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Le volcan Eyjafjallayökull

Par   •  14 Octobre 2018  •  1 561 Mots (7 Pages)  •  486 Vues

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Quant à la vulnérabilité, les flancs du Mérapi sont habités par 1,3 millions d’habitants vivant dans différents villages. Parmi ces 1,3 millions, approximativement 500’000 vivent dans des couloirs pouvant être emprunté par des nuées ardentes, les avalanches de débris et principalement les lahars. Les pieds du volcan et ses pentes sont principalement occupés par des agriculteurs, attirés par la fertilité des sols, qui permettent plusieurs récoltes du riz. Les paysans ne sont pas toujours prompts d’abandonner leurs terres en cas d’éruption et sont donc exposés à un risque. Bien que ces activités sont très lucratives et améliorent les perspectives salariales, elles exposent également un grand nombre de populations à de très grands risques. Malgré l’aspect positif des cendres volcaniques, qui permettent de fertiliser les terres à long-terme, elles causent néanmoins d’imports dégâts aux plantations agricoles à court-terme. L’eau est par ailleurs, contaminée et rendue non-buvables par des substances nocives contenues dans les cendres. Enfin, les infrastructures de transport et les bâtiments peuvent être détruits, enterrés ou emportés. Par exemple, le 26 Octobre 2010, le volcan Mérapi entre en éruption, émettant pendant près de deux heures 8 nuées ardentes, causant au final le décès de 350 individus. Quant au secteur agricole, les cendres volcaniques ont détruit 5’000 hectares de salak. Les autorités évaluent le coût des dégâts à 5’500 millards de roupies, soit 500 millions d’euros. La mitigation de l’Indonésie face à une éruption est importante en raison du fort aléa du volcan, le Mérapi est constamment surveillé par les volcanologues. Le système d’alerte indonésien est placé sous la responsabilité du PVMBG, Centre de Volcanologie et de réduction des catastrophes géologiques. Malheureusement, l’Homme ne peut pas ordonner la nature. Ainsi, l’éruption de 2010 était inconsistante et imprévisible, ce qui a compliqué l’évacuation des habitants néanmoins, la forte mitigation a permis d’évacuer plus de 40’000 personnes. Cependant, un facteur socio-culturel entre en jeu, car un certain nombre de personnes voient le volcan comme un Dieu, qui leur donne une terre fertile. De ce fait, ils ont refusé de quitter le lieu de l’éruption, ne voulant pas abandonner leurs terres agricoles. Quant à la résilience, l’Indonésie est l’un des pays les plus sensibles aux catastrophes naturelles, avec plus de 600’000 personnes souffrant chaque année de leurs conséquences. Le Mérapi a été actif depuis 1548 et les éruptions volcaniques ont enseigné aux habitants de l’Indonésie à devenir plus résistants face aux catastrophes environnementales. Ainsi, les institutions gouvernementales se sont efforcées de développer des initiatives communautaires visant à renforcer la résilience des personnes vivant dans des zones à risque dans le pays. Ces initiatives peuvent prendre diverses formes, allant de la mise à disposition d’un entrepôt simple, d’une logistique d’urgence et d'une formation d'intervention d'urgence de deux à trois jours. En guise de conclusion, le Mérapi présente un fort aléa ainsi qu’une vulnérabilité moyenne et par conséquent possède un risque fort.[pic 2]

[pic 3]

Sur ces images, l’on peut voir que le Mérapi met en danger la population locale à travers différents aléas tandis que l’Eyjafjallajökull ne fait qu’émettre un nuage de cendres, ne présentant presque aucun danger direct et étant facilement prévisible.

Ainsi, nous avons vu que les volcans sont très diversifiés et peuvent entraîner des risques de différentes ampleurs, selon l’aléa leur étant attribué tout comme la vulnérabilité de la population face aux diverses éruptions, qui se compose d’un certain nombre de facteurs, dont la capacité de résilience et de mitigation. Doté d’un faible aléa ainsi que d’une faible vulnérabilité due à une mitigation accrue et une grande capacité de résilience, l’Eyjafjallajökull possède donc un risque faible, à contrario, le Mérapi, présente un risque fort, puisqu’il est pourvu d’un aléa élevé et d’une vulnérabilité tout aussi importante. Au terme de notre réflexion nous pouvons conclure qu’une éruption volcanique peut avoir des risques plus ou moins considérables, en fonction de son aléa et de sa vulnérabilité, tout en tenant compte de sa mitigation ainsi que de sa résilience. [pic 4][pic 5]

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