L’empiristes et les rationalistes

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Descartes peut être sité, car il a dit : « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée… La puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou la raison est naturellement égale en tous les hommes » ; ceci est issu du discours de la méthode de 1596-1650. Cette citation, permet de dire que Descartes veut mettre en avant l’impertinence de la raison dans la raison humaine. Kant notamment est catégorique sur le sujet, même s’il ouvre la discussion. Il nous dit à ce propos : « Que toute notre connaissance commence avec de l’expérience, cela ne prouve pas qu’elle dérive toute de l’expérience». En effet, on entend bien que la vue, le toucher, ou bien le goût, permettent à chacun de s’approprier une part du réel et ainsi d’en connaître la « matière ». L’observation physique se fait avec les yeux, tout comme le résultat d’une réaction chimique s’apprécie avec l’odorat. L’expérience scientifique consiste d’ailleurs à user des sens dans une direction donnée pour valider ou invalider une hypothèse. Epicure fait lui aussi effectuer de nombreuses recherches sur la question du bonheur mais aussi sur la raison. Celui-ci dit « Le sage est celui dont la raison règle les jugements et qui se suffit à lui-même ». Cette phrase illustre parfaitement le rationalisme car la raison est au cœur delà réflexion philosophique.

Nous avons donc vu en quoi ces doctrines s’opposent et il y va de même descenseur de chaque mouvement. On retrouve le débat philosophique entre rationalisme et empirisme dans une activité pratique comme l’est la science. Ce qui est certain, c’est que la science progresse, et elle le fait en corrigeant ses erreurs. L’avancée scientifique se fait bien plus avec des corrections qu’avec des certitudes, en éprouvant des théories. La déduction et l’induction se croisent toutes les deux pour faire de la science bien plus une somme de connaissances que le produit d’une vérité absolue. La raison est peut-être faillible mais il ne convient pas d’en désespérer. Au contraire, cette imperfection nécessite une remise en cause continuelle qui participe d’une humanité plus grande chez l’homme.