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Le progrès nous éloigne-t-il de la réalité?

Par   •  15 Juin 2018  •  1 424 Mots (6 Pages)  •  580 Vues

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Exemple :

La monnaie aussi est un instrument technique, de même que l’ensemble des pratiques commerciales. Et il n’est ni insensé, ni contre nature, d’y recourir pour faciliter l’échange. Ce qui est contre nature, c’est que le recours volontaire à l’échange et à la monnaie se soumette à l’objectif d’une accumulation indéfinie.

Possibilité d’une contre-nature :

Comme évoqué précédemment, L'homme au fil du temps, depuis son apparition, a toujours usé de techniques pour changer son monde extérieur.

L’homme obéit donc à un certain mécanisme qui lui permettrait de répondre à ses besoins en usant de la technique. (Dans le sens où il use à chaque fois de la technique pour répondre à un besoin donc un mécanisme)

Il est clair en effet qu’elle efface la distinction que faisait celle-ci entre le naturel ou le technique d’une part, et le fortuit d’autre part. Car du point de vue mécanique, rien ne permet d’opposer les deux. Selon une définition classique du hasard, tenue pour moderne et attribuée à Cournot : un hasard se produit lorsque des causes indépendantes interfèrent sans qu’aucune cause ne commande cette interférence. Or les processus naturels et artificiels (fabrication de l’homme), opposent aux effets fortuits sont tous des interférences de causes mécaniques qui concourent à la production d’un certain résultat : la collision entre deux véhicules à un carrefour ne résulte pas moins mécaniquement de ses causes que le fonctionnement du moteur,

Sarah : Aristot Hasard point de passage

Bilal : Heidegger (point de passage)

Finalement, Que cette contrariété apparaisse comme un phénomène récent, alors que la technique existait en tant que telle depuis longtemps, conduit à se poser plusieurs questions au sujet de cette dernière :

est-ce seulement dans certaines conditions historiques, et lesquelles, que la technique devient contre nature ? Autrement dit : cette dérive n’est-elle qu’un accident fâcheux par rapport à une essence de la technique qui se serait trouvée réalisée antérieurement sous des formes qui ne l’impliquaient pas ?

Ou, au contraire, faut-il y voir la manifestation la plus vraie, parce qu’inéluctable, de l’essence de la technique, comme l’a pensé, chacun à sa manière, Heidegger ?

Autrement dit, en termes aristotéliciens : faut-il attribuer à cette dérive le statut d’un propre de la technique, c’est-à-dire d’un accident nécessaire plutôt que d’un accident contingent ?

Et y a-t-il une réponse technique à ces questions ?

Autrement dit : peut-on espérer de la technique elle-même la solution des problèmes que son développement a fini par engendrer, tels que la pollution des terres, de l’eau et de l’air – ce qui attesterait que ces effets pervers ne lui sont pas essentiels, soit qu’elle n’est qu’accidentellement contre nature ?

Ou encore : ces effets proviennent-ils d’un excès de technique, ou d’un défaut de technique ?

Sarah

Le mythe contemporain de l’asservissement de l’homme par les machines relève à certains égards de la réalité plutôt que de la fiction pour autant que, sinon l’homme en général – qui n’existe pas, comme Platon avait fini par s’en apercevoir –, mais certains hommes se sont trouvés en effet asservis à l’appareil industriel, dont ils sont devenus à un certain

moment des rouages nécessaires pour faire le lien entre les rouages mécaniques purement matériels : c’est ce que fait voir de manière tragi-comique le film Les temps modernes de Charlie Chaplin.

Cet aspect caractérise ce que l’on a appelé le travail à la chaîne, qui n’a pas entièrement disparu de nos modes contemporains de production, même si beaucoup de gestes répétitifs imposés autrefois à des travailleurs manuels ont été confiés, pour gagner en productivité, à des robots – par

exemple dans les chaînes de montage des usines qui fabriquent les automobiles.

Bilal : Robert Redeker : toujours pour rester dans le contemporain

Feriel

Conclusion :

En conclusion, la technique est la nature de l'homme et ne doit servir qu'à l'en rapprocher. Un éloignement de la nature par la technique ne peut être due qu'à une perversion de l'homme lui-même

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