Hydrobiologie

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Au final, près de 99% De l’eau ainsi que des électrolytes contenus dans l’urine sont réabsorbés : Cela aboutit à l’excrétion de l’urine définitive.

Tout ceci pour expliquer l’efficacité du rein dans les conditions normales qui produit un volume très faible d’urine.

Dans notre cas , le rat a une diurèse très lente(une goutte chaque 5minutes), cela est dû à des mésaventures lors de la manipulation.

il y a eu une hémorragie. L’hémorragie diminue la diurèse.

Après injection du mannitol, la production d’urine a considérablement augmenté par rapport aux conditions normales. Le mannitol est une molécule filtrée mais non réabsorbée car il ne possède de récepteurs nécessaires à sa recapture. le mannitol va être filtré, il va entre dans le tube rénal , l’urine primaire est alors osmotiquement très forte , ce qui limite la réabsorption d’eau hors du néphron. Il s’agit par conséquent d’une diurèse osmotique.

La diminution du débit urinaire que l’on observe après le pic(courbe en rouge) est due à l’élimination du mannitol par le rein au cours du temps, étant donné que celui‐ci n’est pas réabsorbé ; par conséquent l’urine primaire va voir son osmolarité chuter progressivement. En outre, des osmorécepteurs vont être excités par la solution de mannitol qui est osmotiquement chargée ; ils vont entrainer la libération d’une hormone produite par l’hypothalamus : l’ADH ou vasopressine qui joue un rôle dans la modulation de la diurèse.

Cependant, l’effet de ces osmorécepteurs sur l’ADH n’est pas visible car la durée de l’expérience est trop courte pour que l’on puisse observer la « mise en place » de cette hormone.

Courbe verte : De plus, la diurèse maximale est vite atteinte, dès la 1ère minute. Ces différences peuvent être dues à l’accumulation de mannitol dans le sang, la saturation des récepteurs, et la déshydratation du sujet.Les traceurs (bleu Evans et phénol red) permettent d’étudier la perméabilité glomérulaire.

L’urine recueilli étant de coloration rose, cela signifie que le phénol red et le bleu Evans ont passés le filtre glomérulaire, il n’y a pas eu de réabsorption de ces substances. Elles ont été toutes éliminées par l’organisme.

Conclusion

Nous avons donc pu , au cours de nos travaux pratiques, mettre en évidence les effets de l’injection de mannitol dans le corps d’un rat , sur la diurèse osmotique. L’augmentation nette des taux d’excrétion entraine la conclusion que le mannitol est un diurétique osmotique que l’on peut différencier de l’excrétion due aux conditions basales.

De plus, les débits moyens sont très différents suivant l’injection. quand le débit normal est de 1goutte/5min , la diurèse osmotique l’augmente ( 1goutte/min). Au cours de la diurèse osmotique, c’est tout le liquide intracorporel qui entre en jeu, étant donné que c’est l’osmoralité de toutes les cellules réceptrices qui change. Le volume excrété doit donc être supérieur aux conditions normales.

Enfin , il est possible que nos résultats ne soient pas optimaux , étant donné les erreurs de manipulations rencontrées , comme des pertes de sang(hémorragies), mauvais placements de cathéters dans les veines ou dans le vessie , les différentes fuites et autres pertes quelconques.