Les compétences du nourrisson

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L’auteur fait une recherche en plusieurs phases :

1 mesure du niveau de base pdt 3min

2 acquisition : on accroche le pied au mobile (9 min) -> observation des mvts des pieds qui augmentent

3 test de rétention immédiate : on enlève la ficelle et pdt 3min on mesure la fréquence de mvts des pieds -> les bébés continuent à bcp bouger les pieds

A ce stade on fait rentrer le bébé chez lui. Il revient +/- lgtps après, et on le remet sous le mobile sans attacher son pied à la ficelle. 2 cas de figure : soit le bébé l’a pas à 3 mois, de mémoire épisodique et dc pas de raison qu’il reconnaisse la scène (fréquence = niveau de base), soit il a une mémoire épisodique (fréquence > niveau de base).

Résultat, on observe un effet : jusqu’à 2/3 jours après la première présentation pour le bébé de 2 mois, jusqu’à une semaine après pour le bébé de 3 mois. Plus les enfants grandissent, plus la durée de rétention augmente. Les capacités de mémoire épisodique semblent se construire de façon linéaire au cours du tps.

Si il ne bouge plus les pieds, première hypothèse, la trace mnésique a disparue ; deuxième hypothèse peut-être que la trace mnésique n’a pas disparue mais que le bébé ne parvient pas à y accéder.

Rovee-Collier fait des expérimentations de réactivation du souvenir : elle prend la même trame que précédemment, en laissant suffisamment de temps entre la rétention et le retour au berceau pour que le bébé ait oublié. Avant de mesurer la rétention elle intègre une phase de réactivation du souvenir : le bébé est dans le berceau, elle fait elle-même bouger le mobile. Dans le groupe contrôle il n’y a pas d’entrainement. Dans le premier groupe il n’y a pas de phase de réactivation, dans le deuxième il y a réactivation.

Résultats : les bébés du groupe qui a eu la réactivation bougent les pieds afin de vouloir faire bouger le mobile, ils se souviennent. On peut faire réapparaitre le souvenir avec réactivation, le souvenir peut durer pdt plus d’un mois. Le groupe contrôle ne bat pas des pieds.

Cela montre que les bébés ont une mémoire épisodique et on peut les aider à retrouver cette trace en mémoire épisodique. La trace en mémoire n’était pas perdue, les bébés ne parvenaient juste pas à la réactiver.

Rovee-Collier réalise une série de recherches où elle manipule les éléments de contexte. Dans ses expé elle va, dans un délai ou on sait que le bébé se souvient encore, changer des éléments comme par exemple changer le mobile ou le tour du lit. Dès qu’un élément du contexte est changé les svnirs disparaissent : les bébés ne bougent plus les pieds pour faire bouger le mobile. Les effets d’apprentissage sont très liés au contexte : les bébés ont une mémoire épisodique extrêmement contextualisées. Peut-être que une des explications au phénomène d’amnésie infantile est e ce type : les svnirs sont tellement contextualisés que par la suite ils ne sont plus récupérables.

Qq années plus tard, ds une nvlle recherche en 1993 elle utilise la même méthode pr montrer le phénomène de faux souvenirs chez le bébé. Elle reprend le canevas en 3 tps sur les faux svnirs avec son paradigme sur la même expé.

Expé 1 : elle voit des bébés à 3 reprises avec tjr 1 jour d’intervalle. Les 2premiers jrs vont être des phases d’apprentissage (mobile et ficelle). Le 3ème jour on test le bébé en le plaçant sous le mobile sans attacher son pied. Plusieurs conditions :

- les bébés voient le même mobile (AA/A)

- les bébés voient des mobiles différents (AA/B, AB/C, AB/A)

Résultats : AA/A il y a mvts soutenus des pieds

AA/B il n’y a pas de mvts des pieds dc pas de rétention, on peut parler de contextualisation

AB/C il y a mvts soutenus des pieds, dc rétention, on parler de quasi généralisation

AB/A il n’y a pas de mvts de pieds dc pas de rétention

Expé 2 : pour les conditions AA/A et AA/B elle introduit la présentation du mobile b avant le test de rétention sans attacher le pied du bébé. Résultats : AAb/A, pas de mvts des pieds tandis que mvts soutenus en condition AAb/B. On a typiquement un phénomène similaire aux faux svnirs : les bébés assimilent une connaissance procédurale (bouger les pieds) à une connaissance épisodique. Etre exposé après l’apprentissage à un nouveau mobile va modifier les connaissances procédurales sur le mobile.

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Lire les visages : une compétence très précoce.

La reconnaissance des visages est un domaine très développé : on distingue les personnes rencontrées à partir de très peu d’éléments. On peut également chercher et comprendre des infos sur le visage de notre interlocuteur, lire les émotions chez les personnes que l’on côtoie.

Cette capacité de la reconnaissance de visage et de la lecture des émotions se dvlpe très tôt. L’humain va s’intéresser de manière très précoce aux visages. Dès 1h de vie les visages humains ne sont pas traités comme les autres stimuli. Dans les recherches on regarde le temps de fixation pour la réaction à la nouveauté, dans d’autre on regarde le temps de fixation pour des paramètres différents qui correspondraient à des préférences. Dans les deux cas s’il y a un tps de fixation différent entre les stimuli c’est qu’il y a différenciation.

En 1999, Mendlock et al. Font des expé sur des bébés qui viennent de naitre. Ils présentent des dessins avec des caractéristiques proches des visages et d’autres basiques.

Les bébés montrent une préférence pour les figures qui s’apparentent des visages.

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Est-ce que ce sont des compétences innées ? En tous cas les choses se mettent en place très tôt. Cette première compétence va se spécialiser petit à petit au cours du dvlpmt. Pascalis et al. Vont effectuer une série de recherches sur la discrimination des visages humains et de singes. Ils prennent 3 bébés