chaque cas de désertification doit être traité de manière spécifique. Il n’existe donc pas une seule solution applicable partout.

La prévention

Il est difficile et coûteux de lutter contre une désertification déjà en place. La meilleure stratégie pour limiter la désertification est donc de la stopper « à la racine ». Les principaux moyens de prévention sont la mise en place d’une agriculture durable qui n’épuise pas le sol, une bonne irrigation des terres et la sauvegarde

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