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Arboretum d'Amance

Par   •  28 Novembre 2017  •  1 630 Mots (7 Pages)  •  532 Vues

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qui peuvent être une véritable infection pour celles-ci.

En plus des maladies, les éléments naturels tels que les tempêtes, le vent, les fortes pluies, ou à l’inverse les sécheresses peuvent affecter les plantes et les arbres? Lors de la tempête de 1999, la végétation fut fortement touchée par les rafales de vent qui ont déracinées un grand nombre d’arbres et arrachées beaucoup de plantes. Face à tous ces facteurs de risque, les scientifiques doivent être très prudents. Il est très important de ne pas planter une même espèce d’arbre en trop grand nombre, au risque de faire mourir un grand nombre d’arbres en cas de maladies. En effet les maladies peuvent être communes à plusieurs espèces mais ne pas en toucher d’autres, car si une maladie apparaît au sein de la végétation, elle ne touchera pas toute la population des végétaux présents dans la zone en question et les pertes seront alors moins importantes. La plante : sa vie fixée.

Les plantes sont incapables de se déplacer, elles ont donc dû s’adapter à un mode de vie fixé pour satisfaire leurs besoins fondamentaux.

Assurer la nutrition

Les plantes sont autotrophes, elles sont donc capables de créer leur matière organique grâce à la photosynthèse. Cette dernière nécessite de l’énergie solaire, des éléments minéraux et du dioxyde de carbone. Les plantes récupèrent ces éléments dans leur environnement au travers de leurs racines et de leurs feuilles, qui les échangent ensuite au travers de la tige.

Sur la Terre, la lumière solaire n’est présente qu’au dessus du sol alors que les nutriments minéraux sont présents essentiellement dans le sol. De ce fait, les végétaux terrestres ce sont adapter à ces contraintes. En vivant fixées à l’interface du sol et de l’air, ces plantes peuvent profiter des ressources disponibles dans chacun des deux milieux : les racines ancrent la plante dans le sol lui permettant de prélever l’eau dont elle a besoin ; les tiges et surtout les feuilles se dressent au dessus du sol en s’orientant vers la lumière afin de capter l’énergie lumineuse nécessaire à la photosynthèse. C’est par exemple le cas du Charme Houblon que nous avons vu, un arbre qui pousse penché, c’est à dire qu’il a la capacité de s’orienter par rapport à la lumière, on appelle cela le phototropisme. Son adaptation environnementale

Les plantes ayant une vie fixée, sont exposées aux changements de saisons et de climats mais surtout aux animaux. Pour pouvoir se protéger des variations de températures et de ces mammifères, elles vont posséder de nombreuses adaptations efficaces.

Tout d’abord des défenses contres les aléas du climat car les adaptations aux saisons sont nombreuses. Par exemple, la chute des feuilles des espèces caduques à l’automne permet d’éviter les pertes d’eau, ou encore la formation d’écailles autour des bourgeons pour les protéger du gel en hiver. Mais toutes les plantes ne s’adaptent pas forcément, nous avons eu l’exemple du Sapin du Maroc qui lui, gel tous les ans, on constate alors une gélivure sur son tronc (Voir photo). Ensuite il y a les défenses contre les facteurs biotiques, c’est à dire résister aux prédateurs. En effet, la vie fixée empêche les plantes terrestres de fuir devant leurs prédateurs. Elles ont donc développé des moyens de défenses contre ces êtres vivants. Parmi lesquels on trouve la production de toxines, qui rendent les feuilles indigestes afin d’évider leur consommation, la capacité d’avoir des épines qui rendent la plante immangeable, c’est le cas par exemple du Robinier qui possède deux épines juste en dessous des feuilles ou de l’Epicéa, arbre épineux pour se protéger des herbivores. Certaines plantes réagissent aussi en diffusant des substances volatiles odorantes qui peuvent repousser les prédateurs, comme par exemple le Viorne Obier, arbuste possédant odeur qui empêche les mammifères de le manger. Pour survivre dans cet environnement hostile, les plantes ont donc acquis un grand nombre d’adaptation particulièrement efficaces. La nécessité de se reproduire

Les plantes sont capables de deux types de reproduction : Asexuée, par bouturage par exemple. C’est une reproduction avantageuse pour produire de nombreux descendants en peu de temps, mais désavantageuse car ce sont des clones donc ils sont génétiquement peu diversifiés. Et sexuée, c’est à dire par fusion de gamète mâle (pollen) et femelle (ovule).

La reproduction sexuée se termine par la formation d’un fruit qui contient des graines. ces dernières doivent être dispersées pour que la plante se diffuse le plus possible dans son environnement. Il existe plusieurs moyens de dissémination des graines :

L’hydrochorie : les fruits sont transportés par flottaison dans l’eau.

La dyszoochore : les fruits sont dispersés par un animal puis stockées et parfois ils sont oubliés par celui-ci.

La zoochorie : les fruits sont transportés par les animaux où plusieurs stratégies sont développées. Dans l’endozoochorie, les fruits sont disséminés par les excréments après leur consommation, et dans l’épizoochorie les graines s’accrochent dans le pelage des animaux.

L’anémochorie : les fruits possédant plumes ou ailettes sont transportés par

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