Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

La maîtrise de la natalité

Par   •  23 Mars 2018  •  2 561 Mots (11 Pages)  •  393 Vues

Page 1 sur 11

...

pilule du lendemain :

La pilule du lendemain est un moyen de contraception exceptionnel

qui permet d’éviter une grossesse non désirée après un rapport sexuel non ou mal protégé, c’est-à-dire en l’absence d’un contraceptif ou en cas d’échec de la méthode utilisée.

Elle contient une forte de dose d’hormone progestative et empêche donc l’ovulation et s’oppose à l’implantation dans la muqueuse utérine d’une cellule-oeuf récemment fécondé mais elle ne peut en aucun cas annuler une grossesse déjà déclarée même après des prises répétées.

Elle doit être prise le plus rapidement possible après le rapport sexuel car son efficacité dépend du temps écoulé entre le rapport et la prise des comprimés ; son efficacité est de 95 % et diminue lors des 2 jours suivants : 85 % entre 24 et 48 h, 58 % entre 48 et 72 h.

Après la prise de la contraception d’urgence hormonale, certaines femmes ressentent des effets indésirables qui disparaissent la plupart du temps dans les 48 h : nausées, maux de tête, douleurs abdominales, vertiges, vomissements, pertes légères de sang.

Les règles peuvent également être avancées ou retardées

En cas de vomissement dans les 3h qui suivent la prise du comprimé, il est impératif de reprendre une autre pilule.

Même si l’utilisation fréquente de ces pilules du lendemain ne pose pas d’inconvénient médical, il est bien sûr préférable d’opter pour une contraception hormonale classique qui, prise correctement, reste beaucoup plus efficace.

L’avortement ou IVG (interruption volontaire de grossesse) :

En France, le délai légal de recours à l’interruption volontaire de grossesse est de 12 semaines, c’est-à-dire 14 semaines après le 1er jour des règles.

Il existe 2 types d’IVG :

* l’IVG médicamenteuse

l’IVG chirurgicale

* L’IVG médicamenteuse ou encore la pilule abortive ou bien le RU486

Pour pratiquer une IVG médicamenteuse, il est possible d’aller consulter un médecin généraliste ou gynécologue, ou bien de se rendre dans un centre de planification ou une structure hospitalière.

Cette méthode consiste à prendre deux médicaments différents au cours de deux consultations après un entretien préalable : la mifépristone et, 36 à 48 heures plus tard, le misoprostol.

La mifépristone interrompt la grossesse en bloquant l’action de la progestérone, qui est hormone nécessaire au maintien de la grossesse. Elle favorise également les contractions de l’utérus et l’ouverture du col utérin.

À l’issue de cette première étape, il peut survenir des saignements plus ou moins importants, une grande fatigue ou des douleurs ressemblant à celles des règles. Dans certain cas, l’embryon peut être évacué à ce stade mais les saignements plus ou moins importants ne signifient pas que la grossesse est interrompue.

Le misoprostol doit être pris 36 à 48h plus tard, il augmente les contractions et provoque l’expulsion de l’embryon. Les contractions utérines provoquent des douleurs ressemblant à celles des règles.

Les saignements peuvent parfois se produire très rapidement après la prise du misoprostol, mais parfois plus tardivement :

* dans 60 % des cas, l’avortement se produit dans les 4 heures suivant la prise du misoprostol ;

* dans 40 % des cas, l’avortement aura lieu dans les 24 à 72 heures suivant la prise du misoprostol.

Les saignements durent généralement une dizaine de jours.

Il est obligatoire de se rendre à la visite de contrôle qui a lieu entre le 14e et le 21e jour après la prise de la mifépristone. Cette visite est absolument nécessaire pour vérifier que la grossesse est interrompue. L’IVG médicamenteuse est efficace dans 95% des cas.

En cas d’échec (si la grossesse se poursuit), il est impératif de recourir à la méthode chirurgicale.

Cette méthode peut être pratiquée jusqu’à la fin de la 5ème semaine de grossesse, soit au maximum 7 semaines après le début des dernières règles.

* L’IVG chirurgicale

L’IVG chirurgicale est obligatoirement pratiquée en établissement de santé.

L’IVG chirurgicale est soumise à un protocole très strict :

Comme pour l’IVG médicamenteuse, une première consultation chez le médecin ou dans un centre de planification. Un examen clinique complet est réalisé, afin de vérifier l’état de l’utérus et d’estimer l’âge gestationnel (période durant laquelle la femme n’a plus eu ses règles.) , au moyen d’une prise de sang et d’une échographie prescrites par le médecin.

Le médecin détermine en accord avec la patiente le mode d’anesthésie adéquat.

L’opération ne dure qu’une dizaine de minutes et ne nécessite la plupart du temps qu’une hospitalisation de quelques heures. Cette méthode consiste à dilater le col de l’utérus à l’aide de médicaments (les mêmes que ceux utilisés dans l’ IVG médicamenteuse), puis le médecin introduit dans l’utérus une canule dont la taille est adaptée en fonction de l’âge de la grossesse et aspire l’embryon à l’aide d’une sonde.

Les complications après une IVG sont rares. Cependant, dans les jours suivant l’IVG, il est possible dans certains cas, présenter :

* de la fièvre, avec une température supérieure à 38° ;

* des pertes importantes de sang ;

* de fortes douleurs abdominales ;

Il est obligatoire de se rendre à la visite de contrôle entre le 14e et le 21e jour après l’intervention chirurgicale. Elle permet de s’assurer qu’il n’existe pas de complication. Une échographie de contrôle est éventuellement réalisée.

Le taux de réussite de cette méthode est de l’ordre de 99,7 %.

IV. L’assistance médicale à la procréation

Certains couples rêvent d’enfants, mais sont stériles, ou ont des problèmes, ce qui fait qu’ils ne peuvent pas avoir d’enfants. Plusieurs

...

Télécharger :   txt (17 Kb)   pdf (60.7 Kb)   docx (19.7 Kb)  
Voir 10 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club