L'évolution de l’aéronautique grâce aux crashs

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Maintenant, pour une meilleure compréhension, je vais expliquer brièvement en quoi consiste la pressurisation.

Tout d'abord, vous devez savoir qu'avec l'altitude, la pression atmosphérique diminue. Nos poumons sont habitués à la pression au niveau du sol. En fait, si nous volons avec un avion non pressurisé, il n'est pas possible pour nous de respirer à partir d'une certaine altitude.

Donc, comme nous l'avons déjà dit, c'est Boeing qui a inventé un système qui nous permet de respirer à des altitudes plus élevées.

La pressurisation est le fait de maintenir à pression constante un milieu clos, indépendamment du milieu extérieur.

C'est pourquoi il est facile de comprendre que le fuselage se compresse car sur le sol il est contracté et dans l'air il s'étend. Il n'est pas si difficile de savoir qu'il peut causer des traces sur le fuselage.

Nous devons nous rappeler que l'avion avait déjà effectué 89 000 vols. Les avions sont faits pour soutenir ce rythme de vol, mais nous devons analyser la fabrication de l’appareil pour savoir pourquoi ce genre de mésaventure peut se produire.

Un avion n'est pas construit en une seule pièce, il y a plusieurs panneaux métalliques qui sont reliés entre eux grâce à de l'époxy et des rivets. Epoxy doit être appliqué très soigneusement et dans des conditions très spécifiques. En outre, la corrosion peut endommager la colle de sorte qu'elle perd sa force. Les conditions météorologiques à Hawaï sont particulièrement bonnes.

En conséquence de tout cela, l'avion avait fait tellement de rotations que les «mouvements de pressurisation» avaient affaibli la structure. C’est pourquoi l’appareil n’était qu’une bombe à retardement qui n’attendait qu’à exploser.

Un autre fait concernant cet accident est que Boeing avait envoyé un rapport 15 ans avant l'incident pour indiquer que l'époxy pourrait avoir un problème un jour. Cependant, « Aloha Airlines » n'a jamais fait une refonte complète de ses avions. Ils ne faisaient que des contrôles de base et souvent de nuit, ce qui n'était pas une bonne idée sachant que les traces d’usures sur le fuselage sont repérables avec la lumière du jour. Il a également été noté que les rapports envoyés par Boeing et / ou la FAA étaient trop compliqués pour les mécaniciens qui ne les comprenaient pas correctement.

En conclusion, c'était à la compagnie aérienne Aloha de payer le plus pour cet incident. Boeing a amélioré sa colle et sa façon de fixer les panneaux métalliques. Et la FAA a été invitée à écrire ses rapports dans un vocabulaire plus facile.