Moulage
Par ELMAHDI AKOUZ • 24 Janvier 2022 • Discours • 659 Mots (3 Pages) • 427 Vues
La coulée en coquille consiste à obtenir une pièce à partir d'un moule métallique constitué de plusieurs pièces dans lesquelles l'alliage fondu est coulé. La forme intérieure du logement détermine la forme extérieure de la pièce, complétée éventuellement par des noyaux et des goupilles. Le remplissage de la virole se fait par gravité ou coulée directe sous le seul effet du poids de l'alliage, ou de bas en haut à la source selon le principe des vases communicants.
Le moulage en coquille par gravité offre plusieurs avantages, tels qu'une production rapide et stable dans le temps, la possibilité d'une production de masse à grande vitesse et le moulage de pièces de formes complexes au plus près de la pièce finie. En respectant les règles d'implantation, le procédé de formage en coque permet précision et homogénéité dans les cotes des pièces, simplifiant et réduisant les usinages, et produisant des pièces aux formes internes complexes.
Cette ressource décrit les règles de base lors de la conception d'une pièce moulée sous pression, du dessin de la pièce à la conception du moule, ainsi que les meilleures pratiques pour ce processus de production. Le moulage en coquille, les matériaux impliqués dans cette méthode d'obtention et les techniques de fabrication du boîtier sont couverts dans la ressource "Moulage unitaire : le processus d'obtention de pièces métalliques".
La technique de formage en coquille nécessite la présence d'un plan de joint et la cinématique d'ouverture du moule par rapport à celui-ci. Les règles relatives à la sélection des lignes de séparation sont expliquées au paragraphe 6 (Règles de conception de moules pour le placement des cavités). Pour permettre la libération de la pièce, une dépouille doit être ajoutée sur toutes les surfaces perpendiculaires au plan de séparation, c'est-à-dire que du matériau est ajouté pour assurer un angle minimum de 3 % entre la surface et la normale du plan de séparation (Figure 4).
En effet, toutes ces surfaces ne sont pas seulement sources de frottement entre le moule et la pièce, mais les effets de dilatation exercent également des forces sur ces surfaces (par exemple, la matière va se rétracter là où la coque grossit).
Encore une fois, il est important de laisser le moins de contre-dépouille possible (Figure 5), c'est-à-dire à un angle négatif (retour) par rapport au plan de joint.
L'état de santé de la pièce (inclusions d'oxydes, présence de bulles d'air, micro-retrait) est fortement dépendant du flux de matière lors du remplissage de la matrice et du refroidissement après remplissage de la matrice.
S'il est mentionné au paragraphe 7 (Règles de conception de l'outillage pour la mise en place du système d'alimentation)
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