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Par Matt • 23 Janvier 2018 • 1 049 Mots (5 Pages) • 464 Vues
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En T1 : puis en T2 : puis en T3 :
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Les reliefs s’érodent et les roches non érodées remontent progressivement. La surface de compensation remonte donc. Ce mouvement est similaire à celui d’un bateau que l’on décharge : au fur et à mesure qu’il perd de la masse, il ressort de l’eau. Mais le mouvement de remontée de la croûte continentale se fait beaucoup plus lentement que la remontée d’un bateau. Ainsi depuis la fonte de la calotte glaciaire scandinave, la Scandinavie remonte, mais ça fait 10 000 ans que ça dure et ce n’est pas fini. Pour vous donner un ordre d’idée on évalue l’élévation à 9 mm par an et la remontée maximum a été de 285 m dans le golfe de Botnie
L’isostasie, un ascenseur à granite
La racine d’une montagne remonte, elle ne s’use pas. Une roche formée en profondeur comme le granite finir donc par arriver à l’air libre du fait de ce mouvement vertical vers le haut du fait de l’isostasie et de la disparition de la roche sus-jacente.
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Aujourd’hui dans les profondeurs des Alpes il y a du granite. Il n’est pas encore apparu à l’air libre complètement mais dans quelques millions d’années, une fois les roches qui le recouvrent parties du fait de l’érosion, il sera visible.
Aujourd’hui le granite est abondant à l’affleurement dans le Massif Armoricain (et dans le Massif Central). La haute montagne sous laquelle il s’est formé est érodée depuis longtemps et ses matériaux sont partis, vers l’océan à l’ouest et vers la mer qui se trouvait à l’est et qui depuis son comblement par ces déchets se nomme le bassin Parisien. Au fur et à mesure de l’érosion le granite breton est remonté et on peut le voir à Saint Malo, à Ploumanac’h, etc. C’est cette roche très résistante qui a servi de matériau de construction aux célèbres enclos paroissiaux
L’exercice 4 p 87 du manuel du CNED et son corrigé p19 de l’annexe.
Dans l’énoncé de la question 2, si D est la profondeur initiale de l’océan avant remplissage par des sédiments, ils ont omis de préciser que d représente la profondeur finale. Comme on vous dit que le bassin va être comblé, il faut deviner que d = 0. Quand on le sait c’est évident.
Les ρe, ρs et ρm représentent respectivement les densités de l’eau, des sédiments et du manteau. La masse de la croûte océanique est ignorée dans cette équation car même si elle est présente et même si elle se déplace au fur et à mesure du comblement, elle n’influe pas sur les rapports de masse entre la masse des sédiments et la masse de l’asthénosphère déplacée.
Le corrigé laisse penser qu’il y a une seule surface de compensation. Non. La surface de compensation du stade (1) située juste sous la croûte océanique s’est enfoncée de z sous l’effet des sédiments du stade (2). Quand le bassin sera rempli elle sera encore plus profonde.
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