Ecologie radicale

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- Les conséquences du bio centrisme dans les domaines sociale et politique

A) La naissance d'une nouvelle idéologie

« Au nom d’une conception inspirée par l’écocentrisme et le biocentrisme, on propose d’éliminer la différence ontologique et axiologique entre l’homme et les autres êtres vivants, considérant la biosphère comme une unité biotique de valeur indifférenciée » prévenait le pape Jean Paul II. Effectivement, l'écologie radicale et le bio centrisme peuvent être extrêmement dangereux car ils portent atteinte à notre humanité. L'Homme, considéré comme un animal égal à un autre, perd sa dignité et les capacités qui lui sont propres ne peuvent rien y changer. L'être humain est contraint de s’effacer devant la prédominance du tout. Ce qui est plus grave encore, c'est que selon les partisans de l'écologie profonde, l'épanouissement de la vie et des cultures humaines est compatible avec une décroissance de la population humaine et même, le développement des formes de vie non-humaines requiert une baisse de la natalité. En voulant respecter la Nature l'Homme va à l'encontre de la sienne et oublie sa spécificité. L'écologie radicale réduit l'Homme à un seul aspect de la réalité, à son statut d'animal, il s'agit donc d'une idéologie dangereuse.

B) La corrélation avec les régimes totalitaires

L'écologie radicale et le bio centrisme ne sont donc pas les réponses adaptées aux dérives de nos sociétés actuelles. En apparence bienfaisante, cette idéologie amène implicitement à la haine de l'espèce humaine et à l'autodestruction. La réduction de la population humaine ne peut définitivement pas être une solution car elle suppose une sélection. Le concept de sélection en sous entend d'autres qui portent le nom d'eugénisme ou de darwinisme social. Les partisans de ce genre de méthodes prônent la non intervention dans la lutte pour l'existence, afin que la sélection naturelle favorise la survie des "plus aptes" et l'élimination des "moins aptes". Sur le plan politique, le darwinisme social a été utilisé notamment par les nazis pour justifier scientifiquement la domination d'une élite, la race arienne, sur une masse jugée moins apte ou inférieure. D'ailleurs, même si le parallèle peut sembler rapide il est intéressant de relever que l'Allemagne nazie a promulgué d'importantes législations relatives aux droits des animaux et à la protection de la nature, avec notamment la loi sur l'abattage des animaux du 21 avril 1933, la loi fondamentale de protection des animaux du 24 novembre 1933 ou la loi entravant la chasse datée du 19 juillet 1934. Ceci ne l’empêchant pas d'ouvrir des camps, véritables odes à la souffrance pour les « animaux » de race inférieure qu'étaient les juifs, les communistes, les tziganes et bien d'autres ...