La Paresse
Par Christopher • 26 Janvier 2018 • 870 Mots (4 Pages) • 446 Vues
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En effet, le travail c’est l’essence de l’homme. Le travail, dans son essence, est un effort de l'homme pour transformer la nature selon un projet préalablement conçu. Là où l'animal agit par instinct, l'homme agit de façon libre, et prend conscience de lui-même dans l'effort qui lui est nécessaire pour vaincre la résistance de la nature.La conscience de soi se forme par un processus qui définit, pour Hegel, puis pour Marx,letravail.Tout éloge de la "paresse" ne peut alors valoir que comme revendication d'une diminution du temps de travail, et non comme remise en question de la valeur intrinsèque du travail.
De ce fait, est remarquable l’existence de la paresse au travail. Cette forme de paresse nuit à de nombreuses entreprises. Les employés sont fainéants dans l’accomplissement de leurs devoirs ; ce qui cause du tort aux fournisseurs, investisseurs, clients, et tous ceux La paresse fait que l’on perd du temps, bâcle une tâche, arrive en retard, on essaie de tromper le système, ou alors on accepte les pots-de-vin pour accélérer certaines activités au dépend d’autres.
La paresse au travail empêche de travailler dur, de se battre pour obtenir une promotion ou pour diriger certaines fonctions. Cette paresse apparaît même après qu’une personne ait pris sa retraite ; elle s’installe dans un style de vie sédentaire, profitant de sa pension en attendant la mort.
L'éloge de la paresse se trouve donc contrebalancé par l'affirmation de la nécessité humaine du travail, d'une part pour la subsistance, mais également pour le développement des potentialités propres à l'homme qu'il permet.Cependant, cet éloge du travail se trouve confronté à une contradiction dans le cadre des sociétés industrielles : si le travail est une valeur, la mise en œuvre massive de cette valeur ne peut tendre qu'à raréfier le travail lui-même.
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