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Immunologie

Par   •  15 Novembre 2017  •  679 Mots (3 Pages)  •  585 Vues

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innée, non spécifique, sans mémoire) ,

- l’immunité adaptative (retardé, acquise, spécifique, avec mémoire)

I) La réponse immunitaire innée

L’immunité innée est la première barrière naturelle de défense contre les agents pathogènes ; (elle assure aussi une surveillance vis-à-vis de l’apparition de tumeurs). C’est une réponse immunitaire immédiate qui se déclenche en l’absence d’immunisation préalable chez tout les organismes multicellulaires. Elle est en grande partie assurée par les anticorps naturels, par des cellules phagocytaires et des lymphocytes NK (natural killer) qui ne possèdent pas de récepteurs spécifiques de l’antigène (ex reaction inflammatoire locale. Contrairement à l’immunité innée,

II) La réponse immunitaire adaptative

L’immunité adaptative provient de la reconnaissance d’un antigène (substance étrangère) par des lymphocytes B ou T dotés de récepteurs spécialisés, ce qui entraîne leur prolifération et leur différenciation.

Ps : il existe en réalité des voies de passage entre ces deux réponses immunes.

Ps : il n’y a pas de réponse immunitaire adaptive chez les invertébrés.

IV) Complexe majeurs d’histocompatibilité (CMH) ou (HLA)

Le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH chez les mammifères et HLA chez l’être humain) est un système de reconnaissance du soi présent chez la plupart des vertébrés. Les molécules du CMH sont à la surface des cellules présentatrices de l’antigène et qui assurent la présentation de l’antigène aux lymphocytes T afin de les activer.

On distingue les complexes majeurs d’histocompatibilité de classe I et de classe II

Le CMH de classe I est une molécule retrouvée à la surface (sur la membrane) de toutes les cellules nucléées de notre organisme (présente sur leur membrane des protéines du CMH) sauf les cellules germinales. Il est composé d’une chaine alpha et d’une microglobuline bêta 2. Il est reconnu par les lymphocytes T CD8 (notés parfois LT8). Le CMH I possède sur son domaine α3 un site de fixation pour la molécule CD8 afin de renforcer l’interaction avec les lymphocytes T cytotoxiques.

Le CMH de classe II est une molécule retrouvée à la surface (sur la membrane) des cellules (du SI) présentatrices d’antigènes (CPA) telles que les cellules dendritiques, les lymphocytes B activés, les macrophages . Elle peut également être exprimée par certaines cellules de tissus particuliers (moelle osseuse rouge ou thymus) afin d’éduquer les lymphocytes à la non-reconnaissance des peptides du soi.

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